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Bush «réhabilite» Saddam
LE MONDE BOULEVERSE PAR L'EXECUTION DE SADDAM HUSSEIN
Publié dans L'Expression le 02 - 01 - 2007

Saddam Hussein emporte ses secrets. Toute complicité extérieure disparaît avec lui.
L'ancien président irakien a été exécuté. Washington a été le premier à se féliciter de cette exécution après avoir qualifié le système irakien d'«indépendant et fiable». Georges W.Bush a salué cette exécution comme une «étape importante» de l'Irak vers la démocratie. Or, comment peut-on vouloir la mort d'un homme, et cela à la veille de la Saint-Sylvestre et le jour même de l'Aïd, fête des musulmans? Il faut avoir de la haine en soi, un besoin de revanche, de vengeance personnelle. «Il n' y a pas de doute que les Etats-Unis sont la cible principale de sa haine. Saddam Hussein est l'homme qui a tenté de tuer mon père» déclarait George W.Bush le 22 septembre 2002. Le justificatif est trouvé pour le président des Etats-Unis. Par cet acte, il a été ôté à Saddam Hussein toute possibilité de s'exprimer. En effet, par cette exécution, le monde ne connaîtra jamais l'ampleur des crédits américains alloués à l'Irak et qui ont débuté en 1982. En 1987, les USA promettaient à Saddam 1 milliard de dollars. En 1990, juste avant l'invasion du Koweit, le commerce annuel entre l'Irak et les USA avait atteint 3,5 milliards. Pressé par le ministre des Affaires étrangères de Saddam d'alors, Tarek Aziz, de poursuivre le versement de crédits, le secrétaire d'Etat James Baker, le même qui vient de livrer un rapport tendant à tirer George Bush de l'actuel bourbier Irakien, a plaidé pour 1 milliard de dollars de crédits supplémentaires.
Aujourd'hui, les responsables du Pentagone peuvent dormir sur leurs deux oreilles, les secrets de Washington sont en sécurité. Beau cadeau de fin d'année que s'est offert le président américain avant la prise en main du Congrès par les démocrates. De ce fait, l'exécution de Saddam Hussein devenait impérative. Histoire de justifier l'invasion américaine en Irak, décriée par plusieurs Etats. Avec la mort de Saddam Hussein, ce sont plusieurs dossiers que les administrations américaines et leurs alliés ont voulu enterrer. En effet, les USA ne veulent pas que le monde découvre un jour toutes les atrocités qu'ils ont commises par Saddam Hussein interposé. A titre illustratif, l'élimination des communistes en Irak a été faite grâce au concours des USA qui ont fourni à Saddam les adresses personnelles des communistes à Baghdad dans le but de détruire l'influence soviétique en Irak. En outre, les rencontres entre Saddam et des responsables américains avant l'invasion de l'Iran en 1980 sont un secret de polichinelle. Le Pentagone a été chargé d'aider la machine de guerre irakienne en fournissant des renseignements sur les plans de bataille iraniens.
Des sources officielles avaient affirmé que Saddam avait utilisé des armes chimiques en Iran. Chose que les Américains ont toujours nié. Normal, les longues négociations qui ont mené à la complicité de l'Amérique dans cette atrocité demeurent secrètes. Mais un document à diffusion confidentielle, «les exportations US de matériel biologique et chimique à double usage vers l'Irak et leur impact sanitaire possible du fait de la guerre du Golfe persique», établit qu'avant et après 1985, des compagnies américaines avaient expédié des stocks d'agents biologiques en Irak avec l'accord du gouvernement. Saddam savait aussi les secrets de l'attaque de l'USS Stark, le 17 mai 1987, quand un Jet irakien a lancé un missile sur une frégate américaine, tuant plus d'un sixième de l'équipage et coulant presque le navire. Les USA ont accepté l'excuse de Saddam selon laquelle le vaisseau avait été pris par erreur pour un navire iranien et l'ont autorisé à décliner leur demande d'interrogatoire du pilote irakien. En cautionnant l'exécution de Saddam, le 43e président américain pourra justifier la mort de plus de 3000 soldats américains en Irak qui est en train de devenir un autre long cauchemar yankee. Toute la vérité est morte avec Saddam Hussein dans la chambre d'exécution de Baghdad. Beaucoup à Washington, et surtout les chiites, doivent avoir soupiré d'aise parce que Saddam a été à jamais réduit au silence.


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