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Le Cœur du pouvoir
Publié dans L'Expression le 04 - 09 - 2024

L'Histoire d'une nation se juge souvent à des faits presque anodins. Ils interviennent périodiquement comme une machine, une montre qu'il faut régler lorsque son mécanisme arrive à épuisement. L'élection d'un président de la République en fait partie. Pour faire simple, aux Etats-Unis, les électeurs sont convoqués cette année pour le 4 novembre, en Tunisie pour le 6 octobre, juste un mois après leurs frères et voisins algériens. Ce rendez-vous règle la vie d'une nation.
L'expression «maître des horloges» pourrait s'appliquer de différentes façons à ce calendrier auquel les nations démocratiques dans le monde se plient. Se choisir un chef n'est pas toujours facile. Bien que des catastrophes aient fini par bouleverser le destin de tout un peuple et changer l'Histoire d'un Etat, d'une République. N'échappent à cette règle fatidique que les rois!
Cette «tyrannie du statu quo» périodique obéit à une seule logique, celle de «ôte-toi de là que je m'y mette». Pour les candidats, elle équivaut à un instinct de survie car la vie politique, faite d'ingratitude, est impitoyable tant elle finit quelquefois par réserver des jackpots ou désastres électoraux!
Pour se choisir ce chef auquel on confiera les clés de «la Maison Algérie» pour un quinquennat, les électeurs doivent se plier à ce devoir de ne donner leur voix qu'au candidat capable de répondre à leurs desiderata. Dans les nations développées, cette consultation est la plus courue et son taux de participation renseigne bien, selon qu'il soit élevé ou bas, sur l'autorité que détiendra le Président qui aura ravi la majorité des électeurs. Un vrai discernement pour faire la différence entre tous les candidats. Les résultats du scrutin sont craints au soir du jour J. Les enjeux sont importants parce que la présidence de la République, c'est le coeur du pouvoir! Le candidat que le destin a déjà fait triompher pour conduire tout un peuple sait bien que la présidence n'est pas un lit de roses.
Les connaisseurs prétendent que pour être président de la République, il ne faut pas qu'il lui manque ce «feu sacré» pour gagner! Oui, le Président n'est pas un homme ordinaire surtout, lorsque dans un pays devenu compliqué, ses citoyens ont besoin de visibilité. La fascination du pouvoir ne suffit pas à elle seule pour gouverner et triompher de la folie des hommes.
Comment faire face aux «zélateurs de l'opposition» qui prônent le changement à tout prix, aux amateurs du braconnage politique, aux sceptiques, aux aigris et... aux pisse-vinaigre?
Dans une campagne électorale, la rhétorique politique ne suffit toujours pas à convaincre. Ce qui est décryptable dans ces discours s'inspire souvent des mythes fondateurs de la République et, parfois, la surprise arrive. On tombe sur un homme, un vrai chef, qui a l'art de savoir utiliser toute la palette du parfait politique. Cette expérience, les Algériens l'ont vécue lorsqu'ils avaient décidé de porter au pouvoir, en 2019, Abdelmadjid Tebboune. En cinq ans de présidence, il a su admirablement faire bouger les lignes et offrir à son peuple un viatique que certains pays aimeraient convoiter.
À Constantine, à Oran, à Djanet et hier encore à son dernier meeting de campagne à la Coupole à Alger, Tebboune, on l'a vu, n'est bien qu'en pleine immersion populaire.
Sa botte secrète? Tirer la chasse d'eau sur les échecs et les mauvais souvenirs de la vie tout en évitant de gouverner en pratiquant le mélange des genres.


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