Le dossiers de l'industrie automobile, notamment le volet fabrication, a été au cœur d'un entretien entre le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, et le président -directeur général (Pdg) du groupe «Stellantis El Djazaïr», Raoui Beji. Les deux hommes ont discuté principalement du projet industriel de la marque Fiat. Le ministre s'est enquis de l'état d'avancement d'un des chantiers les plus importants pour le développement d'une industrie automobile aux normes internationales en Algérie. Compte tenu de la faiblesse de l'environnement de la sous-traitance locale, il devient, en effet, quelque peu problématique d'assurer un décollage, sans encombre d'une filière très porteuse pour l'économie nationale, notamment en main- d'œuvre. Cet aspect des choses a certainement figuré parmi les préoccupations soulevées par les deux hommes, note un communiqué du ministère de l'Industrie. Il faut savoir que la rencontre a porté sur «les accords conclus avec les fournisseurs et les sous-traitants locaux en vue d'atteindre le taux d'intégration fixé au cahier des charges relatif à l'activité de la fabrication automobile», souligne un communiqué du département de Ali Aoun. L'exposé détaillé présenté par le P-DG du groupe «Stellantis El Djazaïr», Raoui Beji a donné une image précise de la situation qui prévaut sur le site de production, dans la région de Tafraoui, dans la wilaya d'Oran. Le P-DG a abordé «l'activité de fabrication de véhicules touristiques et utilitaires de la marque «Fiat» ainsi que l'état d'avancement des travaux de la création des unités de soudure, d'emboutissage et de peinture automobile», prssé à la meme source, renvoie au sérieux, dont se prévaut le constructeur italien qui entend réaliser un investissement solide en Algérie. Le P-DG du roupe «Stellantis El Djazaïr» a mis en exergue «le volet lié à l'emploi et à la formation de la main d'œuvre algérienne conformément aux normes internationales en vigueur en pareille matière», ajoutant que «plus de 1000 travailleurs sont employés actuellement dans l'usine Fiat, dont un grand nombre a été formé». De son côté, le ministre a insisté sur «le renforcement des capacités productives de l'usine afin de répondre aux besoins du marché», mettant en avant «la disposition de son département ministériel à accompagner ce projet et à aplanir toutes les difficultés auxquels il est confronté afin de réaliser les objectifs tracés», note le communiqué.