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Où finit la culture et où commence le commerce?
LA MONDIALISATION EN MARCHE
Publié dans L'Expression le 01 - 10 - 2007

«Des forces économiques et écologiques qui exigent l'intégration et l'uniformité et qui hypnotisent le monde à coup de hard-rock, d'ordinateurs surpuissants, de fast-foods, de MTV, Macintosh et MacDonald, en serrant les pays dans un réseau mondial commercialement [donc culturellement] homogène: un McMonde relié par la technologie, l'écologie, les communications et le commerce.» Benjamin Barbe
C'est par ces mots que Benjamin Barber résume la mondialisation culturelle. C'est un fait, une grande privatisation de tout ce qui touche à la vie et à la nature se prépare, favorisant l'apparition d'un pouvoir probablement plus absolu que tout ce qu'on a pu connaître dans l'histoire. Beaucoup d'intellectuels s'accordent en effet à penser que l'ambition discrète de la mondialisation, c'est la destruction du collectif et l'appropriation par le marché et le privé des sphères publique et sociale. La mondialisation n'a fait que se greffer sur un terreau favorable, celui de la libre entreprise entendu dans tous les sens du terme. Partout dans le monde, on constate une fragilité du présent et une incertitude du lendemain. Le monde vit au rythme de la terreur et non pas à celui de l'apaisement. La mondialisation et le néolibéralisme peuvent être tenus pour responsables de cette débâcle planétaire. L'Occident, espace repu, a bâti son développement sur les pays du Sud épuisés et incapables de suivre le mouvement de la science et de la technologie. Il fut une époque où la population d'un pays était, en principe, son plus sûr garant contre les agressions extérieures. Ceci n'est plus vrai, la sécurité d'une nation ne dépend plus du nombre mais de la maîtrise de la technologie. Le salut est plus que jamais dans le qualitatif et non dans le quantitatif.
Une nouvelle idéologie
Pierre Bourdieu propose de concevoir le libéralisme comme un programme de «destruction des structures collectives» et de promotion d'un nouvel ordre fondé sur le culte de «l'individu seul mais libre» «le néolibéralisme vise à la ruine des instances collectives construites de longue date, par exemple, les syndicats, les formes politiques, mais aussi et surtout la culture en ce qu'elle a de plus structurant et de ce que nous pensions être pérennes».(1) En effet, sous des airs avenants et démocratiques, une nouvelle idéologie, probablement aussi virulente que les terribles idéologies comme le communisme et le nazisme, est en train de se mettre en place, car l'ultralibéralisme veut, lui aussi, fabriquer un homme nouveau. (...) Le nouveau dressage de l'individu s'effectue donc au nom d'un «réel» à quoi il vaut mieux consentir que s'opposer: il doit toujours paraître doux, voulu, désiré comme s'il s'agissait d'entertainments (la télévision, la pub...).(2)
Qu'est-ce que la «culture»? C'est ce qui peut donner à chaque personne des raisons de vivre et d'espérer. C'est ce qui peut donner les moyens d'agir afin d'accroître la beauté et la sagesse du monde. La culture est comme la nature: elle vit de respirations, de flux, de souffles, de fécondations et de métissages. C'est pourquoi la culture vivante d'aujourd'hui est fortement affectée de plus en plus par la mondialisation. La mondialisation a été économique et technologique. La mondialisation politique, culturelle et sociale, ce qu'on pourrait appeler la «numérisation des esprits» progresse aussi mais moins vite que celle du marché. Les mots «culture» et «civilisation», selon la fameuse définition donnée par Edward Taylor en 1871, désignent «cette totalité complexe qui comprend les connaissances, les croyances, les arts, les lois, la morale, la coutume et toutes autres capacités et habitudes acquises par l'homme en tant que membre de la science». C'est pour ainsi dire, selon le mot de Jean-Pierre Warnier, «la boussole de la société, sans laquelle les membres ne sauraient ni d'où ils viennent, ni comment il convient de se comporter».(3)
