Les joueurs du MC Oran ont raté l'occasion de s'affranchir ne serait-ce qu'une seule fois de leur bête noire, l'ASO Chlef. Ils n'ont pas non plus réussi à s'imposer ne serait-ce qu'un tant soit peu en évoluant en dehors de leurs bases, à l'extérieur. Tel est le petit constat que l'on peut tirer, qui saute d'ailleurs aux yeux, du match disputé mardi au stade Boumezrag de Chlef par les Hamraoua face à leur adversaire éternel l'ASO Chlef. Terne a été cette rencontre, celle-ci a fini par sourire aux locaux de l'ASO Chlef qui ont su négocier ses différentes parties à tel point qu'ils ont réussi à tirer profit de toutes les lacunes qu'ils ont relevées chez leurs invités venus d'Oran pour rentrer ne serait- ce qu'avec un score pouvant refléter l'image d'une image qui s'est préparée au mieux avant de s'effondrer comme un château de cartes, cédant au poids et à la vitesse de match imposés par les Chélifiens. Les Oranais, qu'ils soient membres de la direction, joueurs ou encore membres de la barre technique, sont, pour ainsi dire, rentrés tout aussi insipides, blafards et très déçus. Derrière cette déception, se cache des lectures à faire dont une à ne jamais omettre : comment est-ce possible que le MC Oran puisse atteindre ce niveau à la limite au ras des pâquerettes, à telle enseigne qu'il peine à se défaire de cette série des défaites le pourchassant ? Bien mieux encore, le MC Oran peine à se reconstruire, alors qu'il a entamé le championnat en réalisant un parcours honorable, avant qu'il ne chute aux abysses. Il est vrai que les Hamraoua ont résisté aux assauts chélifiens jusqu'à la dernière minute du match, avant que le verdict fatal ne soit prononcé par l'arbitre, accordant un penalty exécuté par Yawo Agbango, laissant ainsi le MC Oran dans l'émoi et la désolation. Ils se sont malheureusement trompés de schéma tactique lorsque les Hamraoua ont jugé utile d'avaliser un jeu ultra-défensif bâti sur des attaques furtives, des contre- attaques à tel point que l'on a cru à la potion miraculeuse ? Loin des calculs, le football n'est aucunement une science exacte. Une petite surprise peut aisément tout chambouler la situation. C'est le cas du MC Oran dont les joueurs étaient sans aucun doute convaincus d' avoir bien négocié leur match, avant qu'ils ne rentrent déçus au plus profond de leur âme. Ne dit-on pas que la meilleure défense c'est l'attaque ? C'est en déniant cette tactique de tous les temps et toutes les situations que les Oranais d'El Hamri, figés à outrance dans leur système défensif, ont fini par être battus et de surcroît à la dernière minute. Les Oranais ont, par ailleurs, confirmé et affirmé leurs faiblesses en évoluant loin de leurs bases. Sinon comment interpréter cette faiblesse relevée des attaquants de la citadelle hamraouie ? Celle-ci peine toujours à faire valoir ses «compétences» à l'extérieur, à telle enseigne que ce même compartiment peine à construire son jeu offensif, certes entamé dans les débuts de match en ayant réussi à réduire les espaces à leurs adversaires de l'ASO Chlef qui ont, eux aussi, peiné à reconstruire leur jeu.