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L'intraitable révolutionnaire
Il y a 54 ans disparaissait Krim Belkacem
Publié dans L'Expression le 17 - 10 - 2024

Cinquante-quatre ans ont passé depuis que Krim Belkacem dont le nom est lié aux Accords d'Evian qu'il a paraphés et qui ont signé la fin de plus de 130 années de colonisation française. Une commémoration qui intervient à quelques jours du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution, le 1er novembre 1954. Krim Belkacem aurait eu 102 ans cette année. Il est né le 15 décembre 1922 à Ath Yahia Moussa, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Son nom demeurera étroitement lié aux négociations d'Evian. Il apposera sa signature au bas du parchemin des accords qui en découleront. Ils mettront fin à plus de sept ans d'une guerre féroce, d'une répression sauvage, que le peuple algérien souffrira dans sa chair. Ils signeront la fin du mythe de l'Algérie française, d'un système colonial barbare qui a réduit l'Algérien au rang d'indigène durant plus d'un siècle. Un combat, une trajectoire, un processus, une aventure humaine exaltante qui jalonneront le parcours révolutionnaire exceptionnel d'un homme d'exception qui a pris le maquis sept ans avant le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et qu'il accompagnera jusqu'à la signature des Accords d'Evian qui ont mis fin à 132 ans de colonisation. Un événement qui remonte au 19 mars 1962: une date majeure dans la jeune histoire de l'Algérie indépendante. Elle vient nous rappeler le dur combat et le long chemin qui l'ont conduite à l'indépendance. Le nom de Krim Belkacem demeure à ce titre une référence et reste intimement lié à cette Algérie une et indivisible dont ont rêvé lui et ses compagnons d'armes. Retour sur des tractations qui auront duré près d'une année. Il sera question de mettre fin à une colonisation féroce qui a duré plus de 130 ans. Krim est à la tête de la délégation qui va négocier l'indépendance de l'Algérie, secondé par des hommes qui feront briller de mille feux une diplomatie née dans les maquis. Krim Belkacem et son équipe, composée de Mohamed Seddik Benyahia, Réda Malek, Tayeb Boulahrouf, Ahmed Boumendjel, Saâd Dahlab, Ahmed Francis, M'hamed Yazid... ne céderont pas d'un pouce. Krim Belkacem annonce la couleur. Il sera sans concession. Comme à la première heure. Celle où il a décidé de se donner corps et âme pour l'indépendance de cette terre qui l'a vu naître. C'est dans cette lignée que s'inscrit le parcours de Krim Belkacem. Celui d'un homme qui aura tenu le maquis près de dix ans avant le déclenchement de la Guerre de libération nationale, le 1er Novembre 1954. Né à Draâ El Mizan un 15 décembre 1922, il fréquenta l'école Sarrouy à Alger où il décrocha son certificat d'études primaires. Une performance pour un musulman à l'époque. Il est animé très tôt d'idées révolutionnaires. Dès 1945, il adhère au Parti du peuple algérien, le PPA. En 1947, il est convaincu que seule la révolution, la lutte armée peut mener à la liberté. Dès lors, il prendra le maquis où il organise et forme des groupes militaires. Il sera en avance de sept années sur le 1er Novembre 1954. Un chiffre prémonitoire: la Guerre de libération durera sept ans. Il dominera le FLN-ALN en 1958-59 en tant que ministre des Forces armées. Il sera à la tête du ministère des Affaires étrangères et de celui de l'Intérieur au sein du GPRA, le Gouvernement provisoire de la République algérienne, entre 1960 et 1961. Il aura incarné, à lui seul, toutes les fièvres et les soubresauts qui auront jalonné le Mouvement de libération nationale, et particulièrement l'une de ses étapes les plus cruciales, la fin du PPA-MTLD et la chute de son chef historique, Messali Hadj. Héros de la Guerre de libération nationale, Krim Belkacem symbolise, à plus d'un titre, l'un des plus fabuleux combats menés par un révolutionnaire algérien contre le colonialisme français et l'impérialisme, pour la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes.
La date du 19 Mars couronnera cet objectif et restera intimement liée au nom de Krim Belkacem. Pour l'éternité... Ironie du sort, il sera retrouvé assassiné au mois d'octobre 1970 dans une chambre d'hôtel à Francfort.

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