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Histoire d'une épopée
53E ANNIVERSAIRE DU DECLENCHEMENT DE LA REVOLUTION IL ETAIT UNE FOIS L'ALGERIE
Publié dans L'Expression le 01 - 11 - 2007

«Il faut être fidèle à la vérité même lorsque notre propre parti est en cause. Tout citoyen a le devoir de mourir pour sa patrie, mais nul n'est tenu de mentir pour elle». Montesquieu
Depuis près de cinquante ans, avec un rituel immuable, l'Unique «représentante du pouvoir» ressasse, à la nausé, des images que personne ne voit, ne veut voir, ni même en entendre parler: cette Révolution de Novembre n'intéresse pas la jeunesse parque qu'elle est devenue un fonds de commerce pour tous ceux qui y trouvent leur compte, notamment «la famille révolutionnaire» dont il faudra bien, un jour, que l'on nous explique la composition, la clé de cooptation et sa réelle «valeur ajoutée». La période 54-62 n'est qu'un épisode, certes, de bravoure de toutes celles et ceux qui ont donné leur vie pour une Algérie indépendante et de progrès. Pourquoi ne fêterions-nous pas dans un même mouvement les grandes heures de l'Algérie et conforter le jeune Algérien, car, en définitive, c'est de lui qu'il s'agit?
Nous y voilà! Comment écrire une histoire d'Algérie neutre, écrite par les siens? Il est vrai, comme l'écrit l'écrivain bengali Bankimcandra Chatterjee: «Il n' y a pas d'histoire hindoue. Qui louera nos nobles qualités, si nous ne les louons pas nous-mêmes? C'est une loi de la vie qu'un homme qui ne se préoccupe pas de faire savoir qu'il est grand est considéré par ses contemporains comme quantité négligeable. La gloire d'une nation a-t-elle été jamais chantée par une autre nation?» Cependant, entre écrire l'histoire à partir de «faits incontestables», quitte à les présenter à notre avantage, et déformer ces mêmes faits, c'est tout le fossé qui sépare les laudateurs actuels de ceux qui veulent écrire l'Histoire.
Nous devons nous interroger sur la nécessité d'écrire, enfin, l'Histoire de l'Algérie. S'agissant de l'invasion par la France de l'Algérie, l'inventaire du passé colonial reste à faire. «Certes, écrit le professeur Lahouari Addi, tout Etat, aussi démocratique soit-il, propose une vision édulcorée de la vérité historique. Jusqu'à récemment, la France des années quarante était considérée comme majoritairement résistante...L'objectivité historique est difficile à atteindre lorsque l'on touche aux références fondatrices d'une nation. Mais la grande différence avec l'Algérie réside dans l'existence d'une recherche universitaire indépendante...Il ne s'agit pas d'une entreprise de dénigrement du combat indépendantiste, qui a une légitimité incontestable puisque la colonisation est la négation de la civilisation. Mais l'écriture de l'histoire de la guerre de Libération, telle qu'elle a été écrite en Algérie depuis 1962, est marquée par le sceau des occultations et des falsifications.»(1)
Une longue histoire
Je m'en vais, à ma façon, vous conter en néophyte une brève histoire par les faits, de l'Algérie, et qui s'étale sur près de trois millénaires. Il y a quelque 2,5 millions d'années, vivaient au Maghreb central des Préhomméens. Les premiers peuples qui ont vécu au Maghreb ne se sont pas tous installés à la même période. Slimane Hachi a mis en évidence dans la grotte de Mechta Affalou des ossements humains entre 15.000 et 20.000 ans avant J.-C. Cette civilisation charnière entre les derniers chasseurs et les premiers agriculteurs se caractérise par la pratique de la sépulture, qui est, à juste titre, la première manifestation d'une spritualité et de la perception de la destinée. Durant les deux derniers millénaires avant Jésus-Christ, la répartition géographique se dessine: la Berbérie orientale est occupée par les Massyles; la Berbérie centrale de la Moulouya au Rhumel est le pays des Massaesyles. Il est certain qu'au cours des temps néolithiques et historiques, des brassages, des mélanges ethniques ont affecté des populations berbères. Certaines populations ont fusionné avec les Indigènes, sur une période de plus de trente siècles. Ce sont d'abord les Phéniciens au XIIe siècle avant Jésus-Christ, et ceci, sur la bande côtière, principalement dans l'Est algérien.(2) Après la destruction de Carthage, lors de la troisième guerre punique en 146 avant J.-C., les Romains commencèrent à s'installer en Afrique venant par l'est. Massinissa fut leur allié; à sa mort, ils combattirent la dynastie de Massinissa, notamment Jugurtha qui devait laisser sa trace dans l'histoire en combattant pendant plus de vingt ans. Il mourut à Rome vers 115 avant J.-C. C'est vers la fin du deuxième siècle que le christianisme s'est répandu dans les villes. L'ordre romain entamait cependant sa décadence. La colonisation romaine devait s'achever avec l'arrivée des Vandales. En 430, Genséric, roi des Vandales, s'empare de la Numidie. Pour E.F.Gautier, «la vitalité irréductible du monde berbère est un curieux mélange de docilité et de résistance...
