Un Aïd El-Adha pour tous ! Toujours à l'écoute des plus démunis, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé d'importer un million de moutons à l'occasion de cette fête religieuse. Ce dossier, qui tient particulièrement à cœur aux citoyens, s'est invité au dernier Conseil des ministres. À cette occasion, le chef de l'Etat a ordonné le lancement d'une consultation internationale pour l'importation de ces bêtes en prévision de l'Aïd El-Adha, selon un communiqué officiel. « Cette consultation devra être menée avec des pays capables de fournir le cheptel nécessaire, et ce, dans les plus brefs délais », a précisé le président. Afin d'avoir un impact rapide et concret sur le marché, le chef de l'Etat a exigé un prix plafond pour les moutons importés. « L'Etat prendra en charge l'importation via ses établissements et organismes spécialisés dans la filière », a-t-il affirmé. Il a également demandé une collaboration avec les coopératives publiques des différentes wilayas pour assurer une commercialisation équitable, en coordination avec les instances compétentes. De plus, il a ordonné d'autoriser la vente via les services sociaux des entreprises et institutions, garantissant ainsi une distribution contrôlée en partenariat avec les acteurs sociaux. Le président Tebboune a précisément cadré cette opération, de l'achat à la vente, pour éviter toute spéculation et permettre au plus grand nombre de perpétuer le rituel du sacrifice dans des conditions abordables. Avec un million de moutons importés, près de cinq millions d'Algériens pourront célébrer l'Aïd sans se ruiner. Une mesure d'envergure, qui aura un effet direct sur les prix en les tirant vers le bas. Cette approche s'inscrit dans la continuité des actions menées par le président pour stabiliser les prix de la viande en Algérie. Grâce à l'importation de bovins et d'ovins, les Algériens ont pu acheter de la viande à 1 200 DA/kg pendant le mois de RamadHan, une situation que beaucoup pensaient impossible il y a encore un an. Il compte en faire de même avec l'importation des moutons pour l'Aïd El Adha. Cela afin de protéger notre cheptel et le pouvoir d'achat des citoyens. Réputé pour la qualité de ses races, il est confronté à des tensions. Certaines espèces, comme le mouton berbère ou le mouton bleu de Kabylie, sont en déclin, voire en voie de disparition. Avec 3,5 millions de têtes sacrifiées en moyenne chaque Aïd, cela pourrait impacter négativement la préservation de ce patrimoine, devenu une nécessité. Plutôt que d'interdire le sacrifice, comme l'ont fait certains pays, Tebboune a préféré une solution pragmatique : importer du bétail pour soulager le marché et préserver l'élevage local, sans impacter les citoyens. L'an dernier, les prix avaient flambé, atteignant 100 000 DA en moyenne, avec des pointes à 400 000 DA pour certaines bêtes, rendant l'achat impossible pour les ménages les plus modestes. Cette initiative présidentielle, largement saluée par les citoyens, rappelle des précédents historiques. L'Algérie avait déjà importé des moutons, notamment dans les années 1980 avec ceux de Nouvelle-Zélande, une opération qui avait suscité un débat religieux à l'époque. L'an dernier, des moutons roumains avaient également été importés, mais uniquement pour la consommation de viande et non pour le sacrifice. Avec cette nouvelle mesure, le président Tebboune franchit un cap supplémentaire. En agissant directement sur l'offre, il veut garantir un Aïd accessible à tous et stabiliser durablement le marché. Une preuve encore, que le Président est à l'écoute des Algériens, n'hésitant pas a réeformer ou prendre des mesures radicales pour satisfaire leurs doléances. Il l'a toujours dit, leur bien-être est une ligne rouge au-dessus de toute autre considération. « Le bien-être des Algériens est une ligne rouge au-dessus de toute autre considération ». Une promesse tenue, une fois de plus…