L'Algérie est le troisième pays d'Afrique possédant les plus importantes réserves prouvées de pétrole en 2024. En effet, c'est ce que vient de révéler un nouveau classement établi par le Global Firepower, qui fait état de 12,2 milliards de barils de pétrole détenues par l'Algérie. C'est la Libye et le Nigeria qui trônent sur le classement africain des pays aux réserves importantes prouvées de pétrole avec respectivement, 50 milliards de barils et 37 milliards de barils. Pour l'Algérie, une telle évolution dans le classement africain retrace l'aboutissement de grands efforts dans le développement des activités d'exploration et de recherches, entamées par la compagnie nationale Sonatrach depuis ces dernières années, particulièrement. Depuis ces dernières années déjà, l'Algérie œuvre à renforcer son influence au sein du secteur pétrolier, en particulier, sur le plan continental. Pour ce faire, des investissements importants sont consentis par le pays en vue d'accroître les capacités de production. En effet, l'Algérie a concentré ses efforts, ces dernières années, autour du développement des activités de l'amont en vue d'augmenter ses capacités de production et de reconstituer ses réserves dans le but de consolider le volet de l'exportation. Bien que décrié par certains pays européens, le pétrole reste largement la principale ressource énergétique dans le monde. En effort propre ou en partenariat avec des compagnies pétrolières étrangères, la major africaine œuvre à multiplier les efforts sur les axes de la recherche, prospection et exploration. À la mi-mai écoulé, la compagnie nationale des hydrocarbures s'est vu attribuer un important périmètre de 11 concessions amont pour la recherche et l'exploitation des hydrocarbures. Les superficies des concessions concédées s'étendent sur des surfaces de 4739,69 km² jusqu'à 49937,06 km² situées dans différentes régions du pays. Selon les prévisions établies, ces périmètres disposent de potentielles perspectives, à même de faire la différence pour ce qui est du renforcement des réserves du pays, en matière de pétrole et de gaz. De Hassi Messaoud, Hassi R'mel, Hassi Berkine, en passant par Ourhoud et Tin Fouyé Tabankort, jusqu'au bassin de Rhourde Nouss, celui d'In Salah et d'In Amenas, la major africaine a su multiplier ses rentrées et accroître ses bénéfices. En 2023, la compagnie a réalisé un chiffre d'affaires de 21 milliards de dollars pour une production commercialisée totalisant quelque 68 millions de tonnes équivalents pétrole. Groupe entièrement intégré sur toute la chaîne de valeur des hydrocarbures, Sonatrach a su tirer profit des gros investissements opérés dans le secteur et de l'attention affichée des hautes autorités du pays. Dans cadre, il est important de souligner le plan de Sonatrach d'investir 50 milliards de dollars dans le secteur des hydrocarbures à l'horizon 2024-2028. Cela, sans compter l'apport des investissements directs étrangers (IDE), à travers la multiplication de contrats avec des compagnies étrangères et des investissements mixtes dans les secteurs amont et aval. Bien que disposant d'importantes réserves, l'Algérie continue de fonctionner en-deçà de ses capacités réelles. Gros producteur de pétrole, l'Algérie figure également dans le top 20 des plus grands producteurs de pétrole au monde. Elle occupe aussi la 3e place à l'échelle de l'Afrique, en termes de production de pétrole, juste après la Libye et l'Angola et loin devant le Nigeria. Avec une production totale de 999000 barils/jour, l'Algérie figure à la 18e place du classement mondial des plus grands producteurs de pétrole, selon le portail spécialisé Trading Economics. C'est dire les ambitions légitimes de l'Algérie dans ce domaine.