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«Le chaâbi que j'aime»
AKLI D. EN CONCERT AU THEÂTRE DE VERDURE
Publié dans L'Expression le 11 - 09 - 2008

L'artiste sera le 11 à Tizi Ouzou et les 14 et 15 septembre à la Maison de la culture de Béjaïa.
De sa Kabylie natale à la France en passant par les Etats-Unis et revenir en Algérie, Akli. D., que de chemin cet artiste au look afro-rasta-kabyle, a-t-il parcouru. C'est dans les bars et les gares de métro qu'il jouera notamment pour la communauté berbère. Sur les places publiques, il apprend des musiques d'horizons divers (reggae, folk, rock...) qui viennent métisser ses compositions. Pendant quatre ans, il se consacre à l'Ecole du Cinéma. En parallèle à sa formation d'acteur, il monte un répertoire de reprises rock et se produit dans les cafés-concerts. Après ses voyages aux Etats-Unis et en Irlande, il crée son propre groupe «Les Rebeuh des Bois».
Sa première formation s'appelait El Jazzira. Son premier album Anefas Trankil voit le jour en 1999.Il ne cessera plus alors de se produire sur scène, à l'image du Zénith, le Cabaret Sauvage. Akli D fait jaillir du bonheur de sa voix et de sa guitare, comme ses illustres aînés Idir et Matoub Lounès, Slimane Azem, Aït Menguellet, Djamel Allam ou encore Chérifa, Taous Amrouche et Hnifa, trois grandes dames de la chanson kabyle auquel il a rendu hommage dans sa chanson Atakbaïlit, lors du concert qu'il a donné mardi dernier au Théâtre de Verdure Laâdi-Flici. Entre ballade bucolique, mélancolique et airs de fête endiablés, rehaussés au son de la derbouka et de la percussion, Akli D. insufflera, par le chant, son attachement à la Kabylie, mais évoquera aussi sa nostalgie du pays en abordant des sujets sensibles comme l'émigration, les sans-patrie en France, le racisme, les clandestins et se demandera si la vie là-bas «est facile ou difficile?» Akli.D chantera le sort des Tchétchènes, la beauté de Yemma Gouraya et la grâce de Tin Hinan, la reine berbère, sans oublier Lalla Fathma N'Soumer...la musique de Akli D adopte une fusion folk-kabyle où se mêle allégrement le son du chaâbi que fait naître le mandole et le banjo.
L'artiste mouillera sa chemise jusqu'à la dernière minute et ira par la suite à la rencontre de son public, toujours affable et généreux. Nous avons rencontré ce poète échevelé, pour vous, dans les coulisses, juste avant de monter sur scène...Entretien express!
L'Expression: On dit qu' il y a Idir, Matoub Lounès et aujourd'hui vous, qu'en pensez-vous?
Akli.D: (Sourire). Tout le monde a droit à sa place. Moi j'ai été chercher cette goutte dans l'océan. On peut exister à plusieurs..
Qu'est-ce qui fait l'originalité de votre musique d'après vous?
Ce sont tous les styles de musique que je chantais quand j'étais à Paris avant, fruit de mes rencontres avec des musiciens d'horizons différents, africains, et d'ailleurs, américains..
Je jouais du reggae, du rock, de la chanson française, de la folk...C'est aussi dû à ma participation lors des festivals, mes rencontres avec des artistes qui m'ont influencé ou encore ceux que j'aime à l'instar des Beatles, des Rolling Stone, Peter Gabriel. J'adore aussi Edith Piaf, Jacques Brel. C'est ce qui fait qu'il y ait beaucoup de sons dans ma musique.
La musique, je l'ai apprise naturellement, par amour. Je jouais dans la rue J'ai de nouvelles chansons en français que je n'ai pas encore enregistrées. Je ne sais pas si je vais le faire un jour. On me demande toujours d'y rajouter un truc. Mais ce truc c'est moi, ce côté kabyle avec ses inclinaisons vocales et le chaâbi que j'aime et qui revient souvent quand je chante. Il vient à moi de façon naturelle.
Je crois savoir que vous avez une formation de cinéaste?
Après les années dans la rue et de piano-bar, c'était la rencontre avec un ami qui m'a parlé d'un méthode, celle de l'Actor Studio. Je voulais être réalisateur. J'ai travaillé avec des Américains.
Un de New York et un à l'université.je suis resté en outre 4 ans au café de la gare, là où Coluche et Thierry Le Luron ont commencé, notamment. Et je suis reparti aux USA pour continuer la formation. Ce n'était pas pour devenir acteur mais pour faire de la réalisation. En arrivant là-bas, finalement j'ai repris la musique, car ça me démangeait. Je joue depuis mon enfance. C'est là-bas où a eu lieu ma première expérience de fusion musicale entre des musiciens français, marocains, américains. Par la force des choses, ma musique a commencé à prendre les couleurs du métissage.
Votre actualité, vos projets?
Je repars en France. Je suis en préparation de mon prochain album qui je l'espère sortira en 2009. J'y consacre beaucoup de mon temps. Il y aura du nouveau. Un nouvel esprit. Un sujet, à chaque fois, on en rêve puis après, on le réalise. Le 11 septembre prochain je serai à Tizi Ouzou et les 14 et 15 septembre je me produirai à la Maison de la culture de Béjaïa.


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