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Sadr ouvre une phase périlleuse en Irak
LE CHEF RADICAL CHIITE MENACE DE METTRE UN TERME À LA TRÊVE
Publié dans L'Expression le 21 - 04 - 2008

La situation s'est passablement détériorée entre le chef radical, Moqtada Sadr et le Premier ministre, Al-Maliki, avant un premier retrait US.
La menace du chef radical Moqtada Sadr d'un soulèvement contre le gouvernement irakien et «l'occupant» américain ouvre une nouvelle phase périlleuse en Irak, au moment où Washington veut y réduire son contingent. Samedi soir, il a averti d'une «guerre ouverte» si les attaques lancées depuis la fin mars par les troupes irakiennes et américaines contre ses partisans à Baghdad et dans le sud du pays ne cessaient pas. Si cette mise en demeure reste sans effet à Sadr City, à Bassorah (sud), et dans d'autres villes, Moqtada Sadr assure n'avoir d'autre choix que de revenir sur les ordres donnés récemment à ses combattants de faire taire leurs armes. Il mettrait alors fin au cessez-le-feu unilatéral qu'il a annoncé en août 2007, et qui a garanti depuis un certain degré de stabilité en Irak.
La fin de la trêve risquerait de relancer les actions contre l'armée irakienne et le contingent américain par la milice la plus puissante d'Irak, alors même que Washington a annoncé une réduction d'ici juillet de ses troupes.
Le président George W.Bush a donné l'ordre à quelque 20.000 soldats américains de quitter l'Irak dans les semaines qui viennent, réduisant le contingent à 140.000. En 2004, des combats entre des troupes américaines et des miliciens sadristes dans des villes d'Irak, dont Kerbala et Najaf, avait démontré que la milice n'est pas en mesure de contrer une offensive frontale du contingent US. Mais, malgré sa défaite, le jeune chef, héritier d'une famille de religieux respectés, avait gagné l'image de héraut d'un nationalisme irakien qui trouve ses racines dans le caractère arabe du chiisme dont il se réclame. Par la suite, le mouvement sadriste a participé à l'émergence d'un système politique constitutionnel. Après les élections de 2005, son bloc parlementaire est devenu le plus puissant et a fait partie de la majorité gouvernementale.
Lorsque Nouri al-Maliki a formé son cabinet en 2006, les sadristes ont même obtenu six portefeuilles. «Sans notre soutien, ce gouvernement n'aurait jamais été formé», a rappelé Moqtada Sadr. Mais, depuis, des différends fondamentaux ont fait surface et se sont récemment exacerbés. Fin mars, le Premier ministre irakien a finalement lancé ses troupes contre ce qu'il a appelé des «éléments criminels» à Bassorah, mais l'armée du Mahdi s'est sentie visée.
Des affrontements dans tout le pays ont fait des centaines de victimes, jusqu'à ce que Moqtada Sadr donne l'ordre à ses partisans de rentrer chez eux. Ces violences sont intervenues alors que se préparent en Irak des élections régionales en octobre qui doivent allouer aux formations politiques en lice la direction des 18 provinces du pays. Pour les partis chiites, un terrain de confrontation majeur que sont les neuf provinces au sud de Baghdad. Véritable poumon économique de l'Irak, avec la région pétrolifère de Bassorah et les ports commerciaux du Golfe, cette zone est aussi le point d'ancrage du chiisme avec les villes saintes de Kerbala et de Najaf.
Deux idéologies s'y affrontent, celle du populisme socialiste du mouvement sadriste, et celle d'un traditionalisme libéral, défendu par le Conseil suprême islamique d'Irak d'Abdel Aziz Hakim, allié privilégié de M.Maliki.
Ces deux courants ont tenté récemment de se rapprocher, notamment au nom des liens familiaux qui les unissent, et dans l'intérêt de la cohésion de la communauté chiite. Mais, comme ce fut le cas lors des périodes de domination de l'Irak -par les Ottomans puis par les Britanniques-, le point de discorde irréductible est vite apparu: la présence étrangère, aujourd'hui celle des Américains.
Le gouvernement Maliki et ses soutiens kurdes et chiites ont adopté une attitude de collaboration, alors que Moqtada Sadr campe sur des exigences de retrait rapide. «A cause de son alliance avec les forces d'occupation, (le gouvernement) n'est ni indépendant, ni souverain, comme nous aimerions qu'il soit», a souligné samedi le chef radical.


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