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Les dangers de ce siècle
UN MONDE EN DEBÂCLE
Publié dans L'Expression le 16 - 06 - 2008

"Et nunc reges, intelligite...erudimini, qui judicatis terram" "et maintenant, vous, les grands de ce monde, instruisez-vous, vous qui décidez du sort du monde!"
"L´idée de sens de l´histoire et celle, qui lui est souvent associée, de fin de l´histoire n´ont guère trouvé de défenseurs parmi les philosophes les plus marquants du XXe siècle. Toutefois, les années 1990 ont vu inopinément renaître le débat autour de ces questions à la suite de la publication par Francis Fukuyama d´un ouvrage portant le titre La fin de l´histoire et le dernier homme...L´idée que l´histoire puisse arriver à une sorte de conclusion - idée qui se rencontre aussi, occasionnellement, chez Hegel - compte parmi celles qui ont eu l´heur de choquer irrémédiablement presque tout lecteur au XXe siècle. Comment se représenter un lendemain de cette fin de l´histoire qui ne soit pas meublé d´événements tout aussi historiques que ceux qui l´ont précédée? L´aptitude du libéralisme à favoriser le développement des richesses, au sens où on l´entend depuis Adam Smith, se verra simplement combinée au fait que les applications de la science physique ont contribué fortement à l´enrichissement des pays qui ont adopté un régime libéral. C´est ainsi, selon Fukuyama, que ce "mécanisme" entraînerait petit à petit la mondialisation du modèle économique libéral dont le succès garantirait d´ailleurs la diffusion rapide et la relative stabilité."(1)
On connait la fin de la fin de l´histoire avec un double constat, l´aventure qui a tourné à la débâcle s´agissant du devoir de civilisation dans le droit fil de Jules Ferry, d´apporter la démocratie aéroportée - à leur corps défendant- aux Irakiens et aussi en second lieu les perversions d´une mondialisation,-laminoir selon le bon mot de Jacques Chirac La fin de l´histoire présuppose épistémologiquement un critère d´arrêt et présuppose l´histoire comme n´étant pas cyclique, ni gouvernée par l´éternel retour. Il y a, selon cette thèse, une évolution de l´histoire qui aura un terme, et qui débouchera sur une période stable sans évolutions majeures La compréhension d´une telle thèse passe nécessairement par la mise en lumière de ces hypothèses. Il est possible de trouver une dimension messianique dans la thèse de la fin de l´histoire.
Guerre de masse
Une analyse beaucoup plus fine et lucide de l´histoire nous est donnée par Eric Hobsbawm dans son ouvrage L´Age des extrêmes. Commentant l´ouvrage, Claude Julien écrit:
"L´histoire du monde devait n´être qu´une longue marche - certes cahotante et sujette aux reculs - vers davantage de progrès et de raison. Mais, comme le relève l´historien britannique Eric Hobsbawm, notre siècle a surtout engendré les paradoxes et les paroxysmes, et d´abord les plus meurtriers. La guerre de masse fut rendue possible par la production de masse. En un temps historique très court, passant du stade artisanal à une taille industrielle, l´horreur et le crime ont ainsi changé d´échelle. Aux yeux de l´historien britannique Eric Hobsbawm, un " XIXe siècle long", qui s´étend de 1789 à 1914, avait enregistré un "progrès presque continu dans l´ordre à la fois matériel, intellectuel et moral". Lui succède un " XXe siècle court ", qui s´ouvre avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale pour se clore en 1991 sur l´effondrement de l´Union soviétique. Dans tous les domaines, il est marqué par une régression des normes jusqu´alors acceptées, par une montée aux " extrêmes " dans tous les champs de la production comme de la destruction".(2)
