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La théorie des dominos et la balkanisation du monde
INDEPENDANCE DU KOSOVO
Publié dans L'Expression le 21 - 02 - 2008

«C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir».
Joseph de Maistre
Le Kosovo vient d'annoncer son indépendance ce dimanche dans une atmosphère de liesse. Le Parlement au complet après avoir écouté: «L'hymne à la Joie», 9e symphonie de Beethoven, proclame d'une façon unilatérale l'indépendance du Kosovo. Tout commence avec le Congrès de Vienne en 1815, puis la Conférence de Berlin en 1878. Le Kosovo dont il est question faisait partie de l'Empire ottoman. Au XIXe siècle, l'Empire - surnommé «l'homme malade de l'Europe» - se désagrège. Durant cette période, des pays européens, tels que la France et le Royaume-Uni, ont beaucoup influencé l'Empire ottoman. La fin de cette période de réformes qui est appelée «Tanzimat» s'achève par la 1re Constitution monarchique en 1876. En 1830, la Grèce, soutenue par les puissances occidentales, obtient son indépendance. La France s'empare de l'Algérie. L'Empire ne fait face à l'expansion de la Russie que parce que le Royaume-Uni et la France le protègent, notamment au cours de la guerre de Crimée. Au tournant du siècle, l'Empire finit de perdre les Balkans, sauf un petit territoire en Thrace orientale où se situe sa capitale. L'avènement des Jeunes Turcs puis de Mustapha Kémal amena la dissolution du califat en 1923.
C'est donc une constante des pays forts de modeler le monde selon leurs intérêts au besoin par la force avec tous les conflits qui ont jalonné pour les périodes récentes les XIXe et XXe siècles. L'avènement de l'Union européenne n'a rien changé, l'alignement sur les Etats-Unis a permis de détruire le Monde soviétique selon la même technique éprouvée: des coups de boutoir extérieurs et intérieurs par la création à l'intérieur des pays à fragiliser des résistances qui arrivent à miner le pays. Souvenons-nous l'Empire soviétique: Plus vaste Etat du monde, l'URSS était composé, avant sa dissolution, de 15 républiques fédérales. Elle comptait plus de 100 nationalités (ethnies) recensées sur son territoire, une soixantaine de langues et 5 religions. Pour rappel, au cours de l'automne 1991, tandis que les républiques constituantes de l'URSS proclamaient, l'une après l'autre, leur indépendance sans que Gorbatchev ait la possibilité de s'y opposer par la force. Le 26 décembre 1991, l'Union soviétique était officiellement dissoute. Auparavant, ce fut la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989, l'Empire soviétique sous le coup de boutoir d'un Occident impérialiste et d'une Eglise militante en la personne de Jean-Paul II, éclate. Ce fut la victoire du monde occidental, la fin de la Guerre froide. Gorbatchev fut traité de héros en Occident. On lui attribua le prix Nobel pour avoir démoli son pays...Cette stratégie impériale vise, en fait, le «containment» de la Russie, dernier obstacle sérieux contre les Etats-Unis, partisans de l'application de la doctrine «Monroe». Pour le journaliste Jurgen Elsasser, les Etats-Unis ont mis au point un processus de déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo, le 17 février prochain, suivi de sa reconnaissance par une centaine d'Etats. Ce faisant, non seulement ils admettent que l'opération de l'Otan en 1999 était une guerre de conquête, mais ils ouvrent la porte à toutes les revendications séparatistes dans le monde. Et c'est bien le but, puisqu'il s'agit pour eux de provoquer par onde de choc la désintégration de la Fédération de Russie. Le député au Bundestag Willy Wimmer (CDU), écrivait récemment: «Lorsqu'en 1918, le monde d'hier était réduit en cendres et que l'on préparait avec beaucoup de perfidie les fondements du prochain grand conflit, on n'a pas voulu passer beaucoup de temps à chercher les causes de la guerre. On a déclaré que c'étaient les coups de pistolet de Sarajevo qui coûtèrent la vie au couple d'héritiers du trône d'Autriche. Chacun se souvenait de l'événement et l'on n'avait pas besoin de se poser de questions sur ses tenants