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Un gourou nommé Fatih Terim
TURQUIE
Publié dans L'Expression le 23 - 06 - 2008

L'entraîneur turc fait figure de vieux sage respecté par tous ses joueurs.
La Turquie a poli son image en l'espace de deux ans, entre l'incroyable pugilat de novembre 2005 à l'issue d'un match de barrage du Mondial-2006 à Istanbul, et la qualification inspirée par l'entraîneur Fatih Terim pour les demi-finales de l'Euro-2008.
La 16 novembre 2005, à la fin de ce match qui voyait les Suisses se qualifier pour le Mondial, les Turcs laissaient éclater leur colère et une bagarre générale mémorable éclatait dans le tunnel du stade entre plusieurs joueurs, des membres de l'encadrement turc et stadiers après le coup de sifflet final.
Les joueurs helvètes s'en souviennent encore. Le défenseur Stéphane Grichting avait notamment été victime d'une perforation du canal urinaire et hospitalisé.
Ce soir-là, le monde avait découvert, via les images télé, le visage de Fatih Terim, le sélectionneur turc, cravate détachée, en sueur, encourageant ses joueurs à s'attaquer physiquement aux adversaires.
Les médias s'étaient alors déchaînés contre ce technicien, sorti finalement indemne de ce scandale et aujourd'hui plus que jamais adulé. La Turquie est, en effet, en demi-finale de l'Euro pour la première fois, égalant ainsi sa meilleure performance dans un grand tournoi après sa demi-finale du Mondial-2002, perdue contre les Brésiliens.
Aujourd'hui, le visage de Fatih Terim est apaisé. A 54 ans, ce petit homme fait même figure de vieux sage, répétant les mots «principes» ou «philosophie» à chacune de ses interventions devant la presse. Il incite même ses compatriotes à la tempérance au fur et à mesure que l'équipe nationale accumule les succès inattendus dans cet Euro.
Ses joueurs voient aujourd'hui en lui une sorte de gourou. Vendredi soir, Hamit Altintop, joueur-clé polyvalent (arrière ou milieu) buvait les paroles de son coach, surnommé «l'empereur». «Nous avons confiance dans le sélectionneur, il faut respecter ses consignes, il nous avait dit de ne pas avoir peur, d'y croire jusqu'au bout», expliquait le joueur du Bayern Munich.
Fatih Terim leur avait dit avant le match que la défaite ne constituerait pas un drame, qu'il fallait ne surtout pas craindre d'encaisser un but.
En dépit de l'ouverture du score à la 119e minute par les Croates, Semih a égalisé à la deuxième minute du temps additionnel de la prolongation.
Les Croates étaient à ce moment-là abattus, avant même de commencer la séance de tirs au but. Mais quel est alors le secret de Fatih Terim? Slaven Bilic, son homologue croate, a dit que la Turquie possédait quelque chose «de spécial».
Le technicien turc n'a pas démenti, heureux de cette aura magique autour de sa sélection.
La vérité est sans doute plus terre à terre. Le coach, ancien défenseur, passé comme entraîneur à la Fiorentina et à l'AC Milan (sans grand succès), tente d'amener pour son deuxième mandat à la tête de la sélection (premier passage de 1993 à 1996) un peu de stabilité dans une équipe nationale où s'est trop souvent répercutée la passion de tout un peuple qui vibre, jusqu'à l'excès, pour le football.
Adepte d'une discipline de fer, intransigeant, il a réussi à mettre sur pied un groupe uni, homogène, capable de digérer toutes les épreuves, comme les blessures en cascade ou les suspensions (quatre joueurs sont suspendus pour la demi-finale contre l'Allemagne).
La Turquie avait terminé deuxième du groupe C en qualification à l'Euro derrière la Grèce, championne d'Europe en titre, aujourd'hui éliminée. Les Turcs rêvent-ils d'un destin grec?


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