Analysant les étapes qui ont jalonné ce "court siècle" Claude Julien poursuit: " Un grand basculement s´effectue au coup de tonnerre de 1914: la guerre franco-prussienne de 1870 avait fait quelque 150.000 morts; la première guerre mondiale, elle, mobiliserait 65 millions de soldats, dont 8,5 millions seraient tués. Prodigieux saut quantitatif, la Seconde Guerre mondiale jetterait dans la tourmente 92 millions de combattants et ferait, selon les estimations, de 50 à 60 millions de morts. Logique imparable: " La guerre de masse requiert une production de masse. "La guerre devient " la plus vaste entreprise ". Le marché est d´autant plus libre que les citoyens le sont moins. La " main invisible " du marché ne dédaigne pas la poigne de fer d´un régime autoritaire". Disparu le " péril rouge ", Un vaste champ libre s´ouvre ainsi au capitalisme sauvage. Quel usage sait-il en faire? Les voici en plein désarroi, tant " l´effondrement du socialisme soviétique " entraîne des " conséquences plutôt négatives ". Il laisse " une vaste zone d´incertitude politique, d´instabilité, de chaos et de guerre civile", et surtout il a " détruit un système international " dont la disparition " frappe de précarité des systèmes politiques nationaux qui s´appuyaient " sur la stabilité du monde bipolaire. Ce siècle, " le siècle le plus meurtrier ", s´achève dans l´hésitation, sans perspective, sans projet de société. L´Occident impérial n´ayant jamais constitué, aux yeux d´Eric Hobsbawn, le centre de l´humanité, Cependant, afin de mobiliser l´opinion publique, il convenait d´entretenir la certitude que le monde vivait dans la menace permanente d´une apocalypse. Dès que cessa le fracas des armes, une prospérité sans précédent permit aux Etats-Unis, par le Plan Marshall, d´aider l´Europe à se relever de ses ruines. En 1971, le déficit de la balance commerciale et l´hémorragie des réserves d´or de Fort Knox obligeaient Nixon à supprimer la convertibilité du dollar. Le choc pétrolier de 1973-1974 accentuerait encore la glissade...Massives suppressions d´emplois, appauvrissement des plus humbles et exclusions ternissent la fin de ce " siècle des extrêmes " marqué par de fantastiques progrès. " Fossé qui se creuse entre le monde des riches et le monde des pauvres ", Et, sous des formes variées, déchirures du tissu social: " C´est le triomphe de l´individu sur la société, ou plutôt la destruction des liens qui, dans le passé, avaient tissé les textures sociales. " Il faut être Mme Margaret Thatcher pour se réjouir: " Il n´y a plus de société, jubile-t-elle, seulement des individus."(2)
C´est là justement que nous faisons la transition avec le sort des " Autres ". Sur les dix dernières années le PIB des Etats-Unis a augmenté de 31%. L´analyse plus détaillée montre une extrême concentration des revenus, puisque 1% des personnes les plus riches reçoivent 23% du revenu national en 2006, contre 10% en 1982. La fracture sociale traverse aussi les sociétés capitalistes. Ailleurs et dans le même temps, la faim sévit: Elle resurgit non plus dans les sables mais dans l´entassement géant des grandes métropoles. Dramatique raté de la globalisation des échanges, de la crise financière, de la vertigineuse croissance démographique, de l´aspiration des peuples pauvres vers l´eldorado illusoire des villes, du déracinement de l´agriculture, Dans cet étranglement imprévu, la nouveauté, c´est celle " de situations où il y a de la nourriture mais où