Impliqués dans le scandale du 7 avril 2008, cinq policiers de Chéraga ont été déférés devant le tribunal criminel sous l'accusation de sévices sur des inculpés. Les quatre restants ont bénéficie d'un non-lieu car, dans la procédure, il n'a jamais été question que ces quatre policiers aient participé de près ou de loin aux séances de tortures exercées sur des détenus à titre provisoire. Le doyen des juges d'instruction de Blida a si bien déblayé le terrain, débroussaillé les accotements pour permettre à la chambre d'accusation de décider, dans la clarté, ce qui a été cité plus haut. Et lorsque nous écrivons que le doyen a débroussaillé le terrain, c'est qu'il avait tenu compte du fait que ces victimes n'ont jamais été désignées d'un doigt accusateur. Seuls les cinq accusés avaient été pointés du doigt. Ainsi, à la prochaine session criminelle, ces cinq fonctionnaires devront répondre de leurs crimes et délits.