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L'Intifadha a repris
SAHARA OCCIDENTAL
Publié dans L'Expression le 13 - 12 - 2006

Cette vague de colère qui perdure depuis mai 2005, s'est propagée et a fait, cette fois-ci, plus de 23 blessés.
Pour la énième fois, les Sahraouis ont organisé des manifestations dans les villes occupées du Sahara occidental, pour réclamer l'indépendance. C'est une nouvelle vague, après une brève accalmie, de la protesta appelée «l'Intifadha de l'indépendance». Cet «orage» de colère qui perdure, depuis mai 2005, a touché les principales villes occupées du Sahara occidental.
Depuis dimanche, le moteur répressif marocain ne s'est pas grippé. Plusieurs blessés et des dizaines d'arrestations parmi des manifestants ont été recensés. Les villes rebelles de Smara et Layoune ont été carrément bouclées. Ces manifestations, pourtant pacifiques, organisées à l'occasion de la célébration du 58e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ont été réprimées dans le sang, rapporte l'Agence de presse sahraouie.
C'est aussi une réponse, claire, au projet dit «d'autonomie» que le Royaume chérifien s'apprête à soumettre à l'ONU. Ce dernier a été accueilli par un désaveu populaire massif. La situation paraît plus que jamais dans l'impasse. Ce qui fait craindre des dérapages aussi violents dans les jours à venir de la part du Makhzen. «La tension était à son paroxysme dans les deux villes sahraouies, où les autorités d'occupation ont quadrillé les principales artères». Un fait qui démontre l'échec avéré de la politique du royaume dans ce qu'il qualifie de «provinces du Sud». L'usage de la force a été, comme toujours, évident, tant la tension demeure exacerbée. «Les forces d'occupation marocaines ont dispersé, par la force, les manifestations qui se déroulaient dans la capitale sahraouie, Smara», feront savoir des témoignages recueillis par SPS. Ceux-ci ont annoncé aussi l'arrestation du fils du disparu El Makhlouf Haoudi. A El Ayoun, l'on a annoncé l'arrestation «d'une douzaine de personnes». A cela s'ajoute une liste de plusieurs blessés, dont l'activiste sahraouie des droits de l'homme et ex-prisonnière politique, Jiml El Ghalia. Même mot d'ordre et même réclamation.
Les manifestants sahraouis réclament l'organisation d'un référendum d'autodétermination et la vérité sur les 500 disparus sahraouis, ainsi que les 151 prisonniers de guerre. Après Smara et Layoune, les autres villes du Sud ont brûlé, aussi, durant les dernières heures. Cela est intervenu suite aux descentes des forces d'occupation dans les domiciles des Sahraouis. Un bilan provisoire annonce quelque 23 blessés à Smara. Plusieurs personnes ont été arrêtées dans les principales villes des territoires occupés et au sud du Maroc. Il s'agit, notamment, d'activistes sahraouis des droits de l'homme, à l'instar du président de l'Association sahraouie des victimes des violations (Asvdh) et ex-prisonnier politique, Brahim Dahan. Ils ne sont pas les seuls. La vice-présidente de Asvdh, Jiml El Ghalia, le vice-président du Comité de soutien à l'autodétermination du peuple sahraoui et ex-prisonnier politique, Hmad Hamad, ainsi que Mohamed Daddach ont été aussi interpellés par les forces d'occupation.
Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé, hier, le secrétaire général des Nations unies à «intervenir d'urgence pour protéger les citoyens sahraouis dans les territoires occupés». «Ces citoyens ont voulu réclamer le respect des libertés fondamentales au Sahara occidental et permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit fondamental à l'autodétermination», lit-on dans la lettre de Mohamed Abdelaziz, adressée au SG de l'ONU. Une politique aux contours assez flous, le Makhzen tente coûte que coûte d'entretenir «le fait accompli». Le silence des instances internationales chargées de la défense des droits de l'homme risque de replonger le Sahara dans le cercle vicieux d'un processus de décolonisation inachevé.


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