320 000 enfants, soit l'ensemble de la population âgée de moins de cinq ans, sont également exposés à un risque de malnutrition aiguë. Alors que les intensification des opérations militaires israéliennes contre la plus grande ville de Ghaza, un demi-million de personnes sont « au bord de la famine» dans l'enclave palestinienne assiégée. Selon l'agence onusienne, «les familles survivent avec un minimum de denrées alimentaires de base, sans pratiquement aucune diversité alimentaire». Sur le terrain, « les équipes du PAM font tout leur possible pour fournir une aide alimentaire» «Cependant, celle-ci reste bien en deçà des besoins : seulement 47 % de notre objectif quotidien» «Les distributions organisées, les repas chauds et les boulangeries soutenues par le PAM ne peuvent pas reprendre sans une aide beaucoup plus importante », ajoute l'agence de l'ONU basée à Rome, qui rappelle qu'un cessez-le-feu est le « seul moyen d'intensifier l'aide » humanitaire dans l'enclave palestinienne. L'UNRWA note que les Gazaouis vivent dans des conditions « inhumaines ». Une façon pour pointer du doigt une doctrine humanitaire dont le but est de tenter de restreindre le travail des équipes humanitaires des Nations Unies. «La famine provoquée par l'Etat sioniste à été largement influencée par les tentatives délibérées de remplacer le système humanitaire coordonné par l'ONU par la Fondation humanitaire de Ghaza (GHF), avec pour motivation des considérations politiques ». Or ce nouveau système israélo-américain est source de « déshumanisation, de chaos et de mort », souligne l'UNRWA qui plaide pour un retour à « un système de coordination et de distribution unifié, dirigé par l'ONU et fondé sur le droit international humanitaire ». « Nous sommes très, très près de perdre notre humanité collective », a déclaré la Directrice de la communication de l'UNRWA, JulietteTouma. «Cette abomination doit cesser». Ce cri d'alarme de l'agence onusienne survient alors que la malnutrition continue de faire des victimes. Selon le ministère de la Santé de Ghaza, cinq nouveaux Palestiniens sont morts de malnutrition au cours des dernières 24 heures, dont deux enfants. Cela porte à 263 le nombre total de décès dus à la famine et à la malnutrition depuis le début de la guerre menée par Israël contre Ghaza, dont 112 enfants. Mohammed Mudeiris, un enfant qui a perdu son père dans une frappe aérienne israélienne, vient chercher de la nourriture pour ses frères et sœurs dans des camions d'aide arrivant via le point de passage de Zikim.UN News Mohammed Mudeiris, un enfant qui a perdu son père dans une frappe aérienne israélienne, vient chercher de la nourriture pour ses frères et sœurs dans des camions d'aide arrivant via le point de passage de Zikim. Par ailleurs, l'armée sioniste, poursuit ses attaques, poussant des milliers de familles à fuir Zeitoun, dans la ville de Ghaza, où plusieurs jours de raids continus ont dévasté le quartier. Dans un communiqué relayé par les médias, l'armée israélienne déclare poursuivre ses activités dans l'enclave. Elle dit continuer à « démanteler des infrastructures militaires» du Hamas dans le nord et le centre du territoire palestinien, affirmant avoir bombardé plusieurs cibles militaires au cours de la dernière journée, la population civil, continue de payer le prix trop fort, famine, malnutrition, attaques militaires, la mort guette Ghaza de toute part.
