L'usine Fiat El Djazaïr, relevant du groupe Stellantis, est passée à la vitesse supérieure dans les investissements lancés dans le volet qui a trait à la production et pour lesquels ses promoteurs se sont, d'ailleurs, engagés en lançant cet important projet entrant dans le cadre de la renaissance de l'industrie automobile sur des bases bien définies. En consolidant son investissement en Algérie, cette usine, implantée dans la zone industrielle de Tafraoui, dans la wilaya d'Oran, a, en fin de semaine, lancé deux chantiers phares en présence du ministre de l'Industrie et de la production pharmaceutique à l'occasion de la visite de travail et d'inspection qu'il a rendue dans la capitale de l'ouest du pays, Oran. Le premier a porté sur le lancement officiel de la production de la nouvelle version de la Fiat Doblo. Un prototype du modèle Fiat Doblo vitré a, à même, été présenté à l'occasion de la halte observée par le ministre dans cette usine. «La production en série débutera avant la fin de l'année en cours», a-t-on fait savoir sur place. Dans ce registre bien précis, le ministre Ali Aoun a fait savoir que «l'usine produit plusieurs versions», soulignant qu'«il s'agit de 4 Fiat 500 et 13 Fiat Doblo par heure». Il s'agit, selon toujours le ministre, de «l'un des modèles prisés par la clientèle». Soulignant que l'objectif est d'atteindre les 90 000 véhicules en 2025, le ministre a ajouté que «l'usine Fiat El-Djazaïr a tracé un ambitieux programme, celui-ci vise la production de 24 000 voitures avant la fin de l'année». Simultanément, cette usine se penche sérieusement sur l'important volet de l'intégration. Le ministère de l'Industrie a, en ce sens, fait état de «la signature des contrats de partenariat avec 4 sous-traitants locaux agréés par l'usine Fiat». Ces contrats portent, selon le département de Ali Aoun, sur «la fourniture et le montage des roues, de faisceaux électriques et électroniques en plus des kits sirghaz». «Ils entrent dans le cadre de l'intégration locale», a expliqué la même source, le ministère de l'Industrie et de la production pharmaceutique. En rendant visite à cette usine, le ministre Ali Aoun a eu droit à une projection vidéo, faisant état de la situation actuelle de l'usine et ses perspectives et ses projets futuristes instits à court terme. Ces derniers seront lancés après l'achèvement des ateliers de soudure et de peinture. En sillonnant les différents ateliers de cette même usine, Ali Aoun a également eu droit à un exposé détaillé axé principalement sur l'ensemble des différentes phases qui marquent la production automobile et de l'avancement des travaux d'extension. Il s'agit principalement des ateliers de peinture et de soudure, ces derniers qui visent la contribution dans le renforcement l'intégration locale. Le périple oranais a, par ailleurs, servi de tribune pour le ministre pour rendre visite à l'usine PURLAB, spécialisée dans la production de médicaments anticancéreux et bio similaires. Implantée dans la zone d'activité El-Karma, cette usine, s'étendant sur une superficie totale de 2 500 m², comprend deux unités de production. La première est spécialisée dans la fabrication de médicaments anticancéreux, sous deux formes pharmaceutiques, dans les formes sèche et injectable. Elle a une capacité de production annuelle de 36 millions d'unités (forme sèche) et de 2 millions d'unités en injectables. Spécialisé dans la fabrication de médicaments bio similaires, le second atelier a une capacité de production annuelle de 22,6 millions de boîtes et de 2,2 millions de seringues pré-remplies. Ali Aoun n'est, dans ce registre bien précis, aucunement resté sur ses marques en faisant, sur les lieux même, état des «grands progrès réalisés par l'unité». Rappelant que cette usine «produit des médicaments très demandés par le marché national», Ali Aoun n'a pas, non plus, omis d'exhorter les responsables de ce laboratoire à «redoubler plus d'efforts pour couvrir le marché national».