On peut récapituler: La culture est une totalité complexe faite de normes, d'habitudes, de répertoire d'actions et de représentations, acquises par l'homme, en tant que membre d'une société. Toute culture est singulière, géographiquement, historiquement, socialement localisée. Les cultures sont faites de pratiques de croyances religieuses, éducatives, alimentaires, artistiques et récréatives. L'histoire culturelle commence sous le signe de la plus extrême fragmentation. L'humanité se construit en se dispersant sur presque toute la surface des terres émergées. La diversité linguistique, sociale et culturelle est portée à l'extrême malgré des communications constantes mais lentes à l'échelle planétaire. Naturellement toutes les sociétés (exception faite des Etats-Unis) sont sur la défensive face au raz-de-marée de la «macdonalisation de la culture». Comme l'écrit Mattelart, la marchandisation de la culture fait fi des frontières et contribue à l'apparition d'une seule puissance, notamment depuis la chute de l'empire soviétique.(4)
Certes, les échanges à l'échelle de la planète se développent, s'intensifient, s'accélèrent: mais pas pour tout le monde, et de loin. Le mirage d'une fraternisation planétaire masque mal l'injustice des échanges et l'aggravation des inégalités entre les peuples. Désormais la règle des 3D, essence de la mondialisation -la dérégulation, la délocalisation et la désintermédiation des économies- permet de découpler le monde «réel» des nations et des peuples et le monde «virtuel» des flux spéculatifs, financiers. Le marché peut, sans contrepartie, sans responsabilité, faire l'impasse sur des milliards d'hommes. L'économie-monde est de ce fait génératrice de plus de nouvelles inégalités des échanges interculturels, la culture dominante imprime lentement et insidieusement un nouveau mode de vie même dans les régions les plus reculées, par la grâce de satellites de communication. Dans les coins les plus reculés d'Afrique ou de Sibérie, les jeunes sont en blue jeans et boivent du Coca Cola, les deux symboles de l'Amérique. De plus, la publicité, qui est aussi un vecteur culturel, promet toujours la même chose: le bien-être, le confort, l'efficacité, le bonheur et la réussite. «Elle fait, écrit Ignacio Ramonet, miroiter une promesse de satisfaction. Elle vend du rêve, propose des raccourcis symboliques pour une rapide ascension sociale. Elle fabrique des désirs et présente un monde en vacances perpétuelles, détendu, souriant et insouciant, peuplé de personnages heureux et possédant enfin le produit miracle qui les rendra beaux, propres, libres, sains, désirés, modernes...»(5)
La mission première, écrit le sociologue tunisien Sami Ben Gharbia, des mythes modernes comme ceux anciens est de perpétuer le statu quo, de prévenir la rébellion contre l'ordre dominant, de maintenir une croyance collective en des principes, des enseignements, des recettes trompeuses et des valeurs irréels et inexistants dans le temps et l'espace réellement vécu. Comme les drogues, ils sont «des paradis artificiels», selon le terme de Baudelaire, faits d'illusions, et d'une consommation destructrice du quotidien. «Nous ne sommes pas devenus modernes; nous sommes devenus des consommateurs de produits modernes», avait un jour averti l'intellectuel iranien Ali Chariati dans son brillante étude «Civilisation et modernisation».(6)
«Y a-t-il, poursuit-il, des différences entre un cheikh rétrograde dans les montagnes afghanes et un scientifique ou économiste ou professionnel de marketing ou de communication dans les plus hautes universités ou entreprises américaines si l'un comme l'autre ne font que consolider son système respectif, sa vérité spécifique, ses enseignements "véridiques et vérifiés" et sa propre «Voie de la Raison»? L'un domine au nom de la chariaâ, l'autre au nom de la raison et l'autre au nom du capital. Tous visent à faire perdurer leur système de pensée, leur façon de vivre, leur puritanisme crispé ou leur american way of life déréglé par le truchement d'une armada de mythes forgeant le sentiment d'appartenance et de supériorité. Une seule chose différencie le cheikh afghan de l'universitaire américain et fait qu'ils s'affrontent: la logique de la domination; l'un est dominant, l'autre dominé. L'un menace le système mondial, ce McMonde, par sa résistance religieuse «barbare» à l'invasion de la «modernité», par la volonté mortifière de survie de son identité qu'on nomme communément Jihad. L'autre menace par son ingérence morale et idéologique, par sa machine militaire écrasante, par ses capitaux fluides et sa recherche «barbare» de gains et de profits.(6)«Le McMonde reste certainement le plus formidable rival du Jihad et même si le McMonde parvient finalement à intégrer le monde commercialement, rien ne garantit qu'il le rendra plus démocratique ou respectueux des droits.»(7)
Culture universelle?
