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Un Pacte pour construire un avenir meilleur
ONU
Publié dans L'Expression le 24 - 09 - 2024

Les Etats membres de l'ONU se sont engagés, dimanche dernier, à dessiner «un avenir meilleur» pour l'humanité éprouvée par les guerres, la misère et le réchauffement climatique, malgré l'opposition d'une poignée de pays, dont la Russie, à l'adoption de ce «Pacte pour l'avenir». Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait lancé en 2021 l'idée de ce «Sommet de l'avenir» présenté comme une «occasion unique» de changer le cours de l'Histoire de l'humanité. «Nous avons ouvert la porte, il nous incombe désormais à toutes et à tous de la franchir, car il ne s'agit pas seulement de s'entendre, mais aussi d'agir. Et aujourd'hui, je vous mets au défi de passer à l'action», a-t-il déclaré, dimanche dernier, à la tribune après l'adoption.
Le patron de l'ONU avait, avant le Sommet, laissé transparaître une certaine frustration sur l'ambition du texte censé permettre un renforcement des institutions internationales «obsolètes», incapables de répondre efficacement aux menaces d'aujourd'hui.
Après d'âpres négociations jusqu'au dernier moment, il avait préparé plusieurs versions de son discours en cas d'échec de ce Somment qui ouvre la grand-messe annuelle de l'Assemblée générale de l'ONU où plus de 130 chefs d'Etat et de gouvernement se succéderont à la tribune à partir d'aujourd'hui.
Sans empêcher l'adoption du Pacte, la Russie, soutenue par le Belarus, l'Iran, la Corée du Nord, le Nicaragua et la Syrie, a affiché, dimanche dernier, son opposition au texte, réclamant, en vain, d'ajouter des éléments soulignant que l'ONU «ne peut pas intervenir» dans les affaires «internes» des Etats.
«Personne n'est content de ce texte», a déclaré le ministre russe adjoint des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine.
Affirmation largement contredite par les discours à la tribune dont de nombreux interrompus après les cinq minutes imparties, à la surprise des dirigeants peu habitués à voir leur micro coupé.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, décrivant le Pacte comme une «boussole», a jugé devant la presse. Dans le Pacte, les dirigeants s'engagent à renforcer le système multilatéral «pour suivre le rythme d'un monde qui change», «protéger les besoins et les intérêts des générations actuelles et futures» menacées par des «crises continuelles». «Nous croyons qu'il y a un chemin vers un avenir meilleur pour toute l'humanité.»
Le Pacte présente sur plus de 20 pages 56 «actions» dans des domaines allant de l'importance du multilatéralisme au respect de la Charte de l'ONU et au maintien de la paix, de la réforme des institutions financières internationales à celle du Conseil de sécurité de l'ONU, ou encore la lutte contre le changement climatique, le désarmement et le développement de l'intelligence artificielle. nMême s'il y a quelques «bonnes idées», «ce n'est pas le type de document révolutionnaire réformant totalement le multilatéralisme qu'Antonio Guterres avait appelé de ses voeux», avait déclaré avant l'adoption Richard Gowan, de l'International Crisis Group.
Un avis plutôt partagé parmi les diplomates dont beaucoup levaient les yeux au ciel quand ils étaient interrogés sur l'ambition du texte et son impact.
«De l'eau tiède», «le plus petit dénominateur commun», «décevant»... «Idéalement, on aurait espéré de nouvelles idées, des idées 2.0», notait un diplomate, soulignant le défi de mettre d'accord 193 pays pour aller plus loin.
La lutte contre le réchauffement a été un des points délicats des négociations, la référence à la «transition» pour sortir des énergies fossiles ayant disparu du projet de texte pendant plusieurs semaines avant d'y revenir.
«C'est un signal positif» mais «les dirigeants politiques doivent transformer ces promesses en action», a réagi le patron de Greenpeace, Mads Christensen.
Autre point sensible des négociations, la revendication des pays en développement pour la réforme des institutions financières internationales. Ils insistaient pour des engagements concrets, notamment pour faciliter l'accès de certains d'entre eux à des financements préférentiels pour faire face, en particulier, aux impacts du changement climatique.


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