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«La dramaturgie algérienne renaît»
ENTRETIEN AVEC LE COMEDIEN LARIBI MUSTAPHA
Publié dans L'Expression le 12 - 02 - 2007

Il s'est fait remarquer récemment dans le feuilleton La Dure épreuve qui vient de prendre fin sur l'Entv. Un acteur prometteur qui a vite gagné la sympathie du public. Qui est-il?
L'Expression: Pourriez-vous tout d'abord nous parler du rôle que vous interprétez dans le feuilleton à succès qui est passé actuellement sur la télévision algérienne?
Laribi Mustpha: Le dernier épisode est passé le 5 février dernier. Je vous parlerai d'abord du feuilleton en général. Le scénario raconte les déboires de la société entre autres la trahison que peut avoir une relation à première vue amicale, mais qui, au fond, cache plusieurs mauvaises intentions. Cela se passe entre deux familles qui sont censées jamais se rencontrer dans la vie courante mais qui finissent par se rencontrer sur un point que j'appellerai le besoin.
Une famille riche avec une autre modeste et pauvre. Le fils de la famille riche, Lemdjad dont j'incarne le personnage, et Fouad, le fils de l'autre famille.
Lemdjad qui inspire confiance à première vue, essaye de pénétrer dans la famille Issa et réussit grâce à son argent, Fouad se trouve dans le besoin après que son père soit licencié de l'entreprise où il travaillait. L'un est trafiquant de drogue et l'autre a besoin d'argent. Il l'entraîne donc sur son chemin et tente de le soudoyer.
Il l'embarque ainsi dans ses combines de trafic et de banditisme, sans que Fouad s'en aperçoive.
Beaucoup de gens ont, apparemment, déploré votre mort dans le feuilleton.
Vers la 21e partie, Lemdjad meurt. Le public déplore la mort de Lemdjad car, à mon sens, l'intrigue qu'incarnait Lemdjad a disparue. Il restait 3 parties pour l'épilogue. Dénouer ce qui était «noué» auparavant. Le rythme du feuilleton change donc.
En tant que comédien, que pensez-vous de ce phénomène de télé-feuilleton qui revient en force et qui est produit par la Télévision algérienne.
Je dirais que la dramaturgie algérienne est en train de renaître. Il y a une intention et une volonté politique et culturelle qui se dessinent de plus en plus. Vous évoquez le financement, effectivement la Télévision algérienne consacre beaucoup de son temps, son intention à la construction dramaturgique.
Même si peut-être, on ne le voit plus, durant le Ramadhan que le reste de l'année...
Je dirais que c'est une problématique de programmation car la télévision travaille toute l'année et quand arrive le Ramadhan, cela n'engage que moi. Le mois de Ramadhan impose que les produits «algériens» soient présents.
Pourriez-vous nous retracer brièvement votre parcours?
J'ai commencé le théâtre scolaire à l'âge de 15 ans et depuis je ne l'ai pas quitté. Je suis toujours dans le mouvement théâtral de Koléa avec le cheikh Taouint Youcef, mon formateur, mon «mentor».
Ma première expérience cinématographique a été en 1999 avec M.Mohamed Lemsine dans le film Mon ami ma soeur. C'est un film historique révolutionnaire. Depuis, j'ai fait quelques apparitions et participations dans des longs métrages et feuilletons télé, entre autres, Fella ou el barie, Chafika baâd el likae, Safia, l'absent de Dahmane Ouzid.
Je profite pour remercier Nazim Kaïdi et Mériem Ould Cheikh qui sont respectivement le réalisateur et la productrice du feuilleton Dure épreuve.
Peut-on connaître vos projets?
Je participe dans une pièce de théâtre qui s'intitule El Haïla qui entre dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe».
On dit qu'on a donné cette année, la part aux théâtres régionaux, dont vous faites partie, à Koléa. Un mot alors sur cette année de «Alger, capitale de la culture arabe». Qu'en pensez-vous?
Cela ne peut que signifier qu'il y a une volonté politique, comme je disais tout à l'heure, pour relancer la culture algérienne. La décennie noire, tout le monde la connaît...C'est une bonne chose. C'est une initiative très enrichissante envers la culture algérienne arabe, pour s'ouvrir au monde. La diversité culturelle ne fait pas de mal. Il faut s'ouvrir au monde arabe avec ce qu'on a comme culture, qu'elle soit arabe, amazighe, c'est toujours une culture algérienne qui nous permettra de nous faire connaître. Nous souffrons d'une crise d'identité, pas culturelle. Je défie quiconque de dire qu'on n'a pas de culture. Nous en avons plusieurs d'ailleurs. Je disais que pour que le reste du monde nous connaisse, il faut s'ouvrir, «Alger, capitale de la culture arabe» est une occasion en or pour ce faire. Pour ce qui est de l'organisation, je ne pourrais vous dire grand_chose. Ça a l'air bien parti, vu que tout fonctionne normalement. On souhaite que cela puisse continuer.


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