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«Il n'y a pas urgence»
ABDELMALEK SERRAI À PROPOS DU FONDS SOUVERAIN
Publié dans L'Expression le 04 - 06 - 2008

Malgré les réserves importantes en devises, cet expert pense qu'il est encore tôt pour les transférer en investissements à l'étranger.
La création d'un fonds souverain n'est pas une urgence pour l'Algérie. C'est l'avis d'un expert en économie, Abdelmalek Serrai. Interrogé sur le rapport publié avant-hier par le ministère français de l'Economie et des Finances qui indique que l'Algérie pourrait se doter d'un fonds d'investissement, il dira: «Nous ne sommes pas pressés de nous doter d'un fonds souverain».
Ce spécialiste des questions économiques n'est pas contre l'idée d'investir cette manne à l'étranger, mais il pense que c'est encore tôt. Pourquoi? Tout simplement parce que l'Algérie n'a pas encore acquis une situation financière confortable pour transférer ses recettes en fonds souverain, c'est-à-dire engager des investissements à l'étranger. Bien que les réserves de change aient atteint les 110 milliards de dollars, l'expert suggère de ne pas précipiter les choses.
«Nous devons avoir un portefeuille plus important de réserves de change pour pouvoir engager des investissements à l'étranger», insiste-t-il. M.Serrai a salué, au passage, la position du gouvernement qui n'a pas jugé utile actuellement de se doter d'un fonds d'investissement. «Cela permettra à notre pays de mieux mûrir et de conforter sa position sur le marché financier international», a-t-il estimé. Avec des réserves de change prévues à 200 milliards de dollars d'ici la fin 2008, la position de l'Algérie sera davantage renforcée et mieux appréhendée, voire maîtrisée sur le marché international. A partir de cette conjoncture, il sera possible de se doter d'un fonds d'investissement. Pour le moment, il est préférable pour l'Algérie de surveiller l'évolution du marché international. Un autre élément de taille explique ce choix, c'est la situation des pays du Golfe qui subissent des pressions des grandes puissances. L'Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats arabes unis n'ont plus de souveraineté sur leurs fonds. Contrairement à ces pays, cet expert constate que l'Algérie est très à l'aise dans sa position. «Nous sommes dans une meilleure situation de souveraineté par rapport aux pays du Golfe», a-t-il précisé. M.Serrai explique que les appels des USA et des pays européens à la création des fonds souverains, a pour but de tirer profit de l'argent des pays émergents. A propos des 43 milliards de dollars placés dans des banques américaines, l'expert a tenu à lever toute ambiguïté: «Ce n'est pas du tout pareil avec le fonds souverain puisqu'il y a le facteur risque», indique-t-il. Les réserves de change sont placées dans des banques avec des garanties du Trésor américain. La Banque d'Algérie peut à tout moment, récupérer ses fonds.
Cependant, dans le cas des fonds souverains, l'argent est placé dans des banques commerciales où le risque est plus fort. Le ministre des Finances, Karim Djoudi a, d'ailleurs, présenté les mêmes arguments. Pour lui, l'Algérie n'est pas encore prête à transformer une partie de ses réserves de change, ou le fonds de régulation des recettes en fonds souverain.
«Le fonds souverain est une décision économique avant tout. Maintenant, il faut voir l'opportunité de la décision», avait-il dit lors du 4e Forum international de la finance. Evoquant la crise financière internationale liée aux «subprimes», le ministre a estimé que les fonds souverains n'ont pas été épargnés. «Le fonds souverain en lui-même n'est pas uniquement une réponse positive. Cela s'accompagne d'éléments de risque. C'est un élément qu'il faut apprécier. Par tradition, ce genre de fonds s'oriente vers des activités avec un niveau de risque fort. Il y a un risque potentiel de perte», a-t-il souligné.
Quant à la gestion des réserves de change, elle relève de la Banque d'Algérie avec comme principe d'avoir un minimum de risque et avoir des liquidités disponibles à tout moment.


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