La vague de chaleur transitera vers l'est du pays à partir de mardi. Les services de la météorologie écartent le scénario de la canicule. Selon l'Office national de météorologie, l'Algérie est loin de connaître actuellement une canicule, du moins telle que cette dernière est scientifiquement définie. Puisque le mot «canicule» désigne un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période prolongée. Ainsi, d'après les responsables du Centre national des prévisions météorologiques, notre pays n'a, jusque-là enregistré aucun pic de température digne d'affoler durablement le mercure. Les spécialistes affirment, en effet, que les températures demeurent saisonnières. Avec une variation moyenne de plus ou moins un degré. Bien qu'à l'intérieur du pays l'on relève des températures pouvant atteindre 36°C à 38°C. Alors que les températures sahariennes avoisinent les 48°C. Aussi, a-t-on relevé au début du week-end dernier, 31°C à Alger et Oran et 33°C à Constantine, Djelfa et Tlemcen. Néanmoins, la hausse subite de température qui a caractérisée la journée de vendredi aura sensiblement stressé le mercure, avec, notamment 38°C à Oran, soit une hausse rapide de plus de 7°C. Alors que l'on a relevé durant la même journée plus de 34°C dans la capitale, 36°C à Djelfa, et Sétif et 37°C à Constantine. En outre, le taux d'humidité particulièrement élevé sur les régions côtières aura sérieusement «chargé» l'atmosphère, ce qui a ajouté à l'impression d'inconfort ressentie par beaucoup d'Algériens à la faveur du week-end écoulé. L'on évoque, à ce titre, plus de 70% de taux d'humidité par endroits. Toutefois, le centre des prévisions météorologiques, prévoit à partir de Dar El Beïda, de fortes chaleurs dès mardi prochain. Ces dernières toucheront essentiellement l'intérieur et l'est du pays. Ces pics de chaleur atteindront les 38°C. Tandis que les températures sahariennes atteindront allègrement les 48°C. Notons que «cette canicule» qui sévit en ce début d'été dans les wilayas de l'intérieur du pays pousse de nombreux citoyens de la région, notamment les plus jeunes, à se rabattre sur les plans d'eau pour un moment d'évasion salutaire, quoique parfois dangereux. Retenues collinaires et petits barrages perdent ainsi, le temps d'une saison, leurs fonctions originelles pour devenir ce «défouloir» collectif pour baigneurs de tout âge et de toutes conditions, étant les seuls lieux de détente pour les habitants des localités outrageusement dépourvues d'espaces de loisir et de repos. Le rush constaté au niveau de ces plans d'eau, situés en majorité dans des zones peu accessibles par la route, est tel que l'on craint les risques d'accidents et de noyade pour ces baigneurs occasionnels, déplorant parfois l'arrivée tardive des secours. Entre temps, la chaleur torride de ce mois de juillet aura eu un formidable impact psychologique sur les citoyens qui se ruent sur les climatiseurs afin d'atténuer cet aspect peu agréable de la belle saison qu'est la chaleur. Rappelons que les médecins préconisent, en pareil cas, de protéger la frange la plus vulnérable, notamment les personnes âgées, les enfants et les malades chroniques. «La chaleur extrême expose l'organisme à un danger certain: celui de la déshydratation, avec tous les désordres physiologiques que cela entraîne», indiquent-ils, précisant que ces désordres peuvent aboutir à une atteinte des organes vitaux comme le cerveau, le coeur et le foie.
