Faid appelle les banques à proposer des produits innovants adaptés aux besoins des citoyens    Natation/Championnats d'Afrique Open: l'Algérie décroche six nouvelles médailles, dont trois en or    Infarctus du myocarde: des artistes prennent part à une opération de sensibilisation et de formation aux premiers secours    Les médias ont contribué avec force dans la lutte du peuple algérien, avant et pendant la guerre de libération nationale    Sétif: une pléiade d'artistes et de réalisateurs à l'ouverture des Journées internationales du cinéma    Le président de la République décide d'assurer la prise en charge médicale de l'artiste Bahia Rachedi et la transférer à l'étranger    Pénurie et gaspillage de l'eau    La CPI déclare que ses activités sont «compromises» par les menaces    Abbas a salué la décision de la République Trinité-et-Tobago de reconnaître l'Etat de Palestine    Unesco : Le Prix Guillermo Cano pour la liberté de la presse décerné aux journalistes palestiniens    Le wali honore la presse locale    Ça se froisse de partout !    Kheireddine Barbari chef de la délégation sportive algérienne aux JO 2024    L'entraîneur demande la résiliation de son contrat    L'Organisation nationale des journalistes algériens appelle à poursuivre les efforts pour relever les défis    Du nouveau pour la protection des travailleurs !    La kachabia à l'épreuve du temps    Lettre ouverte A Monsieur le Président de la République    A Monsieur le président de la République    A Monsieur le président de la République    Lettre ouverte Excellence, Monsieur le Président de la République    La styliste palestinienne, Sineen Kharoub, invitée d'honneur    Hasna El Bacharia inhumée au cimetière de Béchar    Recueillement à la mémoire des martyrs de l'attentat terroriste de l'OAS du 2 mai 1962    Le président de la République appelle l'OCI à contrer l'islamophobie    Les réalisations économiques et sociales de l'Algérie mises en avant    Le président de la République appelle à la réforme de l'OCI    BAC/BEM 2024 : les dates de retrait des convocations fixées    Le Front El Moustakbal appelle à élever l'action politique à la hauteur de la dynamique que connait l'Algérie    Bouira: la Protection civile algérienne mène un exercice de simulation d'un fort séisme    Grand prix de cyclisme de la ville d'Oran : Nassim Saïdi remporte la 28e édition    Les prochaines présidentielles sont le symbole de la légitimité populaire des institutions et le garant de la stabilité institutionnelle    Ouverture de la 10e édition du Forum africain de l'investissement et du commerce    AG Ordinaire du Comité olympique et sportif algérien : adoption des bilans et amendement des statuts    Le CNJA salue les réalisations accomplies par le secteur    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 34.654 martyrs    La protesta estudiantine occidentale face aux lobbies sionistes.    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80    Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Lotfi Raïssi libre
APRES 5 MOIS DE DETENTION
Publié dans L'Expression le 13 - 02 - 2002

Une semaine de détention, deux, trois et puis vingt semaines. La justice britannique n'a pas pu attendre plus longtemps les preuves du FBI inculpant Raïssi, car inexistantes.
Un juge britannique a ordonné hier la remise en liberté conditionnelle du pilote algérien, Lotfi Raïssi, soupçonné par les Etats-Unis d'implication dans la préparation des attentats du 11 septembre.
Le juge Timothy Workman a ordonné la remise en liberté de M.Raïssi, détenu depuis le 21 septembre, jugeant que les charges retenues contre lui étaient insuffisantes pour justifier son maintien en prison. Il a été remis en liberté provisoire jusqu'au 28 mars.
La famille du pilote de ligne devra déposer une caution de 10.000 livres (16.000 euros) et lui même devra soumettre son passeport aux autorités judiciaires. Cette décision constitue un revers pour les autorités américaines qui estiment que Lotfi Raïssi, 27 ans, pourrait disparaître dans la nature en cas de remise en liberté.
Ces dernières réclament l'extradition de Raïssi, qu'elles soupçonnent d'avoir dispensé des cours de pilotage à l'un des auteurs des attentats du 11 septembre.
Mais les seules charges officiellement retenues à ce jour contre lui sont celles d'avoir menti dans ses déclarations pour obtenir un brevet de pilote américain.
La décision du juge Timothy Workman n'est pas du tout le fruit du hasard. C'est d'abord le quotidien L'Expression, sous la plume de son directeur Ahmed Fattani, qui a attiré l'attention de l'opinion publique sur le cas Raïssi. La mère de ce dernier avait demandé à M.Fattani, à Alger, de dénoncer la justice à deux vitesses concernant certains Algériens soupçonnés d'appartenir au réseau d'Al-Qaîda. Au lendemain de la parution de l'éditorial de L'Expression, les autorités algériennes ont saisi, par le canal de l'ambassade à Londres, la justice britannique sur ce cas «spécifique» et entrepris, par ailleurs, des contacts avec la famille Raïssi.
Hormis le fait que la justice britannique n'a pas été convaincue par les arguments américains chargeant le jeune pilote algérien, il semble que l'intervention du ministre de la Justice, Ahmed Ouyahia, auprès de l'autorité judiciaire de la Grande-Bretagne, lors de sa dernière visite à Londres, a porté ses fruits.
En effet, le dossier de Lotfi Raïssi figurait parmi ceux abordés par Ouyahia et son homologue britannique.
L'initiative de Ouyahia a, par ailleurs, été complétée par des contacts des membres de la représentation diplomatique algérienne à Londres avec Raïssi dans la prison de Bel Marsh.
Apparemment convaincus de son innocence, les diplomates algériens ont adressé une lettre au ministre britannique de l'Intérieur lui demandant de ne pas céder aux pressions des Américains et exigeant une neutralité de la part de la justice britannique.
Ces interventions, jugées très positives, viennent en réponse aux appels de la famille du jeune pilote, qui n'a jamais cessé de clamer l'innocence de son fils. Sa mère s'est déplacée jusqu'à Alger pour demander l'intervention des autorités algériennes en faveur de son fils. Les vingt semaines de détention par la justice britannique dépassent de loin les normes légales de la garde à vue.
Cela étant, la justice britannique ne pouvait prolonger davantage la détention de Raïssi plus que la durée légale, en l'absence d'éléments nouveaux justifiant la prolongation de la détention temporaire. De fait, les Britanniques avaient, à maintes reprises, demandé à l'Administration américaine d'avancer ses preuves contre Raïssi justifiant son extradition vers les USA.
Depuis le 21 septembre, le FBI n'a pas été en mesure de certifier ses soupçons contre le jeune pilote. L'attente de la justice britannique n'avait que trop duré, entraînant une polémique médiatique et politique à l'égard des Américains. Une polémique qui s'est montrée virulente envers les Américains.
Selon des sources judiciaires algériennes, le calvaire de Raïssi ne devra plus continuer au-delà de la prochaine comparution.
Les mêmes sources indiquent que si le FBI disposait d'assez de preuve contre Raïssi, vingt semaines auraient été largement suffisantes pour le démontrer.
Ce qui conforte les thèses de nos sources, ce sont les récentes déclarations d'un responsable du FBI qui, durant son séjour en Angleterre, avait annoncé que le Federal bureau of investigation classe Raïssi dans la catégorie des «peut-être oui, peut-être non».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.