Au moins 40 pays ont apporté, samedi passé, leur soutien «complet» à la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul) et exhorté à protéger les Casques bleus dont 5 ont été blessés en 48 heures. «Nous pressons toutes les parties au conflit à respecter la présence de la Finul, ce qui implique de garantir la sécurité et la sûreté de tous ses employés, tout le temps», ont écrit 34 pays contributeurs à cette Force de l'ONU auxquels se sont ajoutés, entre temps, 6 autres Etats, selon une lettre diffusée sur le compte X de la mission de la Pologne aux Nations unies. L'entité sioniste s'est retrouvée, vendredi passé, sous le feu des critiques après que la Finul a accusé les troupes sionistes de tirer «de façon répétée» et «délibérée» sur ses positions. Plus de 430000 personnes ont traversé la frontière vers la Syrie. Le nombre de personnes fuyant le Liban vers la Syrie en raison des attaques sionistes a dépassé les 430000, indiquent, samedi passé, les autorités libanaises. Un rapport de la présidence du Conseil des ministres libanais souligne qu'«entre le 23 septembre et le 11 octobre, plus de 430000 personnes, dont 317000 citoyens syriens et 115000 citoyens libanais, ont traversé la frontière du pays vers la Syrie». Le rapport note également que le nombre de martyrs lors des attaques sionistes contre le Liban depuis le 8 octobre 2023 est passé à 2229 et que le nombre de blessés a augmenté à 10380. Il est indiqué en outre que 1032 centres ont été ouverts pour les personnes déplacées à l'intérieur du pays. Depuis le 23 septembre dernier, l'entité sioniste a élargi la portée du génocide qu'elle commet à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, pour inclure la plupart des régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, par des raids aériens d'une violence et d'une intensité sans précédent. Neuf personnes sont tombées en martyrs, samedi passé, dans des raids sionistes sur deux villages au nord et au sud de Beyrouth, a rapporté le ministère libanais de la Santé. Une «frappe ennemie sioniste sur Maaysra», a fait «5 morts et 14 blessés», a indiqué le ministère. Par ailleurs, et selon la même source, «4 personnes sont tombées en martyrs et 14 autres blessées» dans une «frappe ennemie sioniste» sur Barja, village sunnite de la région du Chouf au sud de la capitale. Sur la côte nord, à Deir Billa, à 15 km de Batroun, l'agence officielle ANI rapporte une autre frappe sioniste «sur une maison où se trouvaient des déplacés du sud», faisant état de victimes mais sans donner de bilan détaillé. Dans l'est, l'hôpital Tal Chiha a fait état de «légers dégâts matériels» après «des frappes non loin de la ville» de Zahlé. Il a précisé qu'il n'y a eu aucune victime et qu'il reste opérationnel. L'ANI fait, en outre, état de frappes sionistes sur la vallée de la Bekaa, également dans l'est du pays. Par ailleurs, une frappe sioniste a visé, samedi soir, un marché de la grande ville de Nabatiyeh, rapporte l'agence officielle ANI. Vendredi dernier, les raids ont fait 26 martyrs au Liban, selon le ministère de la Santé qui recense plus de 2255 martyrs depuis un an. Le ministère slovène des Affaires étrangères a condamné les récentes attaques de l'armée sioniste contre la Force de maintien de la paix des Nations unies au Liban (Finul), qui ont fait 4 blessés parmi ses membres. «La Slovénie condamne les tirs de l'armée (sioniste) contre le personnel de maintien de la paix du QG de la Finul. Ces actions constituent une grave violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et du droit international humanitaire», a déclaré le ministère sur les réseaux sociaux, soulignant la nécessité de la protection des soldats de la paix en vertu du droit international. La Finul a annoncé, dans un communiqué, qu'un char de l'armée sioniste avait tiré sur son QG dans le sud du Liban, faisant 4 blessés parmi ses soldats. Elle a indiqué que les forces sionistes avaient tiré «de façon répétée» sur ses positions. Depuis le début de l'agression sioniste contre le Liban en octobre 2023, plus de 2100 personnes sont tombées en martyrs dans ce pays, dont plus de 1200 depuis le 23 septembre, selon des chiffres officiels. L'ONU a recensé près de 700000 déplacés.