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«Où est passée notre eau?»
OUAGUENOUN
Publié dans L'Expression le 23 - 08 - 2008

Les citoyens sont à la merci des agents chargés de l'ouverture et de la fermeture des vannes d'eau.
Après des années de soif et de privation du liquide le plus précieux, les citoyens de la commune de Boudjima demeurent encore sans eau. En cette période où toutes les espèces vivantes montrent un grand besoin en or bleu, les services de distribution de l'eau de la région nord de la wilaya de Tizi Ouzou, trouvent des difficultés à distribuer ou à rationner ce liquide.
Au temps où l'humanisme accompagne le professionnalisme dans l'exercice de tous les métiers, il s'en trouve encore des agents de distribution de l'eau qui prennent des vacances, laissant dans la soif des enfants, des vieillards en particulier et tout être vivant, en général. Dans la commune de Boudjima, en cette saison estivale, les citoyens sont privés d'eau pour des raisons qu'ils ignorent.
Ces derniers ignorent, en effet, les causes qui ont mis à sec les robinets. Le manque d'information ne serait cependant pas le problème essentiel, mais plutôt les agents qui procèdent à l'ouverture et à la fermeture des vannes d'eau, qui sont montrés du doigt par la population. Lorsque nous avons voulu savoir davantage sur le problème de l'eau qui dure maintenant des années, il s'est avéré que les choses ne sont pas aussi simples.
En effet, lorsque la direction générale assurait qu'elle pompait des quantités énormes d'eau vers la commune en question, les élus locaux n'ont pas cru, et encore moins les citoyens qui manquaient terriblement de ce liquide vital. En fait, après investigation, il a été relevé que les personnes chargées de la régulation de la distribution d'eau ne faisaient pas leur travail avec équité.
Nous avons appris que beaucoup de villages ont adressé des réclamations à l'encontre de ces personnes qui distribuent l'eau. Certains d'entre eux privilégient leurs villages alors que d'autres ignorent certaines localités, car ils ont des problèmes personnels avec le distributeur de ces dernières. Perdu dans ce labyrinthe innommable, le citoyen demeure dans la soif mais sa colère monte. Un phénomène qui révèle l'incapacité à gérer de certains responsables locaux qui restent encore mentalement à l'ère tribale.
Et dire que l'Algérienne des eaux doit inéluctablement entrer dans l'économie de marché. En fait, la colère de la population dans la commune de Boudjima était restée latente jusqu'au moment où les citoyens ont commencé à recevoir des factures les sommant de s'acquitter des frais de consommation d'eau. Ainsi, les comités de villages ont décidé d'un commun accord de ne pas répondre à ces appels qu'ils considèrent comme de la provocation. Payer une eau dont ils restent privés en ces temps caniculaires était, pour eux, une injustice inqualifiable. C'est alors qu'ils ont entamé une série de réclamations auprès des autorités compétentes.
Comme réponse, les responsables de la société en question ont affirmé qu'ils n'ont pas cessé de pomper l'eau dans les châteaux d'eau de la commune malgré la vétusté du réseau.
Contactés, les élus locaux de la commune ont déclaré n'avoir aucune prise sur le problème des factures car c'est la société commerciale qui réclame ses dus. Quant au pompage de l'eau, ils confirment que le château d'eau d'Afir reçoit des quantités d'eau mais qui ne sont pas bien réparties car les pompages, à partir de Ouaguenoun, ne sont pas réguliers. Bien au contraire, ils se font de plus en plus rares. C'est alors que la gestion des personnes chargées de la régulation et de la distribution d'eau, s'est avérée être essentiellement à l'origine.
Une chose est sûre, cependant, les enfants, les vieillards et tout être vivant ont soif dans la commune de Boudjima. Le recours obligatoire aux autres sources risque de provoquer des maladies à transmission hydrique. Mais, au fait, faut-il changer les méthodes de gestion ou les mentalités?


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