les misérables n´ont pas de quoi la payer ". Alors qu´un peu partout dans l´hémisphère Sud et sous les tropiques, des estomacs crient famine alors que sur les 55 économistes sondés par le Wall Street Journal, 73% estiment que la première puissance du monde, les USA, va s´affaiblir et que le pire de la récession est devant nous, des experts, comme le prix Nobel, Joseph Stiglitz, évaluent le coût de la guerre en Irak à 3000 milliards de dollars. En juin à Rome, M.Diouf a fait observer qu´en 2006 le monde a dépensé 1200 milliards de dollars en armements alors que, dans un seul pays, les déchets alimentaires annuels atteignent 100 milliards de dollars "Est-il possible dans ces conditions d´expliquer aux personnes de bon sens et de bonne foi que l´on ne peut pas trouver 30 milliards de dollars par an pour permettre à 862 millions d´affamés de bénéficier du droit humain le plus fondamental, celui à la nourriture, donc à la vie?" Llius Bassets, dans une tribune du journal El Pais, fait un diagnostic sans complaisance du monde actuel; il affirme qu´il est devenu apolaire. Ecoutons-le: " Entre la première visite de George Bush en Europe, il y a sept ans, et la dernière qu´il effectue actuellement, le visage de la planète a beaucoup changé. Et son successeur devra redéfinir la place des Etats-Unis dans ce nouvel ordre. Quand George W.Bush foula pour la première fois le sol européen, il y a sept ans, nous vivions encore dans un monde caractérisé par la polarité. Nous sortions tout juste du monde bipolaire de la guerre froide Le nouvel ordre mondial imaginé par Bush père et repris par Bill Clinton, la diffusion de l´Etat de droit et de la démocratie, le commerce comme façon de faire progresser la politique, toutes ces idées furent écartées, au profit de ce nouveau monde dont Washington allait devenir le maître absolu et le seul repère. Et Bush fils était le président qui donnerait l´impulsion à ce nouveau siècle américain ". " Aujourd´hui, le Nouveau Monde n´en a plus un seul. Nous vivons dans un monde sans pôle, un monde "non polaire" ou "apolaire", si l´on préfère. C´est ce que dit et écrit un expert en la matière, Richard Haas, qui explique qu´à première vue, le monde peut encore sembler multipolaire, puisque cinq superpuissances accaparent 75% du PIB mondial et concentrent 80% des dépenses militaires. Mais il comptabilise ensuite le poids des puissances, il ajoute celui des grandes multinationales, les organisations internationales... " Les Etats-Unis se préparent à s´organiser dans ce monde apolaire que Bush a impulsé sans le savoir. Dans ce monde de pouvoirs diffus, beaucoup de choses se font désormais dans le dos de l´actuel président. Pour l´Europe aussi, ce Bush crépusculaire compte bien peu, et sa présence souligne les tâches titanesques qui attendent son successeur".(3)
Dans son dernier essai, le politologue Parag Khanna pointe du doigt lui aussi le déclin américain. Et l´essor de deux autres géants, la Chine et l´Europe. Pour lui, il y a pléthore de pôles, en fait trois: " Nous sommes, écrit-il, en 2016. Les Etats-Unis se sont retirés d´Irak, mais ont quelque 20.000 soldats postés dans l´Etat indépendant du Kurdistan L´Afghanistan est stable, l´Iran a l´arme nucléaire. La Chine a absorbé Taïwan et intensifie progressivement sa présence navale dans tout le Pacifique, ainsi qu´en mer d´Oman. L´Union européenne compte plus de 30 membres et dispose d´approvisionnements sécurisés en pétrole et en gaz d´Afrique du Nord, de Russie et de la mer Caspienne, ainsi que d´un bon parc de centrales nucléaires.
