De sources crédibles, on a appris que l'Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi) lancera incessamment une vaste opération de recensement. Cette opération concernera particulièrement les habitations sociales attribuées, dernièrement, dans le cadre du transfert de plusieurs centaines de familles. A cet effet, une commission, qui aura à charge cette mission, vient d'être installée. Plusieurs localités d'Oran bénéficiaires, seront touchées par ce programme et ce, conformément au décret ministériel 43/98. Le recensement se focalisera essentiellement autour des logements sociaux attribués dans le cadre de relogement pour les victimes des effondrements et ceux rentrant dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire tel que les familles du quartier les Planteurs. L'opération vise, dans sa finalité, le recensement, avec exactitude, le nombre de familles ayant été relogées par l'Etat. Cette option s'inscrit dans une seule politique qui a pour résultat, mettre fin aux agissements de «certains bénéficiaires» qui vendent leurs habitations acquises dans le cadre du logement social. Ainsi, à l'issue du recensement des arrêtés renouvelables, tous les trois ans, seront délivrés aux bénéficiaires. La mesure mise, selon ses initiateurs, à mettre fin à tous les arrangements illégaux faits entre les bénéficiaires des logements sociaux et les éventuels «acquéreurs». Cela dit, selon des échos provenant de l'Opgi, est une manière de stopper la manipulation et le détournement des logements de leur destination initiale. Aussi, tout contrevenant sera passible de poursuites judiciaires et le logement en question sera mis sous séquestre par l'huissier de justice qui sera désigné. La situation est jugée grave. Les plus proches du dossier tirent la sonnette d'alarme. Alors que le nombre de demandeurs de logements ne cesse d'augmenter, la wilaya d'Oran compte plus de 40.000 logements attribués et toujours non occupés. Aussi, selon nos mêmes sources, des centaines de logements sociaux ont changé de propriétaires.