De résistance parce que sous le vernis de civilisations successives, il demeure à peu près intact...Tout ce qui sépare le Berbère de ses maîtres ressuscite dans une opposition sourde, diffuse, mais absolue et totale. La fatalité n'a pas épargné Rome...Le donatisme, qui s'est, en fait, allié d'abord aux Circoncellions révolutionnaires berbères vers 321 et ensuite aux révolutionnaires de Firmus vers 375, a été la forme la plus remarquable de l'opposition indigène».(3)
Dans cette atmosphère de fin du règne byzantin, de déliquescence, apparurent les conquérants arabes. La fulgurante expansion de l'Islam n'est pas due à la puissance militaire, qui joua un rôle limité, mais, avant tout, au fait que, dans des sociétés où 4000 ans de civilisation sombraient dans le chaos, un monde nouveau donnait un visage à l'espérance des multitudes accablées.(4) Il s'est produit, note E.F.Gautier, «une révolution immense. Le pays a franchi la cloison, étanche partout ailleurs, qui sépare l'Occident de l'Orient».
Après les périodes kharidjite et aghlabite, après les Almoravides et les Almohades, la période du XIIIe au XVe siècle fut, comme nous le dit Dhina, «l'apogée de l'Islam maghrébin, qui, depuis le milieu du VIIIe siècle, cherchait sa voie: un Maghrébin était désormais calife, souverain de tous les siens». Les différents successeurs furent soucieux d'une bonne gestion de l'Empire hispano-maghrébin. Au milieu du XIIIe siècle, l'Empire se morcelle les Hafcides qui s'installent en Ifrykia (Constantinois et Tunisie actuels), et ceci, dès 1229, puis ce sera les Banu Zyan de la tribu des Beni ‘Abd El Ouad (Algérie centrale), sous le commandement de Yaghmoracen dès 1236. Enfin en 1248, une autre tribu, celle des Banu Mérin (située dans le Maroc actuel), s'empare de Fès et y établit sa dynastie. Ces différentes dynasties eurent des politiques diverses souvent antagonistes. Les dynasties s'adaptèrent tant bien que mal et connurent le déclin historique sous les coups de boutoir de la royauté espagnole avec la Reconquista. Elles s'éteignirent deux siècles et demi plus tard, à la fin du XVe siècle.
