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Journée noire à Béjaïa
Publié dans L'Expression le 16 - 01 - 2008

Jamais la capitale des Hammadites n'a connu une situation de blocage comme celle vécue dans la journée d'hier.
Un calvaire. Les déplacements étaient pratiquement impossibles. Pare-chocs contre pare-chocs, les véhicules avançaient à pas de tortue. Des goulots d'étrangement se sont formés au niveau de tous les quartiers de la ville et les bouchons ne manquaient pas sur les axes routiers. Même les ruelles, qui sont rarement empruntées par les véhicules, étaient hier bloquées, elles aussi. Ce qui donnait lieu très souvent à des situations électriques. La capitale des Hammadites a vécu, hier, une situation particulière. La marche suivie d'un rassemblement qu'ont initiée les étudiants de l'université Abderahmane-Mira et les troubles ayant secoué certains établissements scolaires n'y sont pas étrangers. Les étudiants en fronde depuis presque deux mois ont organisé, hier, une énième manifestation à travers une marche qui s'est ébranlée du campus d'Aboudaou, situé à la sortie est de Béjaïa, vers les Quatre chemins pour observer un rassemblement durant toute la journée.
Le collectif des étudiants entendait se démarquer des tentatives de manipulation voulues par les politiques. «Nous sommes contre la mauvaise gestion de l'université et non contre des personnes», déclarait, hier, un membre du collectif qui estimait «malsaine» la manipulation qui «veut exploiter les colères estudiantines».
Dans l'entourage des étudiants, on apprécie mal ce qui se trame autour de leur mouvement. «Nous ne demandons pas le départ du recteur, mais nous dénonçons simplement sa gestion de l'université», insistait un autre étudiant comme pour répondre aux politiques qui se seraient impliqués dans le conflit, non pas pour trouver la solution aux problèmes, mais beaucoup plus pour «dégommer un homme et le remplacer par un autre».
Cette OPA, qui ne dit pas son nom, ne trouve pas d'oreille attentive au point que les étudiants n'ont pas cessé de marteler que leur protestation n'a de lien qu'avec les revendications soulevées dans une plate-forme.
Alors qu'on attendait une paralysie dans le secteur administratif et éducatif à la suite du mouvement de grève initié par la Coordination des syndicats autonomes, ce sont les écoliers, notamment les collégiens, qui ont fait l'événement. Outre la force utilisée pour évacuer les établissement où le personnel a rejeté le mot d'ordre de grève, les collégiens s'en sont donné à coeur joie à arpenter les artères de la ville allant jusqu'à affronter les services de sécurité à coups de pierre.
Ce qui rappelle, à bien des égards, les fameux événements de Kabylie en 2001, 2002 et 2003. Un scénario inattendu, en somme, puisque la grève des syndicats autonomes n'aurait aucun effet sans le mouvement des étudiants.
L'administration de la Poste, la wilaya, l'APC et les daïras n'ont été que très peu paralysées. La protestation voulue par les 13 syndicats n'a pas été suivie comme souhaité par ses initiateurs. Pis, elle a été le prétexte à des troubles que Béjaïa n'aurait peut-être pas connus hier. D'autres syndicats n'ont pas raté l'occasion pour tirer à boulets rouges sur les organisateurs que l'on a accusés de «manipulateurs d'élèves».
Bref, la ville de Béjaïa continuait, hier, à vivre ses pires moments.


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