Place au championnat local, et selon les fracassantes déclarations des uns et des autres, le titre et la coupe d'Algérie, seront cette fin d'année et en 2025, âprement disputés. C'est en quelque sorte, la récréation, en attendant le coup de sifflet de la reprise. Chez nous, «le pays du football», toujours selon les «créateurs», de cette discipline, à chaque échec, ce sont les mille et une lamentations, après en avoir désigné l'auteur ou les auteurs. Entre les deux, c'est une pluie de «grêles et grêlons» sur parfois d'honorables personnalités qui ont eu le malheur de se frotter à leur source d'entrées, au pluriel, SVP. Car, il faut vite préciser que ces gens du foot, souvent des analphabètes bilingues, font de leur hobby, la corruption, alors qu'ils ont de trucs pas beaux à soulever, car les jeunes qui les suivent aveuglément, n'en savent absolument rien! Ils sont là, élégamment vêtus, ne cessant de rabâcher que lorsqu'ils évoluaient, la galerie était transportée vers les nues du ciel, du temple du 5-Juillet 1962, du complexe olympique Mohamed Boudiaf. Oh, elles ne sont pas nombreuses, les «anciennes vedettes», car les vraies, les authentiques stars, sont soit disparues, soit âgées, malades, handicapées, indisponibles pour venir sur les plateaux, raconter l'histoire du foot algérien. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent! Mentir sans vergogne... Avez-vous vu une seule fois les Salah Assad, Baàziz Safsafi, Moustafa Dahleb, Ali Fergani, Korichi, Kamel Berroudji, et autres Moustafa Kouici, venir se vanter, quarante, trente ou vingt ans plus tard, en assaisonnant leurs vantardises de vilains mensonges? Passons... L'adage, leur va si bien, que pour les vieillards que nous sommes, évitons d'entendre des sportifs «mentir sans vergogne, aux jeunes générations. Que penser de quelqu'un qui déverse son venin sur une actuelle star? Et quelle star! Adlène Guedioura, Islam Slimani ou à titre d'exemple, ou encore plus grave, Riyad-Karim Mahrez, Aïssa Mandi, et même Youssef Attal, (eh, oui) font depuis plusieurs mois l'objet d'acerbes critiques, le plus souvent infondées. Vous pensez bien que trois heures d'émissions sont consacrées uniquement pour les clubs du centre du pays, comme si Aïn Beida, Béchar, Tébessa, Bordj, El Kala, Sig, Guelma, Ouargla, Souk-Ahras, Relizane, Skikda, El Méghaier, et encore n'ont jamais touché une seule balle de leur vie. C'est tout simplement une honte, et rien que pour cela, nous avons préféré ôter ce programme, pour le peu de temps qui nous reste à vivre, au milieu de cette authentique «faune», alors, qu'aucun animal domestique n'y vit! Nous aimons bien les critiques dans l'ensemble, mais rejetons énergiquement, celles qui touchent les personnes visées, leurs proches, avec. Quant aux critiques adressées aux équipes européennes durant ce championnat, elles ressemblent plutôt à des incantations funèbres, qu'à autre chose. On ne parle jamais des autres acteurs qui font l'équipe. On préfère les étoiles évoluant dans des championnats, autres que les leurs. Pour nous, nos joueurs sont les meilleurs sur la place «foot»! Qu'on se le dise: ce n'est pas parce que certains clubs ont ramené de grosses pointures, que les jeux sont d'ores et déjà faits. Commençons par la FAF, et La ligue de foot, ainsi que leurs éternels rivaux. Durant tout l'été 2024, les chaleurs n'étaient pas seulement dans l'atmosphère, au bord de la mer, en pleines forêts, dans les grands espaces que détient majestueusement notre très beau pays, mais bien plus, dans les poitrines, les gorges, et les bouches, qui virent les langues se dénouer mille et une fois, chacun voulant avoir le dernier mot. Le roi de tout ce beau monde reste, l'argent. Ah, l'argent, qui demeure éternellement, le «nerf de la guerre» de toute entreprise. Que ne feraient ces gens sans lui? Des milliards sont ainsi dépensés, «aveuglément» souvent sans merci, à qui mieux, mieux. Un tripoteur de ballon, parfois d'un niveau scolaire bien en dessous