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Le spectre de Bab El Oued
CHAUSSEES INONDEES, ROUTES COUPEES ET OUVRAGES D'ART DETRUITS
Publié dans L'Expression le 26 - 11 - 2007

A quelques jours de la fin de la campagne électorale, Dame nature vient rappeler le déficit flagrant d'anticipation de nos responsables locaux.
Regrettable! Le mot n'est pas trop fort pour les responsables au niveau de la wilaya d'Alger qui n'ont rien appris des inondations de Bab El Oued de novembre 2001. Deux personnes ont trouvé la mort à la suite des intempéries enregistrées hier, à Alger et huit autres personnes ont été blessées dans des éboulements et des glissements de terrain, a indiqué le chef de cabinet du wali d'Alger. Une cellule de crise a été installée au niveau de la wilaya d'Alger pour suivre la situation. Les différents responsables de la wilaya d'Alger ainsi que les services de la Protection civile se trouvent sur place pour gérer la situation. Dans l'Algérie de 2007 qui dort sur des milliards de pétrodollars, des pluies saisonnières tuent des citoyens à Alger. C'est regrettable aussi de voir le spectacle qu'offrait hier Alger. Les pluies qui se sont abattues sur la capitale durant la nuit de samedi à dimanche, ont remis à la surface les dysfonctionnements, les tares et le laisser-aller au niveau local. Il a tout juste fallu une nuit de pluie pour que la capitale soit coupée du reste du pays. Hier, en début de matinée, tous les accès vers Alger étaient bloqués. L'inondation des chaussées et des routes coupées ont rendu la circulation automobile pratiquement impossible. Le décor était à la limite de l'apocalypse. Des milliers de travailleurs habitant les banlieues, et des milliers de voyageurs ont été contraints de rebrousser chemin après avoir attendu pendant des heures sous un ciel d'où tombaient des cordes.
Des centaines d'interventions ont été effectuées par les pompiers et la police pour essayer de dégager les routes bloquées. A quelques jours de la fin de la campagne électorale pour les élections municipales, jeudi prochain, Dame nature vient rappeler le déficit flagrant d'anticipation de nos responsables locaux. Il sera difficile de convaincre les citoyens de la bonne foi des prétendants à la gestion des collectivités locales. Il faut dire que de pareilles situations ne nécessitent pas de gros moyens comme laissent entendre, à chaque fois, les présidents des Assemblées communales pour fuir leurs responsabilités. «Les chutes de pluie ont causé au niveau de certains points de la wilaya d'Alger, des dégâts matériels», a indiqué le chargé de la communication de la Protection civile, le lieutenant Nassim Bernaoui. Ces dégâts ont causé des désagréments pour les automobilistes et les piétons. Un pont enjambant l'oued Beni Messous sur la RN11 reliant les localités côtières de Aïn Benian et Staouéli, ouest d'Alger, s'est affaissé dans l'après-midi d'hier. Ce pont jouxtant la nouvelle station d'épuration des eaux usées, érigé sur l'oued Beni Messous, réalisé en substitution du pont détruit par les inondations de novembre 2001, a cédé aux fortes crues de l'oued Beni Messous et à la force des eaux de pluie accumulées ces dernières 24 heures, selon des responsables de la direction des travaux publics de la wilaya d'Alger. Les usagers se sont rabattus sur le vieux pont, datant de 1879 créant, ainsi, une situation inextricable qui a été prise en charge par les services de l'ordre dont l'intervention a dissuadé les automobilistes à emprunter ce pont menaçant ruine. Aucune victime n'a été déplorée à la suite de l'affaissement du pont. La circulation sur la route nationale, reliant El Hamiz à Rouiba a été «coupée momentanément» en raison de l'inondation de la chaussée, a ajouté la même source, indiquant que les chaussées au niveau des localités de Hussein Dey, Bab El Oued et Beni Messous ont, également, été inondées. Les secours des services de la Protection civile ont également constaté des inondations au niveau de six habitations précaires à Dergana, ainsi que l'effondrement d'une cage d'escaliers d'une bâtisse inhabitée à la rue Rabah-Semmar à la Casbah d'Alger. Deux véhicules légers bloqués par les fortes précipitations ont, par ailleurs, été dégagés au niveau de la route du Frais-Vallon à Bab El Oued. Un premier bilan de l'Office national de météorologie (ONM), sur les perturbations qui ont touché le nord du pays, notamment les régions de l'ouest et du centre, dans la nuit de samedi à dimanche, fait état d'un cumul de pluie variant entre 10 et 20mm dans ces régions. Des perturbations sont également prévues pour aujourd'hui avec la reprise des précipitations touchant les régions côtières et proches côtières de l'ouest jusqu'à l'est (Béjaïa). Ces pluies ont réveillé la psychose des inondations, notamment chez les habitants du quartier de Bab El Oued où le souvenir douloureux d‘un certain 10 novembre 2001 est toujours vivace. Environ un millier de personnes ont péri à la suite des inondations. Cette psychose se lisait, hier, sur les visages. Une question était sur toutes les lèvres: «Combien de morts faut-il encore pour que nos responsables prennent des mesures et anticipent sur d'éventuelles catastrophes?»


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