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Une ville au ralenti...
BOUIRA
Publié dans L'Expression le 06 - 09 - 2008

De jour comme de nuit, l'ambiance ramadhanesque est à son plus faible rythme.
Au mois de Ramadhan, les jours se suivent et se ressemblent. Les nerfs sont à fleur de peau. Pendant ces quatre premiers jours de Ramadhan, la ville de Bouira peine à se sortir de sa léthargie. De même pour toutes les autres communes de la wilaya. De jour comme de nuit, l'ambiance ramadhanesque est à son plus faible rythme. La circulation et l'activité commerciales diminuent. A part quelques jeunes qui se sont installés le long des trottoirs au niveau du centre-ville de Bouira, le reste des commerces demeure fermé. Ces jeunes vendent toutes sortes de choses, en bravant la réglementation qui a, pourtant, interdit tout commerce ne répondant pas aux normes du marché.
La situation est différente pour ce Ramadhan 2008. Les années précédentes, une grande animation gagnait les places publiques et les marchés, à présent, tout marche au ralenti. Les villes sont mortes, ainsi que les hommes. Une sorte de mollesse semble s'être emparée de leurs esprits, à longueur de journée, en ce mois sacré. Durant la journée, la durée de la sieste se prolonge. Les rues sont désertes. On n'y trouve personne, comme les années passées. Juste le temps de faire un tour au marché et acheter de quoi animer la cuisine, le soir. Cela est dû à la chaleur élevée ces premiers jours. Un facteur qui a fait que les gens passent leur Ramadhan devant leur téléviseur, ou plongés dans un sommeil diurne qui dure, parfois, jusqu'à ce que le muezzin appelle à la prière d'«El Maghreb». Le moment tant attendu par des milliers de personnes, pour s'affairer enfin, et après avoir dépensé toute leur force, à la conquête des calories perdues durant plus de dix heures de jeûne. Une fois le gosier rafraîchi et l'estomac plein, vient le temps des promenades. Seulement, cette fois-ci les choses ont beaucoup changé. Dehors, impossible de rester longtemps. L'époque des longues veillées est révolu. On prend son café et on se dépêche de rentrer. A l'absence d'un programme divertissant qui pourrait permettre aux gens d'oublier la fatigue de la journée, s'ajoute la situation sécuritaire. Dans la ville de Bouïra, l'ambiance est du côté des cafétérias. Rien de tel ailleurs.
A la tombée de la nuit, les familles sont contraintes à rester chez elles. Vaut mieux se confiner chez soi, autour d'un thé savoureux, plutôt que de se balader la peur au ventre. Les stigmates des derniers attentats, qui ont secoué le centre-ville, sont vifs. Circuler la nuit à travers les rues de Bouira pourrait bien s'avérer aventureux. Sans parler des villages lointains, où, c'est une autre façon de vivre le mois de Ramadhan.
Loin du vacarme de la ville, et plus encore, loin de tous les avantages dont se réjouissent les citadins, les villageois, eux, n'ont que le silence des alentours qui continue d'être pesant.
Et, en dépit de ces situations propres au mois sacré, les tensions qui montent et les écarts de langages qui se produisent de ci de là durant le Ramadhan, ne sont en réalité qu'un fait passager, qui prend fin juste à l'arrivée du «ftour», pour refaire surface le lendemain. C'est ainsi que se déroule le quotidien de tous les Algériens en ce mois sacré.


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