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Sharon tient le monde en échec
LES ISRAELIENS ACCENTUENT LEUR OFFENSIVE
Publié dans L'Expression le 07 - 04 - 2002

Le chef du gouvernement de l'Etat hébreu poursuit, imperturbable, ses opérations criminelles.
Il devient évident que les appels à la raison émanant de la communauté mondiale, unanime aujourd'hui à condamner les pratiques de l'armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés, laissent froid le criminel de guerre Ariel Sharon qui a transformé Israël en Etat fasciste et xénophobe.
Bien au contraire, après l'intervention, jeudi, du président américain George W.Bush, mentor par ailleurs de l'Etat hébreu, - dans laquelle il demandait à Sharon d'arrêter ses «incursions» dans les territoires palestiniens -, le chef du gouvernement israélien a donné l'ordre à son armée de redoubler son offensive contre la résistance palestinienne.
De fait, en guise de réponse aux demandes américaines de cessation de ses opérations en Palestine occupée, l'armée israélienne a organisé une offensive meurtrière contre la ville autonome de Naplouse, avec un lourd bilan en vies humaines. Hier matin, on se battait encore dans, et autour, de cette ville du nord de la Cisjordanie, alors que les chars israéliens ont encerclé la ville autonome d'El-Khalil (Hébron) au Sud, au moment où des crimes se commettaient dans les camps de réfugiés de Jenine (au nord de Ramallah).
A Bethléem, l'église de la Nativité, où se sont réfugiés des Palestiniens, est toujours assiégée et ce, depuis mardi par l'armée israélienne. Les appels conjugués de la communauté internationale et du Vatican sont demeurés sans échos, alors que près de quatre cents personnes y sont coupées de tout depuis cinq jours.
Défiant la communauté internationale, le gouvernement Sharon n'a pas dévié d'un iota sa politique de représailles contre une population coupable de défendre son droit à la vie. La communauté des nations vit sans doute très mal ces moments dramatiques de la tragédie palestinienne, mais semble dans le même temps impuissante à faire se conformer aux résolutions internationales l'Etat hébreu.
Comme en fera le constat désabusé le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, lequel, dans une déclaration devant le Conseil de sécurité, a affirmé que «les actions d'Israël depuis l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité 1402 (samedi dernier au lendemain de l'invasion des villes palestiniennes le 29 mars et la mise sous état de siège du président Arafat) sont de mauvais augure pour la stabilisation de la situation et la reprise des pourparlers politiques», indiquant: «(...) Le gouvernement israélien semble apparemment s'engager dans une direction opposée à celle prescrite par les résolutions 1397 et 1402 et constitue une voie menant de façon sûre vers une nouvelle escalade.» «Israël a justifié ses actes comme de l'autodéfense et des mesures de contre terrorisme, mais il doit être très clair, souligne M.Annan, que l'autodéfense ne veut pas dire chèque en blanc», relevant: «Répondre au terrorisme, ne libère pas Israël de ses obligations vis-à-vis de la loi internationale pas plus qu'il ne justifie la création d'une crise humanitaire et des droits de l'Homme dans les territoires palestiniens occupés.»
Et d'ajouter «(...) Forcer le président Arafat à l'exil serait imprudent» et constituerait, selon le secrétaire général de l'ONU, «une faute de calcul de proportions monumentales», rappelant que «la déportation est spécifiquement interdite par la 4e Convention de Genève» insistant: «La voie militaire choisie par le gouvernement d'Israël ne pacifiera pas les Palestiniens» car il ne voit pas «comment elle pourrait apporter la paix et la sécurité à Israël».
Cet extrait de la déclaration du secrétaire général de l'ONU résume quelque peu l'amertume de la communauté internationale qui se rend bien compte qu'Israël échappe à toute condamnation internationale, et que les lois communes qui s'appliquent aux pays réfractaires ne semblent pas concerner l'Etat hébreu, seul juge de ses actes, et n'en répondant devant aucune juridiction internationale, y compris l'ONU.
C'est justement parce que les Nations unies, (le veto américain y faisant obstacle), n'ont jamais pu faire se conformer Israël à la résolution 242 de 1967 (laquelle exige de l'Etat hébreu de se retirer des territoires arabes occupés) que le dossier palestinien n'est jamais sorti de l'impasse où l'ont confiné les responsables israéliens depuis trente-cinq ans. Israël a toujours refusé d'appliquer les résolutions pertinentes de la communauté internationale, qui garantissaient sa sécurité, leur préférant la domination du Proche-Orient par la force propre à lui permettre d'imposer au monde arabe la «paix israélienne».
Car il est illusoire de croire qu'il serait possible d'arriver à une paix véritable dans la région sans le retrait israélien de tous les territoires arabes et palestiniens occupés en 1967, et le repli d'Israël sur les lignes du 4 juin 1967.
Le retrait d'Israël des territoires palestiniens, l'édification de l'Etat de la Palestine (comme le réitère la résolution 1397 de l'ONU du 19 février dernier), la reprise des négociations avec l'élu du peuple palestinien, le président Yasser Arafat, sont les clés sine qua non de toute solution de la crise du Proche-Orient.
L'ONU et la communauté internationale doivent jouer leur rôle et disposent de tous les éléments leur permettant aujourd'hui de faire se conformer Israël aux résolutions du Conseil de sécurité, et aussi de lui imposer des lignes rouges à ne point franchir.
Car, il y va de la sécurité et de la paix dans toute la région du Moyen-Orient, d'autant qu'en cas de conflagration généralisée la responsabilité de la communauté mondiale serait nettement, engagée.


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