Le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur l'état de la nation a eu un écho profond au sein de la scène politique. Dans une première réaction, le parti Front de libération nationale enregistre avec une grande fierté ce qui a été dit dans le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, saluant la clarté et la franchise contenues dans le discours concernant les positions de notre pays sur de nombreuses questions sensibles. À ce titre, le FLN considère le discours du président de la République comme «un programme qu'il s'engage à œuvrer pour contribuer à sa mise en œuvre, à travers ses militants et ses membres occupant divers postes et responsabilités, dans les conseils des élus locaux et nationaux ainsi qu'en sensibilisant à son importance et en sensibilisant à la nécessité de s'engager dans la réalisation de ses objectifs, en raison de sa conviction que la politique menée par le Président – grâce à sa direction distinguée et à ses compétences en leadership, ainsi qu'en la prise de conscience et la mobilisation des populations autour– est sur la bonne voie». Pour sa part, le front El-Moustakbal a salué les engagements et les programmes globaux contenus dans ce discours visant «le développement économique et social et incarnant des visions stratégiques claires, notamment dans le dialogue national, la lutte contre la corruption, le renforcement de la démocratie et le développement de l'économie nationale». De même importance, le parti du front El-Moustakbal considère hautement bénéfique l'annonce faite par le président de la République de «lancer un dialogue politique national global, loin de la reproduction rhétorique, visant à renforcer les droits fondamentaux, à élargir le travail des partis et associations politiques et à renforcer le front intérieur, de manière à garantir la durabilité de la stabilité politique et la consécration d'une véritable pratique démocratique». Sur le plan du développement et de la croissance socio-économiques, le parti a souligné «l'importance des indicateurs positifs atteints par l'Algérie dans le domaine économique, comme l'indiquent les résultats du discours en chiffres et en preuves, et le passage au stade de l'autosuffisance dans de nombreux secteurs vitaux, tels que la production de l'énergie électrique et l'essence, et la promotion de l'agriculture, qui est devenue un pilier fondamental de notre économie nationale, et nous notons l'atelier de grands projets et mines qui fourniront de la richesse et des emplois. De son côté, le parti Jil Jadid précise que «la situation politique en Algérie fait face à des défis réels, comme l'a reconnu le président de la République, qui s'était engagé à travailler avec toutes les composantes de la classe politique pour passer de la démocratie des slogans à la construction d'un véritable Etat de droit». Il appelle à un vrai débat sur «les questions essentielles liées à la liberté de la presse et d'expression, à la place des partis politiques, à l'organisation des élections ou aux choix économiques». Pour ce parti, ces questions nécessitent un débat large et responsable, en particulier dans ce contexte international préoccupant qui appelle à renforcer le front intérieur et à restaurer la confiance des citoyens dans leur leadership. De son côté, le parti du Front du militantisme national (FMN), a estimé que le discours du président de la République à la nation témoignait « de la volonté politique de réaliser une bonne gouvernance à travers la concertation ». Concernant l'appel du président de la République à un dialogue national, le FMN a exhorté à « poursuivre l'écoute de toutes les composantes de la société, y compris les nouveaux partis politiques ». De son côté, le parti TAJ a loué la teneur du discours du président de la République, mettant en avant « l'attachement ferme et constant du président de la République à honorer tous ses engagements pris devant le peuple algérien, pour améliorer le niveau de vie du citoyen et préserver sa dignité, à travers la promotion de l'économie algérienne ». Ledit parti a également salué la détermination du président de la République à « lancer un dialogue national en vue de parachever l'organisation de la vie politique et de construire les instituions de l'Etat », réaffirmant sa « pleine adhésion à cette démarche pour une Algérie sûre, stable et prospère ». Le Mouvement Ennahda a, de son coté, affirmé avoir suivi le discours du président de la République, le qualifiant « de tradition louable qui consacre la complémentarité entre les institutions élues, exécutives et législatives, afin de répondre aux aspirations du peuple algérien en matière de droits, de libertés et de vie décente ».