«Que voulons-nous dire par culture universelle? poursuit Sami Ben Gharbia. Quelle est notre part, nous autres Arabo-Musulmans, dans cette culture universelle à part des êtres mythiques consacrant la même image de cet Orient du fantastique. La culture universelle n'est-elle pas en fait la culture occidentale globalisée avec une retouche d'occidentalisation des quelques apports non occidentaux des autres cultures? Hollywood n'est-il pas parvenu à réinventer Aladin et Sindbad, et le conte Hay Ibn Yaqdhan (Le Vivant Fils du Vigilant) du philosophe Ibn Toufayl (Aboubacer) devenu Robinson Crusoë et son ami Vendredi? Ibn Sina (Avicenne), Ibn Rochd (Averroès), Ibn Toufayl (Aboubacer), Ibn Badja (Avempace), Ibn al-Haythem (Alhazen) et d'autres philosophes, médecins, astrologues, mathématiciens et musulmans n'ont-ils pas perdu l'originalité arabe de leur nom au point que rares sont les personnes qui leur reconnaissent leur apport en tant que musulmans».(6) On comprend, alors, Alain de Libera quand il écrit: «Les deux moments mythiques de la première construction européenne, disons de sa fondation culturelle -la Renaissance et les Lumières- ont un point commun: la haine de l'Orient et l'arabophobie.»(8)
Peut-on aujourd'hui appeler à la relecture d'Ibn Arabi, d'Ibn Rochd, d'Ibn Tofayl, de Djalaleddine Roumi, de Mansour Hallaj, de Omar Khayyam -ceux qui ont fait les vrais Siècles des Lumières de la civilisation universelle- sans risquer de provoquer l'ire de nos compatriotes nostalgiques épris d'une culture occidentale qui se résume dans leur imaginaire à l'exception culturelle française? Il est vrai que nous avons toujours la «haine de soi» en tant qu' «ancien colonisé». Albert Memmi avait bien mis en évidence cela en écrivant à peu près ceci: Le colonisé étouffe son identité pour renaître dans celle du colonisateur. Dans ces conditions, les anciens colonisés, nouveaux intellectuels acculturés économiquement, peuvent faire toutes les «contorsions intellectuelles» possibles, ils demeurent des apatrides culturels à l'instar de ces Beurs qui s'engagent en politique en se déclarant, en vain, et toute honte bue, que leurs ancêtres étaient gaulois! Leur errance culturelle est tragique.(9)
Les crispations identitaires constatées, les retours aux sources et les souffles nationalistes ne sont que la traduction de la perte de prestige et le désenchantement à l'égard des valeurs occidentales de liberté, de droits de l'homme et de démocratie que l'Occident ne respecte pas lorsqu'il agit avec les autres nations et cultures. Peut-on vraiment revendiquer une renaissance lorsque notre gigantesque héritage culturel, philosophique, moral, mystique et juridique nous est totalement dérobé? La modernité a eu un impact négatif sur les colonies, puisqu'elle a associé à ses apports bénéfiques une domination et une dénégation des cultures, avait noté Mohammed Arkoun.(10)
L'universalisation de la culture américaine aboutit à une uniformisation des êtres humains qui tend à faire de nous les sujets d'une civilisation morte, d'une langue morte et d'une culture morte. Les cultures sont en définitive comme des galets dans le lit d'une rivière que l'on pourrait appeler l'humanité. Celles qui résisteront au torrent tumultueux de la mondialisation qui arrache tout sur son passage seront celles qui sont ancrées dans leur passé, dans leur tradition.