et aboutissants qui étaient beaucoup plus déterminants que l'attentat de Sarajevo. Jusqu'ici, il n'y a pas eu d'échanges de tirs pendant les négociations sur l'avenir du Kosovo, mais des signatures sur certains documents pourraient avoir le même effet que les coups de pistolet. Les mèches sont là et elles vont d'Irlande du Nord au Tibet et à Taiwan en passant par le Pays basque, Gibraltar et le Caucase.» Pour l'histoire, «l'homme malade de l'Europe» qu'était devenu l'Empire ottoman n'en finissait pas d'agoniser sous les coups de boutoir de la Russie de Pierre Le Grand qui réussit à lui arracher la Grèce, la Bulgarie. La Bataille de Navarin, en 1827, à laquelle participa pour son malheur la flotte algérienne venue porter secours à la «Porte Sublime», «El Bab al ‘Ali», marqua un tournant. Ce fut le commencement de la fin pour l'Empire ottoman qui traîna dans une agonie interminable, attaqué de toutes parts. Il lui fut imposé un protectorat sur les Chrétiens d'Orient, exacerbant les tensions demeurées actuelles entre musulmans et chrétiens, notamment au Liban. La Conférence de Berlin limita encore les ambitions et lui retira, depuis, d'autres territoires. Jusqu'à ce funeste attentat de Sarajevo. Un siècle après, les ingrédients d'un nouveau partage du monde, se mettent en place, le mépris dans lequel les pays occidentaux menés par les Etats-Unis et l'Europe tiennent pour quantité négligeable les critiques et protestations de la Russie et la Chine est lourd de menace.
Un terrain de disputes
Quelque 100 ans après, écrit Jurges Elsässer, les puissances de l'Otan ont tenté un compromis semblable: après leur guerre d'agression contre la Yougoslavie, en 1999, elles ont imposé au Conseil de sécurité de l'ONU, la Résolution 1244 qui maintenait de jure le Kosovo dans la Serbie mais le plaçait de facto sous l'administration des Nations unies. Mais, par la suite, les puissances occidentales se sont montrées favorables à la sécession totale de la province et à sa remise, contrôlée par l'UE, à la majorité albanaise: tel est le projet du négociateur de l'ONU Martti Ahtisaari...Comme il y a un siècle, les intérêts des Etats d'Europe centrale, de la Russie et du monde musulman se heurtent toujours dans les Balkans. Tout changement violent dans cet équilibre fragile peut avoir des conséquences pour tout le continent. Dans les jours qui ont suivi le 10 juin 1999, on a pu voir combien l'Europe du Sud-Est pouvait être à l'origine d'un important conflit international. Après 78 jours de bombardements de l'Otan, l'armée yougoslave était déjà prête à se retirer du Kosovo; l'accord militaire à ce sujet entre Belgrade et l'Alliance atlantique était signé et la Résolution 1244 adoptée. Cependant, tandis que les troupes du président Milosevic se retiraient, des unités russes stationnées en Bosnie s'avancèrent vers Pristina de manière tout à fait inattendue. Sur leurs chars, les soldats avaient transformé l'inscription Sfor - qui indiquait leur appartenance à la troupe de stabilisation dans l'Etat voisin, sous mandat de l'ONU - en Kfor, sigle de la force d'occupation du Kosovo qui venait d'être décidée. Le président russe Boris Eltsine avait donné son accord pour qu'elle soit constituée sous le haut commandement de l'Otan, mais ses généraux voulaient que la Russie obtienne, au moins, une tête de pont stratégique. Parallèlement à la guerre des nerfs à propos des avions russes, la crise s'envenima à l'aéroport de Pristina. Les troupes du contingent britannique de la Kfor étaient arrivées rapidement et avaient pointé leurs canons sur les occupants insoumis de l'aéroport. Le haut commandant de l'Otan, Wesley Clark, ordonna de donner l'assaut, mais Michael Jackson, haut commandant britannique de la Kfor, garda son sang-froid et refusa de s'exécuter. Il appela Wesley Clark au téléphone et hurla: «Je ne vais pas risquer de déclencher la troisième guerre mondiale pour vous!» On ignore comment l'Occident a amené le président russe à stopper les Antonov. En tout cas, le combat de l'aéroport de Pristina n'a été empêché que parce que Jackson est resté ferme.(1.)