de la barre d'une scolarité respectable, touchant un salaire dépassant souvent de très loin, celui de son malheureux employeur. Oh! Bien sûr, qu'on va nous rétorquer le fameux «morceau de musique classique» consistant à excuser ces monstrueux salaires par la fameuse réponse: «La carrière d'un footballeur est courte, exposée aux mille risques de fâcheux accidents, voire au handicap à vie.» Oui, messieurs-dames, tout cela est bien vrai, mais n'oublions pas les pauvres démunis, que l'Etat ne veut pas oublier, et pas seulement l'Etat, mais toute la société. Les coachs et les autres... Puis les entraîneurs. Ah, les entraîneurs! Nous pouvons disserter à loisir, nous ne réglerons jamais ce grave problème qui touche le Trésor public! C'est tout comme la convocation d'anciens dirigeants du foot national. Un peu de bruit, puis plus rien. Motus et bouche cousue! On ne joue pas avec le secret des juges d'instruction! Il faut aussi rappeler aux non-initiés, que la justice est certes, lente et lourde, pour éviter toute «panne» en cours de route, mais, car il y a un «mais» et un immense mais. Dame justice, est certes balourde, mais elle a le bras long, et nous ajouterions avec un réel plaisir, un bras très long! Si l'on considère le fan comme étant un contrepoids dans les affaires techniques du football, il n'a par contre, rien à dire sur la justice, qui est nécessairement obligée de traiter ses dossiers, suivre le cours normal, sans que personne, oui, personne ne puisse y plonger la main, sans quoi brrr! Le supporter lui vient au stade voir son team évoluer, gagner le plus normalement du monde, et s'en retourner chez lui, comme un bébé qui vient de retrouver son jouet chéri. Les joueurs! Oulala, les joueurs. Yen a de toutes les couches, de toutes les couleurs, de tous les visages, de tous les «formats», et même de tous les goûts! Tenez, Youcef Belaïli, le stratège de l'Espérance de Tunis, et récemment celui du Mouloudia d'Alger. L'aviez-vous seulement vu évoluer sous les braves couleurs «Rouge et Vert» des enfants de Bab El Oued? Nous allons tenter de vous rafraîchir la mémoire. Lorsqu'il marquait un but, n'allait- il pas, au galop, vers le carré des «Ultras» faire cent bises au maillot des mouloudéens? Lorsqu'il s'affalait dans les cinq mètres cinquante, ne se relevait-il pas, en effectuant un hallucinant sprint en direction du «Flambeau» du 5-Juillet, pour ameuter la foule contre l'arbitre? N'avait-il pas pris plus d'une fois, le poignet de la dame-arbitre, rien que pour la mettre en garde, et l'intimider? Aujourd'hui, grâce au légendaire sang-froid et surtout, au sacré professionnalisme des dirigeants tunisiens, le «stratège» se tait, pour ne jouer qu'au foot, pour lequel il est grassement payé. C'est bien que l'Algérien joue, plaît, marque beaucoup de buts, et mérite le titre de meilleur joueur algérien évoluant à l'étranger, et ainsi Youcef serait le Belaïli que tous les amoureux du ballon rond adorent. Le championnat et le reste... Le championnat «Mobilis» se mobilise pour un agréable spectacle de la nouvelle saison 2024 /2025. Les spectateurs et téléspectateurs ont attendu avec une infinie impatience le début du championnat. Les grosses cylindrées, elles, se font un drôle de sang d'encre, pour la simple raison que les fans sont avides de victoires et de buts. On entend par «cylindrées», les équipes prises en charge par les grandes sociétés nationales. Les nommer ici, serait un énorme pléonasme. Evoquons les petites équipes comme par exemple le MC El Bayadh. Lors de la 1re journée, malgré la classe criarde de leurs dernières recrues, les mouloudéens du sud - ouest, ont montré leurs limites. Saviez- vous seulement que près de la moitié des joueurs jouent gratuitement depuis près d'une année? Beaucoup de choses sont à revoir! À propos, SVP, arrêtez de pleurnicher sur l'état physique de quelques clubs d'Alger, qui évoluent en division inférieure. Ces équipes de quartiers restent telles quelles! À bon entendeur, salut!