Prônant le dialogue des cultures, Jacques Chirac, chantre de l'exception culturelle
française, a souligné les principes qui doivent sous-tendre ce dialogue. «Le premier, [...] c'est l'égale dignité de toutes les cultures et leur vocation à s'interpénétrer et à s'enrichir les unes des autres. C'est tout à la fois une évidence, portée par toute l'histoire de l'humanité, histoire littéraire, artistique, architecturale. C'est aussi et surtout une grille de lecture du monde. [...] Le deuxième de ces principes, c'est la nécessité de la diversité culturelle. Il ne peut y avoir de dialogue entre l'un et son double au mépris de l'autre.» La réponse à la mondialisation-laminoir des cultures, c'est la diversité culturelle. Une diversité fondée sur la conviction que chaque peuple a un message singulier à délivrer au monde, que chaque peuple peut enrichir l'humanité en apportant sa part de beauté et de vérité.(11) Comment instaurer ce dialogue entre les cultures? Pour Jacques Chirac, «la première urgence [...], c'est d'introduire plus de justice, plus de solidarité, plus d'attention aux hommes et à leurs questions dans le mouvement du monde» «Il faut nous mobiliser pour combattre la pauvreté et promouvoir l'éducation dans le monde, l'éducation qui permet de comprendre l'autre. [...] Introduire davantage de justice et d'équité dans la mondialisation, c'est rendre possible le dialogue des peuples, c'est préparer notre avenir commun.»(11)
Sans la reconnaissance de l'égale dignité et de l'égale valeur des différentes cultures humaines, aucune culture universelle ne peut éclore dans l'esprit de l'Homme moderne. Il n'y a pas de culture universelle proprement dite si un inter-échange équilibré n'est pas assuré entre les diverses cultures humaines. L'acculturation totale est une aliénation. L'éthique n'est pas un modèle occidental, cheval de Troie de civilisations honnies. Elle est un humanisme. Elle est de tous les peuples, de toutes les nations, de toutes les religions, car aucune religion ne s'est construite sur l'anéantissement des hommes, leur indifférenciation, le refus de les voir accéder au beau et au bien. Affirmer cette universalité, c'est souligner la solidarité qui unit tous les hommes. C'est chercher dans chaque civilisation l'expression d'un idéal commun.
1.P.Bourdieu. L'essence du libéralisme, Le Monde Diplomatique mars 1998.
2.C.Melman, J.P.Lebrun. L'Homme sans gravité, Jouir à tout prix Denoël, Paris, 2002.
3.J.Warnier. La mondialisation de la culture: p.5. Editions La découverte et Syros. 1999.
4.A.Mattelart. La mondialisation de la communication. Ed. «Que sais-je?» 1996.
5.I.Ramonet. La pieuvre publicitaire, la fabrique des désirs. Le Monde Diplomatique. 05-2001.
6.S.Ben Gharbia: «McMonde» Site Internet.30/05/03.
7.B.Barber. «Face à la retribalisation du monde», Esprit, juin 1995
8.A. de Libera: Fractures en Méditerranée, Manière de voir. Le Monde Diplom. nº64, 2005
9.C.E.Chitour. Citation de A. Memmi. De la traite au traité. Ed. Casbah 2007.
10.M.Arkoun. Islam et Europe: Mortelle amnésie, Le Monde du 14 décembre 2001.
11.J.Chirac: Les politiques ont le devoir de civiliser le monde. Unesco 15 octobre 2001).


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