Pour rappel, le Kosovo a toujours été un territoire disputé entre Serbes et Albanais. Alors qu'au XIIe siècle, le Kosovo est au coeur d'un empire serbe, la défaite des Serbes en 1389 face à l'Empire ottoman marque le début d'une domination turque de plusieurs siècles qui établit un pouvoir musulman et albanais.(2) Pour l'éditorialiste François Sergent, la proclamation de l'indépendance du Kosovo «n'est pas sans risque. Pour la région tout d'abord, où la création de ce micro-Etat sans la moindre viabilité économique et extrêmement corrompu, porte un danger de déstabilisation. L'Europe se porte garante du sort réservé aux minorités serbes de la province, mais aussi "égyptienne" ou rom que les Albanais pourchassent et humilient. Quelle solution pérenne l'Union européenne peut-elle leur assurer? L'Europe crée aussi un précédent qui risque de hanter longtemps cette Union qui entendait dépasser les nationalismes. Flamands, Catalans, Basques, Corses auront beau jeu de dénoncer le deux poids, deux mesures, pratiqué par une Union européenne qui, depuis le début de l'éclatement de la Yougoslavie, n'a montré ni vigilance, ni unité, ni consistance».(3).
Pour l'histoire, Mussolini et Hitler avaient eux aussi, voulu diviser la Yougoslavie (prince héritier). En reconnaissant l'indépendance du Kosovo, l'Union européenne et les Etats-Unis mettent en oeuvre des projets de Mussolini et d'Hitler visant à morceler l'ex-Yougoslavie, a déclaré lundi le fils du dernier roi yougoslave, Alexandre Karadjordjevic. Une majorité de pays de l'UE et les Etats-Unis ont entériné, lundi 18 février, l'indépendance du Kosovo, malgré le refus de la Serbie, fixant sur la carte européenne un nouvel Etat appelé à rester sous surveillance pendant encore des années. La Serbie et la Russie ont, cependant, averti des possibles conséquences de l'indépendance. «Nous mettrons fermement en garde contre toute tentative de répression au cas où les Serbes du Kosovo décideraient de ne pas se conformer à cette proclamation unilatérale d'indépendance», a déclaré le représentant permanent de Moscou à l'ONU, Vitali Tchourkine. Pour sa part, l'Eglise orthodoxe appelle les Serbes du Kosovo à rester. Lors d'une célébration, samedi 16 février, dans la partie majoritairement serbe de la ville de Kosovska Mitrovica, Mgr Artemije, évêque de Prizren (dont le diocèse orthodoxe couvre l'essentiel du Kosovo), a appelé les fidèles à «demeurer calmes» et à «rester dans le Saint Kosovo». «Ceci est notre patrie et nous n'avons aucune raison d'en partir.»
