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L'aveu d'impuissance du gouvernement
BELKHADEM IMPUTE LA HAUSSE DES PRIX AUX SPECULATEURS
Publié dans L'Expression le 02 - 10 - 2007

Il est vrai que les prix sont libres, mais il n'en demeure pas moins que le contrôle des circuits de distribution reste du ressort de l'Etat.
Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a reconnu que ce sont les spéculateurs qui font la loi en Algérie. «Pourquoi augmenter (les prix Ndlr) alors que l'Etat n'a pas augmenté?», s'est-il interrogé, lors d'une rencontre avec les opérateurs économiques organisée dimanche soir par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci). M.Belkhadem s'est insurgé contre la hausse des prix de la semoule sur le marché alors que l'Etat continue d'alimenter les minoteries à des prix soutenus. L'effort gigantesque fourni par le gouvernement, explique-t-il, ne s'accorde pas, en parallèle, avec les prix de la semoule qui augmentent de façon injustifiée et que le consommateur paie les conséquences de ce dysfonctionnement. En plus clair, le gouvernement avoue son impuissance dans la résorption de la crise. Alors que des membres du même gouvernement, dont le ministre du Commerce, imputent toujours l'augmentation des produits de large consommation aux fluctuations du marché international, M.Belkhadem soutient le contraire et enfonce davantage son équipe. «L'effort de l'Etat ne doit pas profiter aux spéculateurs de toutes sortes qui foisonnent dans l'appareil économique», a-t-il déclaré. Le chef du gouvernement a regretté que l'exonération totale de droits et taxes sur certains produits à l'importation, n'ait pas donné lieu sur le terrain à une baisse des prix. «Le démantèlement tarifaire aurait dû se répercuter au niveau des consommateurs. Or, y a-t-il un produit en baisse en Algérie?» s'est interrogé le patron de l'Exécutif. Selon lui, il n'y a qu'une seule explication: les entreprises algériennes accaparent les gains réalisés à travers le démantèlement tarifaire au lieu de les répercuter sur les prix. Pis encore, pour lui l'augmentation «est une situation qui dépasse le cadre des contrôles puisqu'elle touche au domaine de la culture». Dans ce cas, une question s'impose: qu'en est-il justement du rôle de l'Etat? Il est vrai que les prix sont libres, mais il n'en demeure pas moins que le contrôle des circuits de distribution reste du ressort de l'Etat. Ce qui n'est pas le cas justement dans notre pays. Les propos du chef du gouvernement l'illustrent bien. Ce dernier a avoué l'incapacité de son équipe à organiser le marché. La preuve est là. Malgré les mesures d'allégement prises récemment, le marché est loin de connaître l'apaisement. Effectivement, les mécanismes du marché échappent au gouvernement. Hier, un responsable du département du commerce a révélé que 60% du marché des fruits et légumes n'est pas contrôlé. Que font alors les services de contrôle? Nul ne le sait. Même les responsables du secteur l'ignorent. Pourtant, ils sont 3800 agents chargés du contrôle de plus d'un million de commerçants. Au lieu de chercher une solution pour sortir de la crise, le gouvernement renvoie la balle aux spéculateurs. Si d'un côté, il s'en lave les mains, de l'autre il se dit préoccupé par le pouvoir d'achat des citoyens. «La préoccupation majeure du gouvernement est la protection du pouvoir d'achat des citoyens et le pouvoir d'achat ne se résume pas à l'augmentation des salaires qui, dans la situation actuelle, favorise les spéculateurs», a affirmé le chef du gouvernement. En effet, le gouvernement a tenté d'acheter la paix sociale par l'adoption de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique. Or, la crise persiste toujours. Le front social menace de monter au créneau. Neuf syndicats autonomes, exclus de la nouvelle politique des salaires, comptent interpeller le chef du gouvernement dans les prochains jours. Il s'agit du Cnes, de Snpcp, du Snpdsm, du Snmam, du l'Unpef, du Snapest, du Snte, du Snpsp et celui des vétérinaires. Ces syndicats qui représentent les secteurs de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la santé ont décidé, lors d'une réunion extraordinaire, de solliciter le gouvernement pour une révision de la nouvelle grille des salaires.
S'expliquant enfin sur le chômage, le chef du gouvernement dira: «L'Algérie a des potentialités naturelles et humaines énormes qui, si elles sont utilisées à bon escient, peuvent faire réduire le taux de chômage à 8% dans les six ou sept années à venir.» Et d'ajouter: «Nos capacités nous permettent même de prendre en charge les 250.000 à 300.000 nouveaux étudiants qui arrivent annuellement sur le marché de l'emploi». Cela veut-il dire que le gouvernement possède la recette magique susceptible de réduire le taux du chômage sans pour autant avoir la volonté de l'appliquer? Pourtant des centaines de jeunes harragas fuient quotidiennement le pays à la recherche d'un eldorado.


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