Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, prépare la saison estivale 2025. Il a présidé une réunion de coordination avec les responsables des principaux acteurs du secteur des transports en Algérie. L'objectif était de faire le point sur l'état d'avancement des opérations de maintenance et de réparation des navires, des wagons, ainsi que des travaux de réhabilitation des téléphériques à travers le pays. Le but étant de répondre au pic de demandes en matière de transport. Chose qui oblige les autorités à intensifier les travaux de réhabilitation des infrastructures existantes. Cette réunion a vu la participation des directeurs du Groupe algérien de transport maritime (Gatma), du Groupe des services portuaires (Serport), du Groupe de transport terrestre des voyageurs (Transtev), et de la Société nationale des transports ferroviaires (Sntv). Lors de cette rencontre, le ministre a souligné l'urgence d'accélérer les travaux de maintenance et de réhabilitation afin de respecter les délais et de garantir la qualité des services en prévision de la saison estivale 2025. Le premier responsable du secteur «a insisté sur la nécessité de mobiliser tous les moyens pour remettre en service les infrastructures de transport (navires, wagons, et téléphériques) dans les délais impartis». «Il est crucial de renforcer l'effort collectif pour offrir aux citoyens un service de qualité, notamment durant les périodes de forte affluence», a-t-il précisé. Cela avant d'ajouter qu'il était prêt à intervenir pour résoudre tout obstacle entravant la bonne marche des établissements sectoriels. Parmi les infrastructures abordées, les téléphériques en panne. Une urgence à résoudre avant la saison estivale. La wilaya d'Alger compte six téléphériques, mais cinq d'entre eux sont à l'arrêt, créant un véritable casse-tête pour les usagers, particulièrement dans des quartiers où la circulation est déjà un défi quotidien. Les lignes reliant des lieux emblématiques tels que Notre-Dame d'Afrique, Bouzaréah, Le Ruisseau, ainsi que le téléphérique de Belouizdad, ne sont plus opérationnelles, privant ainsi les habitants d'une alternative de transport rapide et écologique. À cela s'ajoute la fermeture du téléphérique «Les Fusillés», qui, dans le passé, permettait de monter vers le Palais de la culture Moufdi-Zakaria. L'un des téléphériques les plus utilisés, celui de Bab El Oued, qui vient d'être mis à l'arrêt vendredi pour une inspection réglementaire. L'Etac (Entreprise de Transport Algérien par Câble) a souligné que cette inspection est nécessaire pour vérifier les composants clés du téléphérique: câbles, cabines, structures porteuses, motorisation et dispositifs de sécurité. Cette révision vise à garantir la fiabilité et la sécurité de l'installation avant de permettre sa remise en service. «Avec un taux de disponibilité supérieur à 98%, le téléphérique a assuré plus de 24 000 heures d'exploitation, parcouru 345 600 km et transporté environ un million de passagers par an», selon l'entreprise. En effet, les téléphériques ne sont pas seulement un atout touristique pour la capitale, ils constituent également une véritable bouffée d'air frais pour les habitants qui les utilisent au quotidien. Dans un contexte de circulation de plus en plus congestionnée, ces installations aériennes permettent de gagner du temps et de réduire la pollution. «C'est tellement pratique, surtout avec le trafic à Alger», témoigne un habitant du quartier de Dar El Babour, soulignant l'importance de ces téléphériques pour ses déplacements quotidiens. Le rétablissement rapide de ces lignes est plus qu'une nécessité pour l'équilibre du système de transport urbain et pour le confort des usagers. Pareil pour les autres moyens de transport. L'urgence est donc de mise pour les navires, et wagons, cela afin de garantir une mobilité fluide et efficace.