Au début du XVIe siècle, Selim Etteumi, roi de la Mitidja, appelle Barberousse à leur secours, celui-ci arrive de Djidjel, bombarde le pégnon d'Alger. Il prend ensuite le pouvoir à Alger. Son frère Kheir Eddine sera le fondateur de l'Algérie avec ses frontières actuelles. L'acharnement séculaire des pays riverains de la Méditerranée contre la Régence fut tenace. Pourtant, l'invasion par la France de l'Algérie, un matin de juillet 1830, a été à plus d'un titre, un choc et un déni pour la dignité humaine. Pendant 132 ans, les Algériens ont souffert du manque de considération, il faut bien convenir qu'ils ont subi de la part du pouvoir colonial les pires brimades. Pour résumer vite et aller à l'essentiel, je veux faire mienne cette citation de Roger Bonnaud: «Imaginons 4 millions d'Allemands ou de Russes établis en France par le droit du plus fort et mettant en coupe réglée un pays exsangue, se ménageant un revenu moyen 20 fois supérieur au nôtre (ceux des Français de la métropole, ndlr) et tous les privilèges d'une caste supérieure. Imaginons l'indigénat, l'absence de droits politiques, la burlesque institution des deux collèges, les élections truquées, la mauvaise foi des promesses jamais tenues, l'arbitraire policier, la ségrégation raciale, les sobriquets insultants, les coups de pied au derrière...Imaginons le mépris, imaginons la misère noire, la famine, la maladie, la brutalité des rapports humains, l'anlaphabétisme et l'inculture. Imaginons l'arrogance des étrangers, leur indifférence, au bas mot, la timidité et l'échec des tentatives libérales, imaginons la haine. La révolte éclatera, la colère longtemps contenue ne distinguera guère entre les privilégiés et leur soutien en uniforme. On s'apercevra que les victimes des révoltés sont les victimes de la France, de la présence française, car l'Algérie cruelle que nous assumons, c'est la France qui nous l'a faite».(5)
Et Novembre fût!
Devant cette atmosphère délétère et la conviction que l'impasse du combat politique pouvait encore durer mille ans, la révolte était inévitable; une poignée d'Algériens eut la conviction qu'il fallait passer à une autre forme de revendication. L'appel du 1er Novembre fut le détonateur de cette révolte. «A vous qui êtes appelés à nous juger, notre souci, en diffusant la présente proclamation, est de vous éclairer sur les raisons profondes qui nous ont poussés à agir en vous exposant notre programme, le sens de notre action, le bien-fondé de nos vues dont le but demeure l'indépendance nationale...» C'est par ces phrases que les combattants annonçaient à la face du monde leur volonté de combattre le fait colonial: une poignée d'hommes sans moyens, avec une immense conviction sur la légitimité du combat mirent en oeuvre une révolution qui devait servir de modèle à bien des mouvements de libération de par le monde. Le 1er Novembre 1954 est, à juste titre, le dernier épisode symbolique du combat incessant du peuple algérien pendant plus de 25 siècles.
Cinquante-trois années après, ces principes sont toujours d'actualité. Combien de jeunes connaissent ce texte fondateur revendiqué d'ailleurs par tous les partis politiques. Combien connaissent les grandes dates de l'histoire, trois fois millénaire, de leur pays. «Comment, écrit Zouhir Mebarki, ne pas comprendre les ressorts qui animent un harraga dès lors que personne ne lui a inculqué le sacrifice suprême consenti par les siens pour libérer ce pays? Un pays qu'il veut fuir aujourd'hui au péril de sa vie. Un pays où l'école ne lui a pas enseigné son histoire. Tous les motifs invoqués jusque-là pour différer l'écriture de l'histoire ne peuvent plus être de mise devant la catastrophe morale que subit notre jeunesse...Il faut que l'Etat crée les conditions et mette les moyens nécessaires pour donner à chaque Algérien la possibilité de savoir d'où il vient. Ce n'est qu'après qu'il saura où il va. Aujourd'hui, toutes les destinations lui sont égales.»(6)
