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Sarkozy récuse la repentance
PASSE COLONIAL DE LA FRANCE EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 15 - 04 - 2007

«Si je suis élu, j'assumerais toute l'histoire coloniale de la France pour rendre aux Français leur fierté». C'est ce qu'a proprement déclaré le candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy, lors d'un meeting qu'il a animé, vendredi soir, dans la ville de Meaux, située à 30 km de Paris. Revenant sur le passé colonial de la France, l'ancien ministre de l'Intérieur n'a pas eu froid aux yeux pour réfuter tout acte de repentance. Même s'il reconnaît que le système colonial est injuste, Sarkozy refuse de passer à l'acte. «Le système colonial est injuste, mais il ne faut pas assimiler ses braves Français qui ont travaillé pour la République à ce système», a-t-il précisé avant d'ajouter: «On a une dette envers les harkis.» Fidèle à son parti, le candidat favori à l'Elysée ne cache pas ses intentions politiques. Adoptant le même langage que celui du président Chirac, Sarkozy est loin de se mettre à genoux pour accomplir le devoir de repentance envers l'Algérie. «Je ne veux pas que la France regarde son passé avec émotion», a-t-il clamé devant ses militants. De telles déclarations véhiculent un message clair et fort envers l'Algérie. Comme elles renseignent, d'ores et déjà, sur la nature des futures relations entre les deux pays.
Alors que le gouvernement algérien refuse de tourner la page sur son passé historique sans l'acte de repentance, le candidat de l'UMP vient de fermer la parenthèse sur ce sujet. Cela dit, l'hypothèse de rapprochement entre les deux pays semble n'être qu'une illusion. Il faut reconnaître que les relations entre Paris et Alger ne sont plus au beau fixe depuis l'adoption de la loi du 23 février en 2005 glorifiant le système colonial. Cette action a coûté cher au président sortant, M.Jacques Chirac, lequel a vu son projet de traité d'amitié s'évaporer. La révision de la loi du 23 février n'a pas apaisé la colère du gouvernement algérien. Cette loi n'a été, en fait, que la goutte qui a fait déborder le vase. Initié par les deux présidents, Bouteflika et Chirac en mars 2003, le traité d'amitié n'avait de cesse de connaître des hauts et des bas. La repentance de la France, condition sine qua non de l'Algérie, rejetée par la France, a compromis le projet. Pourtant, l'Hexagone a déjà demandé des excuses de la Turquie pour les massacres perpétrés contre les Arméniens. Dans son livre intitulé Mon combat pour le monde, le président français écrit: «Cette notion (de repentance), je la récuse absolument, car nul ne peut être rendu comptable des actes commis par ses aïeux. Mais nous devons comprendre et reconnaître les erreurs passées, pour ne pas les répéter.» Vu les positions du président Chirac sur cette question, le candidat favori au poste de l'Elysée ne pourra faire autrement. Devant cet état de fait, il semblerait que le traité d'amitié soit voué à la mort. Il faudra attendre les résultats de cette élection pour enterrer ce projet. Par ailleurs, parlant de ses actions, le candidat de l'UMP n'a pas omis d'aborder le sujet brûlant de l'immigration. Connu par son fameux projet, l'ancien ministre promet de ne pas faire de cadeaux aux sans-papiers. «Il n'y aura pas de régularisation globale des sans-papiers», a-t-il scandé durant son meeting. Le candidat de l'UMP a expliqué que la régularisation de tout «le monde va créer une nouvelle filière de l'immigration». Les conditions d'accès sur le sol français sont claires pour tous. «L'application des lois de la République reste le mot d'ordre et il n'y aura pas de place aux émotions», a-t-il encore précisé.

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