Le groupe terroriste serait composé, selon des sources sécuritaires, de 8 éléments. Deux terroristes au moins ont été abattus par les forces de sécurité chargées de la lutte antiterroriste au lieudit «Chamato» situé entre les régions de Djamaâ, Béni H'bibi et Bordj Thar, dans la wilaya de Jijel. Ces deux activistes ont été abattus lors de l'opération déclenchée suite à l'attentat perpétré dimanche dernier, dans la région d'El-Aouana, contre un convoi militaire ayant fait deux morts et 17 blessés. Le groupe terroriste serait composé, selon des sources sécuritaires, de 8 éléments. Les forces de sécurité, et à l'heure où nous mettons sous presse, sont sur la trace du reste du groupe. L'identification des terroristes n'a pu être effectuée, car, selon les mêmes sources, les deux terroristes semblent étrangers à la région. A noter, ont ajouté nos sources, que des armes, des AK47 et des munitions, ont été récupérées. Lors de cette même opération, un garde communal, L.H., a été légèrement blessé. Parallèlement à cette opération, le commandement de la 5e Région militaire a mis sur pied un dispositif sécuritaire du côté nord-ouest et nord de Constantine à la recherche d'un groupe terroriste qui a été signalé du côté de Béni H'miden dont les massifs montagneux se prolongent jusqu'aux maquis denses de la wilaya de Jijel et Skikda. Selon des sources concordantes, un groupe composé de moins de dix éléments a investi les massifs de Béni H'miden. Une opération de ratissage a été déclenchée dans la soirée de mardi dans le but d'entraver la progression du groupe. Sur un autre registre, les forces héliportées ont sillonné en tous sens plusieurs quartiers chauds de Constantine, notamment Ben Chargui, Zamache et la cité El Bir. Toujours dans le cadre de la lutte antiterroriste, des sources sécuritaires ont confié que lors d'une opération, les services de sécurité commandés par le chef de secteur et le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale, ont réussi à arrêter un individu âgé de 39 ans répondant au nom de Tabet à Bounouara entre Aïn Abid et El Khroub avec 45 quintaux de manotrate, destinés à la fabrication de bombes. L'enquête selon les mêmes sources est toujours en cours.
