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Au marché de l'être humain
UN VISA POUR L'ENFER DE CELHIA DE LAVARENE
Publié dans L'Expression le 17 - 06 - 2007

Le livre sera présenté, cet après-midi à 17h, au CCF d'Alger.
Le Centre culturel français (CCF) d'Alger, poursuit son cycle de conférences. Pour cet après-midi, les habitués de cet établissement sont conviés à assister à une conférence qui sera animée par Célhia de Lavarène, journaliste et fondatrice d'une ONG, baptisée Stop. Au cours de cette rencontre, la conférencière présentera son livre: Un visa pour l'enfer. Une femme combat les marchands du sexe. De quoi est-il question dans cet ouvrage? Quelle est la problématique abordée? A cet effet, le titre est explicite: le livre traite des trafiquants de corps humains. Non, pas de cadavres calcinés, mais bel et bien d'êtres humains.
Détrompez-vous encore, il ne s'agit pas de tous les corps humains, mais des corps de femmes. Ce sexe faible est voué au trafic de tout genre.
Cela dans un continent africain qui ne cesse de se voir à la traîne. Mais pourquoi parle-t-on ici du continent africain, oubliant l'Asie où le tourisme sexuel fait des ravages? Non, ce n'est pas un oubli, mais c'est parce que Célhia de Lavarène a longuement travaillé en Afrique, plus précisément au Libéria. «Un pays abandonné des dieux. Un Etat en faillite, dévasté par la guerre civile, sans eau, sans électricité, et où ce qu'il reste de pouvoirs publics est corrompu à tous les niveaux. Un Etat sans services de douane, aussi, et dont les frontières poreuses favorisent tous les trafics, notamment celui des êtres humains». C'est en effet le tableau des plus obscurs, voire ténébreux que la fondatrice de l'ONG Stop nous dresse. Elle qui a été mandatée par l'ONU pour lutter contre les négriers de la prostitution, véritables marchands de chair humaine. Elle dirigera une équipe de policiers internationaux qui font tous, au minimum, vingt centimètres de plus qu'elle. Néanmoins, au fil du temps, Célhia découvre que «les trente ou quarante malabars» ne suffisent pas pour faire face à un phénomène, on ne peut plus, dévastateur. Et le comble dans cette histoire, c'est que les maisons closes de la capitale, Monrovia, sont fréquentées par des personnalités occupant d'importants postes de responsabilités au sein du gouvernement.
Pis encore, même des diplomates, humanitaires et onusiens n'hésitent, en aucun moment, à visiter ces lieux pour assouvir leur libido.
A l'instar des autres pays africains gangrenés par la pauvreté, la famine et toutes les épidémies qui puissent exister, le Liberia fait également face au travail des enfants.
En ce sens, il faut rappeler que dans le continent noir, un enfant meurt toutes les trois minutes. Ceux qui sont épargnés par les épidémies et la famine, se retrouvent pris dans le traquenard qui leur est tendu par les mercenaires. Ils sont ainsi plongés inexorablement dans une guerre dans laquelle ils serviront de chair à canon. C'est ici que l'absurdité de «l'être inhumain» atteint son comble.
Concernant l'auteur, bien que journaliste de formation, elle est devenue la spécialiste incontestable de la lutte contre le trafic des êtres humains. Sous l'égide de l'ONU, Célhia de Lavarène a accompli deux missions de démantèlement des filières de prostitution: en Bosnie d'abord, puis au Liberia. Depuis son retour, elle a fondé une ONG: STOP, pour Stop trafficking of people. L'ONG projette d'ouvrir 10 à 15 bureaux d'ici à 3 ans. Tous ses membres sont des policiers qui ont secondé Célhia de Lavarène en Bosnie.


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