Le championnat national de football continue son petit et tortueux bonhomme de chemin. Est-il possible en 2025 après Jésus-Christ de parler de grandes équipes à la recherche de leur «glorieux» passé? Depuis un bon bout de temps, nos jeunes reporters continuent à transcrire des termes sportifs valables durant les années 1960. En effet, comment parler de la classe des Baâziz du RC Kouba, Omar Betrouni du MC Alger, de Djemaâ du CR Belcourt (actuellement CR Belouizdad), Abdelkader du NA Hussein Dey, feu Miloud Hadfi du MC Oran, Baba-Ali Attoui, Med-Hamaya Messaoudi de l'US Tébessa, Hamma Melaksou du MSP Batna, Messaoud Belloucif de l'AS Khroub, de Kolli de la JSK, d'Abdelhamid Salhi de l'ES Sétif, d'Ababsia de l'ES Souk Ahras, de Lehtihet de la JS Djijeli? Rien, absolument, ne permet à ces jeunes d'évoquer des footballeurs qu'ils n'ont connus qu'à travers des séquences en noir et blanc. Le fait est qu'actuellement le football ne ressemble en rien avec l'ancien foot. Pas mal d'exploits collectifs et individuels n'existent pratiquement plus! Entre le tuf et le gazon, il y a, entre les deux, le gazon esthétique. Reste l'arbitrage! C'est un domaine profond et complexe. L'état de cette «discipline» est, crie-t-on sur, et plus grave, sous tous les toits du pays, stable, mais combien de teams ont été pratiquement «volés» par ces «erreurs» d'arbitrage? La VAR! C'est un petit «voleur» disséminé sous un machin inviolable! On en parle à défaut de discuter des prouesses des stars du moment. Sur les terrains, on ne compte plus les bêtises récoltées durant chaque match. Prenons, par exemple, les remises en touche par des joueurs vicieux, sans coeur, tricheurs et minables dans leur manière de faire. Le tout, assez souvent, sous l'oeil bienveillant de juges de ligne indifférents, ignares, peureux et lâches. La sortie du cuir a lieu aux environs des 16 mètres. Le joueur s'empare de la balle, généralement, expédiée par un jeune ramasseur de balles, plus que partisan de l'équipe locale, ledit joueur prend le ballon à la volée, le fait rebondir trois fois en prenant soin de gagner quelques mètres. Mais au moment de lancer le cuir en direction du coéquipier démarqué, il fera tout pour effectuer quelques pas en direction des buts adverses! Le tout se passe sous l'oeil passif de celui qui ne voit rien se passer. Nous écrirons, en toute franchise, sans peur et sans crainte d'être contredit, même un arbitre partisan et «complice» d'un homme en noir, dépassé par l'enjeu du moment. Ne parlons pas de ce gardien qui a agacé par moments les spectateurs en place, en voulant gagner quelques secondes, par une attitude énervante, puisqu'il s'allongea à plat-ventre au-dessus d'un cuir «assagi» par cette attitude inconfortable car ce gardien était désespérément tout seul, au moment où il s'empara de la balle qui a atterri! L'avantage est utilisé selon les séquences du moment! Il y a avantage lorsque toute la défense ne peut se rattraper et que le buteur est près du... but! Il n'y a plus d'avantage quand le dernier défenseur chute, sans que personne, mais alors personne, ne l'ait... touché! Alors là, on se remémore les nombreuses balles aériennes. On renvoie le plus loin possible avant que le gardien de but, avancé, ne récupère et renvoie, à son tour, à son collègue-adversaire de 90 minutes, voire plus! Parfois, on peut voir un cuir docile et mourant, mis dehors par la stupidité d'un avant out! Il est vrai que cette balle ne demandait qu'à être poussée dans des filets désespérément vides, car le keeper-goal, lui, s'était trop aventuré à aider un peu trop ses attaquants, et donc déserté son poste! Qui s'amusait à arrêter les raids de l'élégant milieu Karim Ziani? Ou des terribles Nadir Belhaj, Djamel Mesbah, Antar Yahia, Majid Bouguerra, Karim Ziani, Rafik Halliche, Karim Matmour? ou, plus près de nous, les Riyad Karim Mahrez, Ismaël Bennacer, Islam Slimani, Adlène Guedioura, Sofiane Feghouli, Rami Bensebaïni, Adem Ounès, Yassine Brahimi, et autres Baghdad Bounedjah et Youssef Bellaïli, sans oublier le dernier arrivé le jeune Ramiz -Larbi Zerrouki qui resteront un bon bout de temps dans le coeur des Algériens, Aïssa Mandi, Waheb M'Boulhi, et autre Islam Slimani, relève de l'utopie. Avec un Ramadhan 1446, les sportifs n'ont pas le choix que de suivre des parties fades, amères et vides de contenus valables rien que pour se rincer l'oeil, en attendant de boire cette magnifique table garnie de confiseries orientales et succulentes. Saha ftourkoum!