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«Le Congrès doit se tenir ici, en Algérie»
L'AILE ARMEE DE L'EX-FIS FAIT DU FORCING
Publié dans L'Expression le 05 - 09 - 2001

Ahmed Benaïcha, le numéro 2 de l'AIS, vient de l'annoncer de façon claire et qui ne prête à aucune équivoque.
Cette manière péremptoire de dire les choses dénote, en fait, un net recul de l'organisation armée, autodissoute en janvier 2000 et qui, par le passé, affirmait que «le congrès de l'ex-FIS ne se tiendra pas», du moins, «pas dans l'état actuel des choses».
Les ex-élus du FIS à l'étranger sont arrivés, par petites touches, à organiser de miniréunions en vue de planifier leur congrès. Car c'est de «leur» congrès qu'il s'agit.
Les Mourad Dhina, Abdellah Anas, Ahmed Zaoui et consorts sont devenus les véritables initiateurs du congrès, au vu de la caution que Abassi Madani leur a apportée et le silence indécis et suspicieux de Benhadj.
Les contacts entrepris entre les principaux activistes du «réseau européen» du FIS, à Genève, Bruxelles, Paris, Londres et Madrid, ont abouti à la nécessité d'organiser, ici et maintenant, un congrès du FIS à l'étranger. Le contexte est on ne peut mieux approprié.
Un congrès de ce genre, à l'heure actuelle, ne serait, ni plus ni moins, qu'un procès du pouvoir algérien, un procès contre les généraux. La publication des livres d'Aussaresses, de Yous et de Souaïdia a déjà déblayé le terrain pour pareil procès.
Ce congrès qui a, d'ores et déjà, lézardé la «maison FIS», ou ce qui en restait, est important au vu de la nouvelle configuration politique qui en sortirait. Le plébiscite des «activistes islamistes européens», tels Dhina, Zaoui, Anas, Denideni, Chouchane et les autres, porterait le différend entre le FIS et l'Etat jusqu'à l'exacerbation car «loin de tout risque», ces leaders vont maintenir placer la barre très haut et faire pression, par le biais d'ONG et de poussées médiatiques soutenues, sur le pouvoir algérien afin de le faire fléchir.
Le groupe des ex-chefs «militaires», représenté par Madani Mezrag, Ahmed Benaïcha, Mustapha Kertali et Ali Benhadjar, est plus «discutable». Appuyés par des «politiques» de l'ex-FIS, tels Boukhamkham, Kébir et Ould Adda, ces «ex-chefs militaires» vont peser de tout leur poids pour éviter la tenue du congrès, ou du moins faire en sorte qu'il se tienne en Algérie.
Pour le moment, le bras de force plaide en leur faveur, car tant que Benhadj n'a pas pris une position claire et précise avec les tenants du congrès, il n'y a pas de quoi se faire du mauvais sang.
Dans l'état actuel des choses, c'est Rabah Kébir, président de l'instance exécutive du FIS à l'étranger, et Abdelkrim Ould Adda, porte-parole officiel du FIS à l'étranger, qui sont les seuls habilités à parler au nom du FIS. Et même Anouar Haddam, à partir des Etats-Unis, et qui veut se placer dans l'option des «activistes européens», ne peut les déloger de cette légitimité, acquise depuis le congrès de Batna, en 1992.
La tenue ou la non-tenue du congrès de l'ex-FIS à l'étranger peut jouer un grand rôle dans l'évolution politique globale du pays, à un moment où l'ascendant islamiste, aussi bien politique qu'armé, est à son zénith.


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