Jeudi dernier, au rez-de-chaussée du majestueux Palais de justice du tribunal de Sidi M'hamed –Alger, régnait une bizarre atmosphère, signifiée par la présence d'une vingtaine d'avocats et d'avocates, rayonnant en ce 4ème jour de l'Aïd Esseghir 1446e année de l'Hégire ou bien, si vous permettez, volontiers, de «Chaouel». Encadrés par les «cylindrées, Me Chérif Bouzakaria, Me Chérif Lakhlef et l'avocat barbu, le rusé Me Ahmed-Hadj Nasser, les autres jeunes conseils étaient là, ce jour, à l'appel du candidat au poste de bâtonnier de la région d' Alger Me Lakhlef Chérif, cet avocat qui s'accroche tant bien que mal à être un jour ou l'autre, le bâtonnier idéal des «robes noires». Le sympathique conseil Me Hakim Bikhiti, est appuyé contre un des nombreux murs de la mosquée voisine du tribunal, en compagnie d'une demi-douzaine d'autres avocats, pour la plupart des camarades de promo. Ils évoquent les souvenirs d'adolescence, notamment ceux de la fac. Cependant, les regards étaient tous tournés vers les nombreux confrères touchés par l'âge, maladie, tels Me Hamid Khodja, Me El Hachemi Menaceur, Me Miloud Brahimi etc. vinrent à passer trois jolies collaboratrices, et stagiaires du cabinet Me Amine Benkraoua, qui, aux dernières nouvelles, se remet petit à petit, du mois de jeûne, grâce au précieux psychologique de sa douce maman, Me l'apport Khadîdja Benkraoua, toujours d'aplomb, surtout que le printemps est là, essuyant du revers de la main tous les obstacles ! Comme d'habitude de passage à Alger, le terrible et efficace défenseur des droits de l'homme et du citoyen, Me Abderrahmane-Amine Sidhoum, salue tout ce beau monde réuni à l'occasion de la prise de photos de candidats aux futures élections, de l'équipe de Me Lakhlef. Et voilà que Me Hassiba Boumerdassi, très amaigrie par un jeûne, pourtant doux, cette année, la charmante et élégante avocate, traverse la rue Abane- Ramdhane, pour son bureau situé à vingt- deux pas de la mosquée Ben Badis. Elle ne manquait pas de s'arrêter de temps à autres, saluant les confrères, perdus de vue durant le passage momentané du coma «universel», de «Monseigneur Ramadhan» 1446. Au milieu des bruits de pas sur les nombreuses marches d'escalier, menant au 1er étage, le guichet unique, liquide un à un, les rares et patients, postulants aux nécessaires documents judiciaires.