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L'Algérie n'a jamais été dans la provocation
Macron le reconnaît implicitement
Publié dans L'Expression le 02 - 03 - 2025


Macron sort de son silence et remet à leur place Retailleau et ses acolytes. Au lendemain de la sortie controversée du Premier ministre, François Bayrou - une scène qui ressemblait à une prise d'otage avec deux «ravisseurs» à ses côtés -, Emmanuel Macron a désavoué son propre Exécutif. Depuis le Portugal, où il effectuait une visite d'Etat, le président français a tenu des propos qui tranchent radicalement avec le discours officiel tenu ces derniers mois sous la pression de l'extrême droite et de ses relais au sein du gouvernement. Dans sa déclaration, Macron a implicitement reconnu que l'Algérie n'avait jamais été dans la provocation. «J'ai bien entendu les mots du président Tebboune et je souhaite qu'il y ait maintenant un travail de fond qui soit réengagé au service de nos intérêts, des uns et des autres, avec exigence, respect et engagement», a-t-il affirmé. Un constat qui met en évidence une réalité incontestable: l'Algérie a toujours privilégié le langage diplomatique et une communication maîtrisée, loin des excès constatés du côté français. Jusqu'ici, la posture de la France officielle relevait d'une escalade permanente. Emmanuel Macron lui-même avait manqué à ses devoirs envers un Etat souverain, en multipliant les déclarations irrespectueuses, comme lorsqu'il avait accusé l'Algérie de se «déshonorer». Il était même allé jusqu'à s'immiscer dans les affaires internes et judiciaires du pays. Mais aujourd'hui, il semble amorcer un virage, plaidant pour un dialogue direct entre l'Elysée et El Mouradia, basé sur le «respect et l'engagement», des principes jusqu'ici ignorés par la France dans la relation bilatérale. Cette évolution sonne comme une réponse directe aux avertissements d'Abdelmadjid Tebboune et la position ferme et sans ambiguïté de l'Algérie dans cette affaire. Début février, dans une interview accordée au journal L'Opinion, le président algérien avait mis en garde son homologue contre une politique dictée par l'extrême droite, qui faisait «perdre du temps aux deux pays». Son ton était resté mesuré et respectueux, insistant sur la nécessité pour la France d'assumer ses responsabilités. L'Algérie n'a jamais parlé de rupture, comme l'a rappelé récemment un communiqué du ministère des Affaires étrangères: «L'Algérie n'a pris l'initiative d'aucune rupture et a laissé la partie française en assumer seule la responsabilité pleine et entière.» Le même communiqué soulignait également que «l'Algérie s'est astreinte au calme, à la mesure et à la retenue. Les manquements constatés aux obligations nationales et internationales sont le fait de la partie française». Une position que plusieurs responsables politiques français ont reconnue. Eric Coquerel, président de la Commission des finances et député, a ainsi qualifié l'attitude de Paris envers Alger d'«erreur monumentale et de faute historique», affirmant que la provocation était venue de la France. Avec cette sortie, Macron semble vouloir calmer le jeu, prenant ses distances avec les «pyromanes» de son gouvernement. Il a également pris la défense des Français d'origine algérienne, victimes ces derniers mois d'attaques sans précédent, notamment dans les médias. Ces mêmes Algériens que l'extrême droite et ses relais visent en sortant à chaque fois la carte de l'Accord de 1968. «On a des millions de Françaises et de Français qui sont nés de parents algériens, qui sont parfois binationaux, qui n'ont rien à voir avec ces débats, qui sont des gens qui vivent en paix, adhérant aux valeurs de la République», a-t-il souligné. «Je ne voudrais pas qu'ils soient maintenant pris dans ces débats parce qu'ils ont le droit à une vie tranquille aussi.» Un message qui tranche avec la stigmatisation dont ces citoyens étaient la cible jusqu'à récemment. La vérité a fini donc par éclater: c'est une certaine France qui a «allumé le feu»...

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