Parlant de l'Algérie de 2007 qui peine à se redéployer, Lahouari Addi écrit: «L'Algérie est-elle une société ou une juxtaposition d'espaces domestiques en concurrence pour les biens de subsistance? L'exacerbation des antagonismes entre les intérêts privés impose la formation d'un espace public où l'individu n'est pas un moyen mais une fin. C'est ce passage vers la sphère publique que l'Algérie peine à réaliser (...) Dès lors que les conditions de l'autosubsistance ont été détruites, les individus se procurent la subsistance en dehors des espaces domestiques, dans un contexte de rareté de biens fournis essentiellement par le marché mondial. Interface entre les familles algériennes et le marché international, l'Etat est pris d'assaut par les réseaux de corruption que favorise la structure néopatrimoniale du régime dans laquelle des castes sont au-dessus des lois. Détenir une position dans l'appareil de l'Etat, c'est s'assurer une place stratégique dans le mécanisme de l'économie de rente. Dans l'économie rentière, ce qui est consommé par une famille est retiré à une autre, selon le modèle du jeu à somme nulle (Il n'y a pas de création de richesse, ndlr). C'est ce qui explique la corruption à tous les niveaux de l'Etat...Dépendantes de l'Etat, à travers les prix des biens alimentaires importés, les couches sociales pauvres se mettent à rêver d'un Prince juste qui limitera les libertés pour donner équitablement à chacun sa part. La popularité des islamistes a trouvé son origine dans cette structure distributive des richesses financées par la rente énergétique et exprime, par ailleurs, le niveau de dépendance de la société par rapport à l'Etat.»(7)
S'agissant de l'université, Lahouari Addi, s'adressant au CNES, écrit: Votre combat pour une université digne de ce nom, productrice de savoirs, animée par des enseignants-chercheurs respectés, est un combat qui engage l'avenir. Vous luttez pour que les compétences restent au pays, parce que, dans l'ère de la mondialisation, payer un professeur 400 euros par mois, c'est inciter l'élite intellectuelle à quitter le pays. L'enseignant universitaire est devenu, en quelques années, un employé paupérisé, alors qu'ailleurs, aux USA, en Europe, au Japon, il est une autorité sociale. En Algérie, c'est à peine un petit fonctionnaire luttant pour survivre dans une société où il n'est plus un modèle pour les jeunes, dans une société où l'échelle des valeurs a été bouleversée. Si l'Université est dans la léthargie, cela voudrait dire que la société civile n'en est pas une...
La réussite (ou l'échec) de notre pays à construire la modernité sera évaluée sur le critère d'élaboration de la société civile. Il est vrai que l'Algérie est le pays des paradoxes: pour avoir la paix sociale en flattant dans le sens du poil les classes dangereuses porteuses de nuisances ou parce que leur débrayage bloque le train-train de l'Etat, pas, on l'aura compris, en termes de performance mais en termes de temps mort. A titre d'exemple, chacun sait qu'une grève à Air Algérie se règle dans la semaine, dans l'opacité la plus totale. Par contre, une grève dans le système éducatif peut durer des mois, cela n'émeut ni les autorités, ni les partis, encore moins les syndicats.
Je suis tenté de dire en définitive que l'avenir de ce pays se construira à partir d'un passé admis par tous ses citoyens sans exclusive. Les multiples dimensions devraient être assumées sereinement, et chaque habitant de ce grand pays se doit de revendiquer ses multiples identités non plus à l'état de ghetto honteusement toléré mais par une acceptation sereine et assumée. Notre pays doit retrouver le chemin de la sérénité. Il doit libérer les énergies en réhabilitant les valeurs du travail, de l'effort et du mérite. Il n'y a pas d'autre issue.
1.Lahouari Addi: La représentation du 1er novembre 54 à partir de la presse algérienne francophone
2.C.E.Chitour.L'Algérie: Le passé revisité. Editions Casbah. Alger. 2005.
3.Chems Eddine Chitour: 1954-2004 un instant dans une histoire trois fois millénaire. Conférence prononcée à Toulouse le 1er novembre 2004
4.R.Garaudy: Appel aux Vivants. p.191. Editions du Seuil. Paris. 1980.
5.R.Bonnaud. Revue «Esprit». Paris. Juin (1957).
6.Zouhir Mebarki: Novembre, l'histoire et les harragas L'Expression.25 Octobre 2007
7.Lahouari Addi. Problématique de la société civile en Algérie.Univ. d'été CNES 1-3 09 2007


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