Après un départ plus ou moins boiteux, les joueurs du club phare de l'Oranie se sont quelque peu rebiffés à l'occasion de cette 5e journée qu'ils ont disputée en cette fin de semaine à domicile, très précisément dans le stade Miloud Hadefi, tout en s'imposant devant leurs invités de la ville des Genêts, la JS Kabylie. En fait, les Oranais du MC Oran ont d'autant plus pris au sérieux la nécessité de leur retour qu'ils ont vite fait d'oublier ce début de championnat marqué jusqu'ici par des flottements au niveau des trois compartiments, défensif, milieu de terrain et le bloc offensif. C'est ainsi qu'ils se sont attelés, de prime abord, dans d'intenses préparatifs pour marquer leur retour dans le match à disputer dans le somptueux stade portant le nom du Kaiser d'Afrique, Miloud Hadefi. En effet, ils ont réussi le défi qu'ils se sont lancé en abattant pleinement leurs cartes pour engranger les trois points de cette rencontre au rendement jugé tout juste moyen. Cependant, les Oranais du MC Oran ont jugé utile de profiter de la brusquerie des joueurs de la JS Kabylie. Les trois chers points ont certes été adjugés par le club local. Toutefois, la rencontre n'a aucunement atteint le niveau attendu si l'on prend en compte la qualité des rencontres des années du bon vieux temps réunissant les deux clubs, aussi bien à Oran qu'à Tizi Ouzou. Les connaisseurs et les spécialistes sont convenus que les joueurs des deux camps ont du mal à se lancer dans la construction de leur jeu hormis quelques petites passes finissant très souvent par tomber dans l'eau, quoique la patte ne manque pas. Pour cause, les esprits des joueurs des deux camps sont, contre toute attente, gagnés par la peur d'initier. Loin du vif et de la vivacité, les 22 acteurs ont, en décortiquant l'ensemble des séquences le long du match, été statiques, ayant concentré leurs forces au niveau du département du milieu de terrain. Les offensives timides menées par les deux camps sont loin d'être comparées aux rencontres du bon vieux temps. Terne, saumâtre et sans aucun goût a donc été ce match qui servira toutefois de leçon pour en tirer les enseignements. Sinon, comment interpréter le fait qu'il aura fallu attendre aussi longtemps pour voir Benamara oser un seul tir de 20 mètres et qui n'a d'ailleurs causé aucun préjudice au camp adverse, la JS Kabylie. En ripostant, les joueurs de la JSK ont; à deux reprises, tenté de répondre sans pour autant réussir le coup, leurs tentatives ont été transformées en corners mal négociés également. Bien mieux, les représentants de la ville des Genêts ont, au fur et à mesure du match, montré des signes de lassitude. Et ce fut la débandade pour ne pas dire la déroute des invités de Miloud Hadefi à telle enseigne que les Oranais ont, en se saisissant de cette faiblesse de leurs adversaires, pris leur destin en main pour s'imposer par le biais de Boukholda et Chaouch. Ce fut d'ailleurs ce joueur qui a ouvert le score à la 26' avant que son camarade Dahar ne signe cette feuille de route en assénant le second but à la 82'. Il aura fallu le retour des joueurs des vestiaires pour que les Canaris tentent vainement quelques coups en portant le danger dans la zone rouge du MC Oran. Les Oranais ont fait preuve de leur velléité quant à préserver le score et pourquoi pas creuser l'écart? En effet, le Mouloudia a été sauvé à deux reprises. La première fut l'oeuvre du portier oranais qui a stoppé le tir puissant de Rahmani. Lors du second coup, le MC Oran a été sauvé par la VAR après que l'arbitre a jugé utile de siffler un penalty commis sur Akhrib. Le MCO a réussi à creuser l'écart à la 82'. En réalisant l'essentiel, les Oranais ont maintenu ce score jusqu'au coup de sifflet final de cette rencontre qui peut servir de tribune pour tirer les enseignements nécessaires en se préparant pour le reste du championnat.