Le Hamas a affirmé, hier, que les prisonniers sionistes à Ghaza pourraient être tués si l'armée israélienne tentait de les libérer par la force et si les frappes sur le territoire palestinien se poursuivaient. Le mouvement palestinien a indiqué dans un communiqué qu'il faisait «tout son possible pour maintenir les captifs en vie, mais le bombardement sioniste aveugle met leur vie en danger». «Chaque fois que l'occupation (sioniste, ndlr) tente de récupérer ses captifs par la force, elle finit par les ramener dans des cercueils», a-t-il ajouté. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 50 183 martyrs et 113 828 blessés, en majorité des enfants et des femmes, sans compter les milliers de disparus sous les décombres d'un territoire dévasté, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué, hier, les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, les corps de 39 martyrs et 124 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué que 830 Palestiniens sont tombés en martyrs et 1 787 ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l'agression sioniste. Elles ont, en outre, souligné qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent toujours sous les décombres. Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d'agression génocidaire sioniste qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d'occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois. La Jordanie a souligné mardi, la nécessité d'intensifier les efforts internationaux, pour mettre immédiatement un terme aux attaques sionistes contre la bande de Ghaza. Lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, mardi, le roi Abdallah II, a indiqué que la communauté internationale devrait agir pour contraindre l'entité sioniste à respecter l'accord de cessez-le-feu à Ghaza dans toutes ses étapes, et à reprendre l'acheminement de l'aide humanitaire, selon l'agence palestinienne de presse, Wafa. Il a mis en garde contre les dangers de la guerre en cours sur la vie de Palestiniens innocents, et l'aggravation de la situation humanitaire catastrophique à laquelle est confrontée la population de Ghaza. Le roi Abdallah II, a également réitéré la position de la Jordanie rejetant le déplacement des Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie occupée, affirmant qu'il ne peut y avoir de paix ni de stabilité dans la région sans une solution juste à la question palestinienne. Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d'agression génocidaire sioniste qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Par ailleurs, les forces d'occupation ont repris, mardi dernier, leur agression contre l'enclave palestinienne, après une interruption de deux mois, faisant plus de 500 martyrs. De son côté, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a appelé à «rétablir immédiatement» le cessez-le-feu à Ghaza, théâtre d'une nouvelle vague d'agressions sionistes, qui a fait des centaines de martyrs palestiniens. Pedro Sanchez a appelé, lors d'un entretien mardi avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Jordanie, Abdallah II, à «rétablir immédiatement l'accord de cessez-le-feu à Ghaza» et à «revenir à la table des négociations pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région sur la base d'une solution à deux Etats», selon un message publié sur les réseaux sociaux. «Nous devons mettre fin à cette spirale tragique de destruction et de mort», a-t-il également écrit. Près de 800 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 1 600 autres ont été blessés dans de nouvelles frappes aériennes sionistes sur Ghaza depuis le 18 mars, brisant l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur en janvier dans l'enclave assiégée.