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L'Algérie doit être concurrentielle
COOPERATION ECONOMIQUE HORS HYDROCARBURES
Publié dans L'Expression le 05 - 03 - 2007

Cela passe par une adaptation de son arsenal juridique au standard international. Aux normes existantes.
L'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, qui parle un arabe châtié (prononçant bien les q) et un français excellent -malgré ce qu'il en dit- estime que l'investissement américain hors hydrocarbures existe bien en Algérie. Il en veut pour preuve la présence en Algérie du grand groupe financier, la City Bank, qui s'est installée en Algérie au plus fort de la tragédie nationale (années 94-95). A cette époque, les moyens mis en oeuvre étaient limités. La banque avait son siège à l'hôtel Aurassi et n'avait que quatre employés. Aujourd'hui, cette même banque s'est redéployée dans notre pays, étoffant son personnel (près de cent employés) et ouvrant des agences à Hassi Messaoud, Alger, Oran, et postule pour la reprise du Crédit populaire d'Algérie (CPA). Et M. Robert Ford de citer d'autres entreprises américaines qui viennent travailler en Algérie, comme Général Electric qui s'est investie dans l'usine de dessalement d'eau du Hamma; après que le gouvernement américain, par le biais d'une caisse de garantie, a donné son feu vert à l'activité de cette entreprise, dont le projet va fournir de l'eau aux habitants d'Alger dès 2008.
Cela dit, l'ambassadeur pose à haute voix une question: «Est-ce que les Algériens souhaitent plus d'investissements américains?» Pour lui, la franchise recommande de dire qu'il est primordial de rendre le climat des affaires plus attractif si on veut intéresser les entreprises américaines. Ces dernières ne connaissent qu'un seul langage, celui de la rentabilité, et pour cela elles exigent une procédure transparente, un régime fiscal allégé, la convertibilité de la devise, parce que l'Algérie est, sur ce plan, en concurrence avec les autres pays du monde. Bien entendu, les Américains notent avec satisfaction que le gouvernement algérien a entamé des réformes économiques profondes qui vont dans le sens d'une meilleure gouvernance, tout comme l'administration US, souhaite que l'Algérie soit membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Ce sera un signal fort envoyé aux entreprises étrangères qui entrent en relation d'affaires avec l'Algérie. Mais là aussi, l'ambassadeur estime que l'adhésion de l'Algérie à l'OMC est une question que le gouvernement algérien doit trancher, et cela passe par une adaptation de son arsenal juridique au standard international. Aux normes existantes. Le gouvernement américain a offert une assistance technique pour la mise à niveau des textes juridiques. Un expert a séjourné pendant un an en Algérie et a travaillé en étroite collaboration avec le ministère du Commerce.
Quant au volume des échanges, ce n'est pas un secret que les Américains achètent bon an mal an pour environ 11 milliards de dollars US (en produits pétroliers). L'Algérie, pour sa part, importe pour environ 150 millions de dollars. L'écart, comme on le voit est considérable.
Néanmoins, l'ambassadeur note que le marché algérien est très ouvert, mais s'il s'agit de savoir ce que le pays pourrait vendre en dehors des hydrocarbures, il faut d'abord se demander, dit-il, si les produits sont concurrentiels, vu que c'est la seule règle qui est exigée aux Etats-Unis. «L'année dernière, dit-il, j'ai acheté une voiture et un computer, et ils ont été fabriqués au Mexique, cela veut dire qu'on peut trouver des produits entiers aux Etats-Unis.» Cela dit, il pense que le meilleur investissement pour un pays comme l'Algérie, est celui qui garantit le transfert de technologie et le know-how. Quel produit algérien peut-on trouver aux Etats-Unis? Sûrement des dattes et du vin. Mais en très petite quantité. Interrogé sur l'ouverture éventuelle d'une ligne aérienne entre l'Algérie et les Etats-Unis, M.Robert Ford confirme qu'il y a des négociations open sky. «Nous ne sommes pas encore arrivés à un accord final, j'espère qu'on y parviendra bientôt.» Surtout avec la demande des compagnies pétrolières américaines qui se déplacent vers les champs pétroliers du Sud. «Je sais qu'il y a eu, à une époque, des charters entre le Texas et le Sahara algérien, mais maintenant, avec l'ouverture de la ligne Alger-Montréal, il ne fait aucun doute que les Américains vont l'emprunter».
Sur un autre volet, il est bon de savoir qu'il y a tout un programme d'assistance technique entre le ministère des Finances américain et le ministère algérien des Finances. Tout ce qui a trait au crédit à la PME, un volet qui intéresse l'Algérie et dans lequel les Américains ont accumulé une expertise; la même chose concerne le crédit hypothécaire dans le domaine de l'immobilier. «Les secteurs de la PME et du logement sont des secteurs créateurs d'emplois, et c'est là que nous souhaitons intervenir.» Toujours dans le domaine de l'assistance technique, il y a lieu de citer, également, ce programme de formation des inspecteurs de banque, au niveau de la Banque d'Algérie. «Dans les années 80, dit très diplomatiquement l'ambassadeur, les Etats-Unis ont connu une série de crises et de scandales financiers. Donc on est sensibles à ce problème.» Un autre volet de ce programme concerne la formation des inspecteurs pour les banques commerciales. Il s'agit de former à la gestion des portefeuilles de risque. Un autre volet porte sur la franchise. «On va travailler avec le gouvernement pour changer les lois dans ce domaine en Algérie.» Il y a, également, le secteur des télécommunications qui va bénéficier du programme d'assistance technique. «Il y a 25 ans, il y avait un monopole sur les télécommunications, mais entre-temps tout cela a été libéralisé. Il y aura un échange de délégations entre les deux pays.» Dans tous les domaines, affirme l'ambassadeur, l'administration américaine est prête à apporter son aide à la compétitivité du tissu industriel en Algérie. Par ailleurs, une cellule de veille a été mise en place au niveau de l'ambassade pour la sécurité des citoyens américains travaillant en Algérie.


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