Pour Jean Arnaut Derens, on va vers l'inconnu: «Cette décision, longtemps attendue, est présentée comme inéluctable après l'échec programmé des discussions entre Belgrade et Pristina. Parviendra-t-elle à calmer les tensions engendrées par le statu quo qui prévaut depuis l'instauration du protectorat international en 1999, ou ne risque-t-elle pas, au contraire, de rallumer tous les brasiers mal éteints de la région? Et que sera le Kosovo de demain, "indépendant" mais sous contrôle, et sans aucune perspective économique viable? L'ampleur de la réaction russe demeure une inconnue. Moscou se contentera-t-elle de réactions politiques et diplomatiques? La Russie a, souvent, mis en garde contre le précédent que pourrait représenter l'indépendance du Kosovo dans les territoires sécessionnistes du Caucase ou en Transnistrie moldave. Elle dispose aussi de l'arme du gaz et du pétrole, et vient de parapher plusieurs contrats énergétiques avec les pays des Balkans (Bulgarie, Serbie, bientôt Macédoine), lourds de conséquences pour l'approvisionnement de l'Europe occidentale».(4)
L'idée que des changements de frontières pourraient résoudre toutes les questions nationales repose sur une illusion fondamentale, celle qu'il existerait des frontières «justes» parce qu'ethniques. En réalité, toutes les frontières - pas seulement dans les Balkans - sont des créations historiques, le résultat de rapports de forces politiques et militaires. Il n'existe pas plus de frontières «justes» que de frontières «naturelles». L'usage du terme «Balkans» se généralise au cours du XIXe siècle, avec une lourde charge idéologique. Alors que l'Empire ottoman se désagrège peu à peu, les revendications contradictoires des peuples commencent à se heurter. Les Balkans deviennent donc synonymes de complexité nationale, de conflits sans fin, d'éclatement et de morcellement. La «balkanisation» donne sens aux Balkans, devient la marque identitaire majeure de cette portion d'Europe. Le concept de Balkans est idéologique avant d'être géographique. Dans cette «macédoine» de peuples, d'aspirations et de revendications contradictoires, les frontières ont été âprement disputées. L'émergence des Etats et la définition des frontières sont un phénomène marquant de l'entrée des Balkans dans la modernité politique.
Nettoyage ethnique
Ces nouveaux venus s'appuyèrent généralement sur une conception nationale de l'Etat, reprenant et adaptant des modèles issus de l'expérience historique particulière de l'Europe occidentale. La Grèce et la Serbie, au début du XIXe siècle, se sont fondées sur un «nettoyage ethnique», sur l'expulsion ou l'assimilation de populations considérées comme allogènes, notamment du fait de leur religion: les «Turcs» (c'est-à-dire les musulmans, aussi bien slaves qu'albanais ou turcophones) furent expulsés des nouveaux Etats. Les guerres balkaniques de 1912-1913, puis la Première Guerre mondiale, marquèrent l'autre moment essentiel de cette immense partie de poker territorial. En 1918, la Serbie et la Roumanie reçurent d'immenses gratifications pour leur engagement dans le camp des Alliés: la dynastie serbe des Karadjordjevic put créer le nouveau royaume des Serbes, Croates et Slovènes, ancêtre de la Yougoslavie, tandis que Bucarest formait la «Grande Roumanie».(5)
La Serbie considèrera comme nulle et illégale la proclamation d'indépendance, mais l'ampleur des réactions et des mesures de rétorsion qu'elle prendra demeure incertaine. Pourtant, tous les appels du pied de l'Union européenne en direction de la Serbie, en proposant d'accélérer les négociations d'adhésion sont restées vaines. Le président élu persiste et signe: le Kosovo est serbe. En définitive, ce réarrangement du puzzle mondial n'augure rien de bon, il prépare de nouveaux conflits vis-à-vis des zones grises qui restent encore à occuper, tel Grand-Moyen-Orient avec le dépeçage de l'Irak en trois zones ethniques et religieuses. Nul doute que les pays fragiles ont des inquiétudes à avoir devant la montée de ces périls.
(*) Ecole nationale polytechnique
1.Jürgen Elsässer: Comme Sarajevo en 1914? L'indépendance du Kosovo est la mèche d'un baril de poudre. http://www.voltairenet.org/article155095.html. Dimanche 10 février 2008.
2.François Sergent. la proclamation d'indépendance. Libération du 18/02/2008.
3.Chems Eddine Chitour. La poudrière du Kosovo/ L'Expression du 12/12/2007.
4.Jean Arnaut Derens. Dimanche 17 février 2008. Le Monde Diplomatique.
5.Jean Paul Derens. La boîte de Pandore des frontières balkaniques: Le Monde Diplomatique du 17/02/2008.


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