Le SG de l'ONU «choqué» par les frappes aériennes sionistes Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est «choqué» par les frappes sionistes à Ghaza, a indiqué, hier, un porte-parole des Nations unies. «Il lance un appel pressant pour que le cessez-le-feu soit respecté (et) que l'aide humanitaire sans entrave soit rétablie (...)», a déclaré Rolando Gomez, lors d'un point de presse à Genève, où le secrétaire général mène des discussions informelles sur Chypre. Le chef des droits de l'homme de l'ONU «horrifié» Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit «horrifié», hier, par la reprise des bombardements sionistes sur la bande de Ghaza, qui ont fait de nombreux morts, et a appelé à ce que «le cauchemar cesse immédiatement». «La seule voie à suivre est un règlement politique, conforme au droit international. Le recours à encore plus de force militaire ne fera qu'empiler davantage de misère sur une population palestinienne souffrant déjà de conditions catastrophiques», écrit Volker Türk. L'entité sioniste «doit immédiatement et entièrement» cesser la colonisation en Cisjordanie occupée et «évacuer tous les colons», a exigé le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme.»Le transfert par Israël de parties de sa propre population civile dans le territoire qu'il occupe constitue un crime de guerre», a accusé Volker Türk. La Russie «préoccupée» par «l'aggravation des tensions» Le Kremlin s'est dit hier «préoccupé» par «l'aggravation des tensions» à Ghaza où l'entité sioniste a mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve en janvier, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas. «L'aggravation de la situation, le retour à une spirale de tensions, c'est cela qui suscite notre préoccupation», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un briefing quotidien. L'Iran condamne un «génocide» L'Iran, pays dont le soutien à la cause palestinienne est inébranlable, a «fermement condamné» hier les frappes sionistes meurtrières dans la nuit sur la bande de Ghaza, et appelé à la fin du «génocide» contre les Palestiniens.»Ces attaques sont la continuation d'un génocide et du nettoyage ethnique en Palestine occupée», a estimé dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, imputant leur responsabilité «au gouvernement américain», allié de l'entité sioniste. La Jordanie condamne les frappes «barbares» «Nous suivons depuis hier (lundi) soir les bombardements israéliens agressifs et barbares sur la bande de Ghaza», a déclaré le porte-parole du gouvernement jordanien, Mohammad Momani, dénonçant une «agression contre l'humanité» et soulignant la nécessité de «mettre fin à cette agression». L'Egypte condamne fermement les frappes sionistes L'Egypte a condamné «fermement», hier, les frappes sionistes, les qualifiant de «violation flagrante» du cessez-le feu, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Pour Le Caire, cette attaque constitue «une escalade dangereuse qui menace d'engendrer des conséquences graves sur la stabilité de la région», déclare le ministère égyptien. La Turquie dénonce une «nouvelle phase de la politique génocidaire» sioniste La Turquie a dénoncé, hier, «une nouvelle phase» dans la «politique génocidaire» sioniste après les frappes intenses menées contre Ghaza. «Le massacre de centaines de Palestiniens démontre que la politique génocidaire du gouvernement Netanyahu est entrée dans une nouvelle phase», écrit le MAE dans un communiqué. «La communauté internationale doit adopter une position déterminée envers Israël afin de garantir un cessez-le-feu permanent à Ghaza et l'acheminement de l'aide humanitaire», ajoute le ministère turc, qui juge «inacceptable qu'Israël provoque une nouvelle spirale de violences» qui «défient les lois de l'humanité».