L´influence des Etats-Unis dans le monde ne cesse de faiblir. Le monde unipolaire a vécu et un nouvel ordre mondial apparaît déjà. Et aujourd´hui, au lieu de dominer le monde, nous nous battons (et nous perdons) face aux autres superpuissances mondiales: l´Union européenne et la Chine. Car tels sont les trois Grands de la géopolitique du XXIe siècle: pas la Russie, vaste étendue en voie de dépeuplement rapide, gérée par Gazprom.gov; ni cet Islam incohérent embourbé dans des guerres intestines; ni l´Inde, qui a plusieurs dizaines d´années de retard sur la Chine, tant en termes de développement que d´appétit stratégique. Les Grands édictent les règles - leurs règles - sans qu´aucun d´eux ne domine. Pour la première fois de notre histoire, nous assistons à une bataille mondiale multipolaire mettant en jeu plusieurs civilisations. Le marché européen est le plus vaste du monde, les technologies européennes sont de plus en plus celles qui font référence, et les pays européens sont les plus gros contributeurs à l´aide au développement. Si les Etats-Unis et la Chine s´affrontent, les capitaux de la planète se retrouveront en toute sécurité dans les banques européennes. L´influence de l´Europe croît au détriment de l´Amérique. Tandis que Washington s´essaie maladroitement à l´exportation de la démocratie, l´Europe investit son argent et son capital politique pour attirer des pays périphériques dans son orbite. Dans le monde entier, Pékin déploie par dizaines de milliers ses ingénieurs, ses travailleurs humanitaires, ses architectes de barrages hydrauliques. Dans un monde globalisé, il n´est pas de géographie intouchable. C´est pourquoi, ouvertement ou non, la Chine et l´Europe mettront leur nez dans l´arrière-cour des Etats-Unis. La mondialisation est l´arme de prédilection: le terrain de bataille est ce que j´appelle le " deuxième monde ". " C´est le marché géopolitique qui décidera du meneur du XXIe siècle. " Alors que l´Amérique est en train de revenir maladroitement au multilatéralisme, d´autres s´éloignent du jeu américain et jouent selon leurs propres règles. Ni la Chine ni l´Union européenne ne reprendront le rôle de leader unique des Etats-Unis; les trois puissances s´affronteront simplement pour étendre leur propre influence La mondialisation n´offre d´excuses à personne; soit nous la maîtrisons, soit nous en devenons la victime.(4)
Le monde de ce nouveau siècle
Pour Oswald Spengler, philosophe allemand, auteur du Déclin de l´Occident, l´humanité vit et pense selon des systèmes culturels uniques, et les idéaux occidentaux ne sont ni transposables ni pertinents. Avec ou sans l´Amérique, l´Asie façonne la destinée du monde - et, ce faisant, met au jour les lacunes de la grande chronique de la civilisation occidentale. Comme l´observait l´historien Arnold Toynbee, l´impérialisme occidental a fait l´union de la planète, mais cela ne signifie pas que l´Occident soit appelé à dominer éternellement, ni matériellement ni intellectuellement. La toile de la mondialisation abrite désormais trois araignées. L´Amérique est isolée, alors que l´Europe et la Chine occupent les deux extrémités de la vaste étendue continentale eurasiatique, centre de gravité pérenne de la géopolitique. Aujourd´hui, leur présence en Eurasie est très clairsemée; l´Amérique doit accepter cette réalité et s´y adapter. Si Fukuyama et ensuite Hobswan ont chacun décrit le XXe siècle, l´un en affirmant qu´il signe la fin d´un parcours linéaire, donnant lieu à un triomphe du capitalisme, et l´autre en affirmant que ce siècle d´à peine " Soixante-quinze ans " a terminé sa course en 1989, il reste et nous le croyons, que le nouveau siècle a comme point de départ le 11 septembre 2001.
L´accélération de l´événement fait qu´il sera encore plus court que les précédents; il correspondra, à n´en point douter, avec des évènements de plus en plus erratiques, imprévisibles et porteurs de danger. Les peurs futures ne manquent pas. Après la crise de l´énergie qui semble tétaniser les pays industrialisés, voici venir le temps des changements climatiques, avec son cortège de réfugiés climatiques économiques et ses épaves humaines qui se compteront par centaines de millions, tout cela parce qu´une poignée de spéculateurs, sans âme et dans l´impunité la plus totale, ont décidé de ruiner et d´affamer des hommes qui ont eu le malheur -du fait qu´ils font preuve d´atavisme- de croire qu´ils sont nés au mauvais moment, au mauvais endroit.
(*) Ecole nationale polytechnique
1.M.Lagueux, La fin de l´histoire selon Fukuyama. Presses de l´Université Laval, Québec 2001
2.C.Julien Une histoire qui a modelé notre monde désorienté. Le Monde Diplomatique 03 1995
3.Lluís Bassets El País Du monde unipolaire au monde apolaire. Courrier internat- 12 juin 2008.
4.Parag Khanna La guerre des trois pôles: Courier international hebdo n°910- 10 avr. 2008


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