Nouvelle provocation de la France officielle! Le gouvernement français s'en prend une nouvelle fois aux Algériens en France. Il prévoit d'exclure les ressortissants algériens de la liste des métiers en tension, une réforme qui va restreindre drastiquement leur accès à la régularisation par le travail. Cette exclusion touchera de nombreux secteurs, allant des agents d'entretien aux conducteurs de travaux, en passant par les médecins et les pharmaciens. «Les ministres de l'Intérieur et du Travail vont prochainement actualiser la liste des métiers en tension, et les ressortissants algériens n'en seront pas bénéficiaires», a déclaré Patrick Stefanini, représentant spécial du ministre de l'Intérieur, la semaine dernière. Concrètement, les Algériens en situation irrégulière ne pourront plus prétendre à la régularisation de leur titre de séjour via ce dispositif, contrairement aux autres nationalités. Il s'agit d'une discrimination à peine voilée, une ségrégation qui ne dit pas son nom dans un pays qui se revendique pourtant comme la patrie des droits de l'homme. Cette décision marque une nouvelle étape dans la politique de harcèlement et d'attaques systématiques contre la communauté algérienne en France, une hostilité qui s'intensifie depuis plusieurs mois, alimentée par des médias à la solde des lobbys sionistes et de l'extrême droite. Les Algériens de France sont devenus une cible privilégiée, victimes d'une campagne de diabolisation sans précédent. Même la Grande Mosquée de Paris n'a pas été épargnée: elle a subi des attaques virulentes de la part de ces mêmes médias, qui ont fait de l'algérophobie leur cheval de bataille. S'ajoute à cela une véritable «chasse à l'homme» menée par Bruno Retailleau contre les influenceurs d'origine algérienne. Certains ont été incarcérés, d'autres ont fait l'objet de tentatives d'expulsion, en violation de leurs droits fondamentaux. Tout cela dans le but d'exercer une pression sur l'Algérie et d'inciter la diaspora à se retourner contre les autorités algériennes. L'ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, ne s'en est d'ailleurs jamais caché: il avait ouvertement appelé à tout faire pour instrumentaliser cette communauté contre son pays d'origine. Mais c'est un échec! Solidement attachés à leur patrie d'origine, les Algériens de France n'ont pas cédé à cette oppression. Au contraire, ils se mobilisent pour dénoncer cet acharnement et cet «anti-algériannisme» alimenté par les médias et une frange de la classe politique française. Des voix s'élèvent pour dénoncer cette vendetta. Parmi elles, celle du sénateur d'origine algérienne Akli Mellouli, dont l'intervention au Sénat a marqué les esprits. Lors du débat sur l'accord de 1968, il a dénoncé les attaques répétées contre les Algériens de France. «Une certaine France fait de l'Algérie un bouc émissaire idéal au gré des calculs électoraux», a-t-il fustigé. «Il est temps de dire stop à cette instrumentalisation politicienne, aux mensonges, à la stigmatisation d'une communauté et au négationnisme historique.» Il a également mis en lumière les inégalités criantes imposées par l'accord de 1968, qui restreint les droits des Algériens et les exclut des avancées administratives accordées à d'autres ressortissants étrangers. D'autres personnalités d'origine algérienne sont également montées au créneau: Rachid Temal, l'industriel Yazid Sabeg, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz ou encore le militant associatif Yefri Benzerga. Tous dénoncent l'hostilité du gouvernement français envers tout ce qui touche à l'Algérie et appellent à la mobilisation contre ces velléités de l'extrême droite. Face à cette montée des tensions, un front de résistance se dessine, soutenu par des personnalités politiques, des syndicalistes et une large partie de la société française. Le gouvernement Bayrou semble inquiet de la situation, redoutant un embrasement dans les banlieues. Emmanuel Macron, conscient du danger, a tenté d'apaiser les esprits. «Des millions de Français sont nés de parents algériens, sont parfois binationaux. Ils n'ont rien à voir avec ces débats et vivent en paix, adhérant aux valeurs de la République. (...) Ils ont aussi droit à une vie tranquille», a-t-il déclaré la semaine dernière. Mais ces paroles suffiront-elles à calmer la colère d'une communauté excédée par des attaques répétées? Rien n'est moins sûr...