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Des instruments de contrôle inefficaces
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LA BUREAUCRATIE
Publié dans L'Expression le 22 - 08 - 2007

Parmi les réformes engagées et qui semblent être devenues lettre morte, celles des institutions de l'Etat figurent en bonne place.
Le rapport, jugé positif, du Maep, Mécanisme africain d'évaluation par les pairs, sur la bonne gouvernance en Algérie, ne doit pas occulter les tares de l'administration algérienne. Verser dans ce cas-là dans l'autosatisfaction ou une certaine forme de nombrilisme, pourrait s'avérer indécent. Les institutions de l'Etat doivent-elles être réformées?
Tous les indices indiquent que la réponse est «oui» tant la bureaucratie et son corollaire la corruption y sont puissamment ancrées. Pas un secteur, pas un palier de l'administration algérienne n'échappent à cette gangrène. Les budgets octroyés aux administrations dans le cadre des lois de finances sont peu ou mal contrôlés. Les instruments d'intervention de l'Etat ont démontré leur peu d'efficacité.
Et ce n'est certainement pas une affaire dévoilée par-çi, par-là qui nous dira le contraire. Une hirondelle ne fait pas le printemps. Le mal est profond. L'administration algérienne est bel et bien malade. Elle souffre de ses tares. La bureaucratie et la corruption.
Des phénomènes qui servent dans la plupart des cas à l'enrichissement personnel. Les réformes qui devaient assainir les institutions de l'Etat, figuraient en bonne place dans le programme du président de la République. Elles devaient s'articuler autour du fameux Rapport Sbih. Il a été remis au chef de l'Etat, il y a maintenant six ans.
L'IGF, Inspection générale des finances, et la Cour des comptes étaient concernées au premier chef. Ces deux institutions semblent évoluer dans le secret des dieux; si ce n'était quelques affaires dévoilées par la presse écrite, que saurait le citoyen algérien de la dilapidation des deniers publics? De tel ou tel dépassement d'un fonctionnaire de l'Etat zélé? De la «hogra» et de la «rachoua».
Le Rapport Sbih a dévoilé les carences et les limites du contrôle financier de l'Inspection générale des finances et de la Cour des comptes. Cinq années avant son élaboration, il a démontré que «la Cour des comptes programme et réalise une trentaine de redditions de comptes par année alors que plus de 10.000 comptes sont déposés annuellement par les comptables publics». Insignifiant. Dérisoire. Qu'en est-il du contrôle et de la gestion? Les résultats ne sont guère reluisants, indique le rapport: «Sur plus de 9500 comptes administratifs, bilans financiers, la Cour des comptes n'en réalise qu'une centaine par an».
Laxisme ou insuffisance de moyens? L'incapacité de prise en charge des missions conférées à l'IGF et à la Cour des comptes est notoire. Le Rapport Sbih l'a dénoncé: «Les nombreux dysfonctionnements ont rendu le contrôle inefficace dans ses résultats et sa finalité», précise-t-il. Le diagnostic est implacable. Il faut aller vers une nouvelle forme de contrôle des deniers de l'Etat. Les réformes qui doivent accompagner ce processus seraient-elles en panne? En 2005, l'initiateur du rapport des réformes de l'Etat a été nommé ambassadeur à Paris? Il a remis son dossier au président de la République, en 2001. M.Abdelaziz Bouteflika a de nouveau évoqué le sujet dans un de ses discours. «Je m'engage de nouveau à poursuivre mes efforts en vue de conférer davantage de rationalité à l'Etat, d'engager la réforme de ses structures de manière à imposer la force de la loi», a déclaré le chef de l'Etat.
Il faut reconnaître que le phénomène de la corruption a prospéré de manière fulgurante durant la tragédie nationale. L'Etat était plus préoccupé par la lutte antiterroriste. Le niveau de la corruption en Algérie est pointé du doigt par les instances internationales. L'Indice de perception de la corruption (IPC), rendu public en 2005, accordait la note de 2,8/10. Selon l'Association algérienne de lutte contre la corruption (Aacc) «une note inférieure à 3 révèle un niveau de corruption élevé». Dans un de ses rapports, la Banque mondiale a indiqué que pour investir en Algérie, il fallait passer par 18 étapes, plus de 29 jours en moyenne. 52 jours et 16 procédures sont nécessaires pour l'immatriculation d'une entreprise nouvellement créée. Cette bureaucratie aux qualités tenaces combinée à une corruption aux bras tentaculaires contrarient de façon incontestable le développement économique de l'Algérie.


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