Décidément, «le fauteur de troubles» Bruno Retailleau n'en finit pas d'essuyer les revers. Sa campagne de Blitz contre l'Algérie échoue lamentablement sur les récifs de l'ineptie. Cette fois, sa tentative d'influencer et de dresser l'Union européenne contre notre pays, tel un pétard mouillé, se révèle être nulle et non avenue. L'UE lui a tout simplement adressé une fin de non recevoir, rejetant en bloc son insidieux appel à durcir sa position envers l'Algérie. Les arguments du trublion ministre français de l'Itérieur ne pèsent plus sur la balance. Bruxelles tranche, désormais, en faveur des raisons qui ont le plus de poids en faveur de ses intérêts. Cette dernière a pour priorité de maintenir une relation cordiale avec Alger, et pour cause: l'avenir énergétique des pays européens en dépend grandement, notamment à la faveur du nouveau contexte géopolitique mondial, où, l'Algérie s'impose comme fournisseur privilégié de gaz au Veux Continent. «Un rôle devenu encore plus stratégique depuis la reconfiguration du marché énergétique mondial» rappelle-t-on. Les déclarations haineuses de Retailleau sont donc loin d'affecter les relations entre l'Algérie et les pays européens. Ces dernières obéissent plus que jamais au principe de pragmatisme et font fi «des intérêts personnels d'un petit fauteur de troubles» comme l'a si bien qualifié la présidente du groupe parlementaire «La France insoumise», Mathilde Panot. Dans tous les cas la dépendance des Etats membres de l'UE au gaz algérien est un fait avéré qui conforte le statut de fournisseur stratégique de l'Algérie; ce qui rend toute mesure coercitive à son égard peu envisageabe, Soutient-on. La suspension de l'accord de transit du gaz russe via l'Ukraine a grandement façonné cette nouvelle réalité, où, la jauge des réserves de gaz européenne incite à la plus grande prudence. Les réserves de gaz en Europe ont, en effet, considérablement baissé, atteignant seulement 38,5% en février dernier. Dans certains pays comme la France et l'Allemagne, les niveaux sont encore plus bas, respectivement 22% et 34%. L'Italie et la Pologne affichent pour leur part des stocks à hauteur de 50%, tandis que l'Espagne se distingue avec un taux de remplissage de 65%. Finalement Retailleau n'a de cesse d'aller de l'esbroufe au désaveu. Tel est l'implacable sort de l'actuel locataire de la place Beauvau.