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«Je conteste les accusations»
KHALED NEZZAR DEVANT LA JUSTICE FRANCAISE
Publié dans L'Expression le 07 - 04 - 2002

Accusé en avril 2001, Khaled Nezzar s'est présenté à la justice française de son plein gré en avril 2002.
Le général Khaled Nezzar a été entendu, jeudi dernier, et à sa demande à la Brigade criminelle à Paris dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris pour tortures, a indiqué le quotidien français Le Monde. L'ancien ministre de la Défense algérien «aurait fortement contesté devant les enquêteurs de la brigade criminelle les accusations de tortures portées contre lui», selon Le Monde. Ses fonctions de ministre «ne lui donnaient pas autorité sur le maintien de l'ordre», aurait-il indiqué selon la même source.
Il y a une année, une famille algérienne, dont le fils est mort, et deux anciens détenus algériens avaient porté plainte pour tortures contre le général Khaled Nezzar, qui était de passage à Paris. Il s'agit de la mère de Si Mozrag, l'ancien avocat de l'ex-FIS et proche de Abassi Madani, d'un infirmier, Benkezouha Abdelwahab, déjà cité dans des affaires en rapport avec la mouvance islamiste et Laribi Liès, un universitaire également issu des milieux islamistes qui a été condamné en 2000 à deux années de prison avec sursis. Ces plaignants prétendent que le fils Si Mozrag est mort à la suite des tortures subies et «deux anciens détenus également torturés par les forces armées dans la période qui a suivi la proclamation de l'état d'urgence en 1992» a encore rappelé Le Monde. L'on se souvient que, immédiatement, le parquet avait ouvert une enquête préliminaire. La poursuite est fondée sur la convention contre la torture signée par les autorités françaises en 1984 et baptisée Convention de New York. L'action de la justice française a été dictée aussi par une disposition que contient le droit français, et selon laquelle «peut être poursuivie et jugée, si elle se trouve en France, toute personne coupable de tortures au sens de la convention». Mais grâce à une protection diplomatique et non d'une immunité du fait qu'il est à la retraite, le général avait pu, à l'époque, quitter le sol français.
Dans leur plainte, Mes Antoine Comte et William Bourdon indiquaient que Khaled Nezzar est l'un des responsables de «l'usage massif et systématique de la torture, mais aussi sur les exécutions extrajudiciaires». Les sept personnes, qui ont saisi la justice française, se sont justement basées sur ces accusations. Il y a lieu de signaler que le passage du général à la retraite dans la capitale française a suscité des réactions dans les deux pays, l'Algérie et la France. C'est ainsi que le 25 avril 2001, près de 70 personnes appartenant au collectif des familles de disparus ont manifesté devant le Centre culturel algérien contre la présence à Paris du général Khaled Nezzar. A l'époque, on a même supposé qu'au cas où la plainte aurait été retenue et suivie d'effet, un incident diplomatique aurait pu avoir lieu entre Alger et Paris. Car Nezzar a été attaqué en justice en sa qualité de représentant d'une institution et non en tant que personne physique. Mais le général incriminé a déclaré publiquement qu'il se présentera devant la justice française pour mettre au clair cette affaire en temps opportun. Khaled Nezzar, qui n'a jamais caché, mais au contraire a toujours revendiqué la paternité de l'arrêt du processus électoral de janvier 1992, a expliqué que les plaignants appartiennent au clan des islamistes. Il a également affirmé que la plainte ne concerne nullement l'armée dans sa totalité, mais uniquement sa personne. Par conséquent, il est le seul engagé à se défendre contre les accusations qui lui sont adressées par sept familles algériennes en France. Une année donc après le dépôt de la plainte, le général s'est présenté de son plein gré à la brigade criminelle de Paris. Hier, Khaled Nezzar a rejeté les accusations portées contre lui.
Pour l'instant, le général Nezzar, contacté par L'Expression a déclaré qu'il s'en tenait «au secret de l'instruction du moment que le procureur français n'a pas encore tranché dans cette affaire. J'avais dit que j'irais à Paris et j'y suis allé». Les avocats du général Nezzar sont prêts à l'éventualité d'un procès, mais tout aussi bien que l'ancien ministre de la Défense, ils sont déterminés à révéler les dessous de cette plainte qui a surpris de nombreux observateurs. Les révélations que promet de faire Khaled Nezzar concerneront également le procès du déserteur Habib Souaïdia qui se tiendra du 1er au 6 juillet prochain.


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