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«Mon élection est une victoire pour le sport algérien»
MOHAMED MERIDJA (PRESIDENT DE LA FA JUDO)
Publié dans L'Expression le 22 - 10 - 2007

Le nouveau membre de la Fédération internationale de judo estime que notre pays peut enfanter de nouveaux champions.
Le 11 septembre dernier, à Rio de Janeiro, au Brésil, Mohamed Meridja était élu au poste de président de la commission «éducation et coaching» de la Fédération internationale de judo (FIJ). Il accédait, par la même occasion, au bureau exécutif de cette dernière. Il entrait, ainsi, dans le cercle restreint des Algériens qui activent au sein d'instances sportives internationales par voie d'élection. Celui qui demeure le président de la Fédération algérienne de judo (FAJ) nous en parle.
L'Expression: Votre élection à la direction «coaching et éducation» de la Fédération internationale de judo a surpris tout le monde. Vous aviez bien caché votre jeu.
M. Meridja: Je n'ai rien caché du tout. Je n'ai fait que postuler pour une place dans une fédération internationale et cela n'avait pas besoin d'être crié sur tous les toits. Membre du bureau exécutif de la Confédération africaine de judo, où je m'occupais, déjà, d'éducation et de coaching depuis un certain nombre d'années, il était normal que je vise plus haut.
C'est ce que j'ai fait après avoir obtenu l'accord des autorités sportives de mon pays. Ce qui prouve que ma candidature n'était point un secret.
Qu'est-ce qui vous a réellement poussé à vous porter candidat?
Cela fait pas mal d'années que je sers le judo. Je pense qu'au fil du temps j'ai acquis pas mal d'expérience tant au niveau de la fédération algérienne qu'au sein de la Confédération africaine. Cela m'a, en plus, permis de me faire connaître et d'avoir de nombreux amis.
Ce sont les Africains, en premier, qui m'ont encouragé à me porter candidat. A leur suite, il y a eu les Européens puis de nombreux Asiatiques et Américains, sans oublier les représentants de pays arabes. C'est fort de ce soutien que j'ai pris la décision d'inscrire mon nom parmi les prétendants à ce poste.
Avouez, tout de même, que dans un sport dominé par les Japonais, qui l'ont même créé et qui avaient leur candidat, vos chances d'aboutir à un résultat positif étaient plus que minimes. C'était une sorte d'aventure pour vous, non?
Vous oubliez de préciser que mon adversaire n'était pas n'importe qui puisqu'il s'agissait de la légende vivante du judo japonais et mondial, à savoir Yasuhiro Yamashita, ex-champion olympique et du monde, qui s'était retiré des dojos invaincu et qui dirigeait cette commission de la FIJ depuis quatre ans.
Rien que pour ça, mon handicap était énorme mais, dans le judo, les choses doivent bouger. La preuve est que tous ceux qui m'avaient donné une promesse de vote ont tenu parole.
Effectivement, 121 voix pour vous contre 61 pour Yamashita, il n'y a pas eu photo finish à l'arrivée. Cette élection est-elle de votre seul ressort?
Je me suis battu pour cette consécration et j'ai obtenu satisfaction. Vous savez, comme lors de toute élection, il y a ce que l'on appelle les tractations de coulisses. J'ai mené mon affaire selon ma propre expérience et je pense m'être pas mal débrouillé, tout en reconnaissant que j'ai obtenu du soutien de gens qui m'ont constamment épaulé.
En tout cas cette élection rejaillit sur le judo algérien en particulier et sur le sport algérien en général.
C'est une sorte de cadeau pour eux comme pour montrer qu'en Algérie il y a des hommes et des femmes du mouvement sportif capables de faire honneur au pays en se hissant jusqu'aux fédérations internationales.
Votre adversaire Yamashita a dû être extrêmement déçu.
Il l'était très certainement puisque lui qui n'avait jamais été battu sur le terrain de la compétition sportive, venait de perdre une bataille électorale.
Il a eu la réaction du grand champion qu'il a toujours été, puisque dès l'annonce officielle des résultats, il a été le premier à venir me serrer dans ses bras pour me féliciter. Vous ne pouvez saisir l'émotion que j'avais à ce moment-là.
En quoi va consister votre travail au sein de cette commission de la FIJ?
C'est l'une des commissions les plus importantes puisque c'est elle qui s'occupe de l'éducation, autrement dit de la formation et du coaching, c'est-à-dire du suivi des techniciens de ce sport. Par exemple, c'est elle qui s'occupera d'organiser des stages avec des experts de la FIJ à travers le monde.
Le judo algérien en profitera-t-il?
Je suis à la disposition du judo mondial, mais étant Algérien, il est tout à fait normal que mon pays soit quelque peu privilégié.
Votre élection pourrait vous obliger à être très souvent à l'étranger. Est-ce que vous continuerez à diriger la fédération algérienne?
Rien ne m'empêche de le faire. Au contraire, je vais me consacrer un peu plus au judo algérien qui doit éviter de s'endormir sur ses lauriers.
Vous dites cela parce que l'équipe nationale a raté son récent Mondial à Rio de Janeiro?
Vous savez je ne m'attendais pas à ce que l'on fasse un grand Mondial. L'équipe n'a pas su gérer l'après-Jeux africains au cours desquels elle s'était particulièrement distinguée. Il y avait eu comme un moment d'euphorie dont les athlètes n'ont pas su tourner la page.
En plus de cela, deux d'entre eux se sont mariés en plein mois d'août, à quelques semaines du Mondial. Et dans ce Mondial, il y a la crème des judokas. Il faut y aller en pleine possession de ses moyens.
Qu'allez-vous faire?
Je vais bientôt réunir tous les entraîneurs nationaux pour leur dire certaines vérités. Nous avons la chance de posséder un dojo national à Bouzaréah que bien des pays nous envient et nous nous devons d'en tirer le meilleur profit.
Je parle surtout de ce qui se fait au niveau des sélections de jeunes où pas mal de talents nous filent entre les doigts parce qu'on n'a pas été vigilants dans la prospection.
Il faut agir à ce niveau, car je suis sûr que le judo algérien est capable de fournir des champions pour encore très longtemps.


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